l'Hôtel de Ville néo-gothique
En 1522 et 1538, la ville fait l’acquisition de deux maisons, datant de la fin
du XVe
et du début du XVIe
siècle, pour obtenir une maison commune et en
faire une Maison de Ville.
Les façades ont été restaurées intégralement en 1996 et 2003. Elles ont été inscrites, ainsi que les toitures, sur l'inventaire supplémentaires des monuments historiques en 1982. L’intérieur a été partiellement inscrit en 1987.
L’Hôtel Diane-de-Poitiers
Hôtel particulier construit en 1554 (date inscrite sur une lucarne de la
cour intérieure), il a d’abord appartenu en 1559 à Jeanne Hacte, issue
d’une famille de la bourgeoisie locale. Au XIXe
siècle, il sera appelé « Hôtel Diane-de-Poitiers », en référence à la favorite d’Henri II, Diane de Poitiers,
duchesse d’Etampes.
Composé d’une cour intérieure et d’un jardin, le bâtiment en U accueille le musée en 1883, puis la
bibliothèque un siècle plus tard. Aujourd’hui, le lieu abrite les services du Patrimoine et du Tourisme.
L'édifice a subi d'importantes restaurations du XVIIIème au XXème siècles. Les deux médaillons représentants François 1er et d'Anne de Pisseleu ont été rajoutés.
De l'initial du bâtiment, il reste une porte côté droit du bâtiment qui est d'origine. C'est magnifique buste de François 1er, richement décoré.
La porte est coiffée d'une superbe frise d'enfants dansant et des statuettes plus anciennes.
L’Hôtel Anne-de-Pisseleu
Construit en 1538 (date inscrite mais dissimulée sur la façade principale), cet hôtel
particulier avait pour nom
« Hôtel du Plateau ».
Au XIXe
siècle, il sera renommé « Hôtel-Anne-de-Pisseleu », en référence à la favorite de
François 1er, la duchesse d’Etampes, Anne de Pisseleu.
La Place Saint-Gilles et la Maison des Piliers
Louis VI le Gros crée en 1123 le quartier Saint-Gilles, qui relie l’ancienne ville à la nouvelle, afin d’en faire un quartier commerçant. Classée monument historique, la Maison des Piliers, située 2, place Saint-Gilles, est la maison la plus ancienne de la ville. Elle date des XIVème et XVème siècles.
Cet ensemble est révélateur de l’architecture médiévale qui accorde une place primordiale aux greniers, lesquels occupent ici environ la moitié de la surface l'élévation. Sur la façade latérale, une poulie témoigne de son ancienne activité lié au commerce du blé.
L’Eglise Saint-Gilles
L’église Saint-Gilles a été construite au XIIème siècle. De cette époque ne reste que le vaisseau central de la nef. Le cœur ainsi que les chapelles qui entourent l’église datent des XVème et XVIème siècles. Lors du bombardement de 1944, la voûte en briques du XIXème siècle s’est effondrée. On a découvert dessous un lambris peint qui date de la fin du XVème très bien conservé.
La Collégiale Notre-Dame du Fort
La fondation de l’église est due au roi Robert Le Pieux qui en ordonne la
construction en 1022. Du premier édifice, encore inachevé en 1046, subsiste la
crypte.
La construction de la collégiale s’échelonne entre 1130 et la première moitié du
XIIIème siècle.
Son portail latéral dit « portail royal » est très proche de celui de Chartres. A
l’intérieur, dans le collatéral gauche du chœur, se trouve le vitrail des Sibylles
(datant du milieu du XVIème siècle), classé monument historique en 1840.
La collégiale est elle aussi classée depuis 1840.
La Tour de Guinette
La Tour de Guinette date du XIIème siècle. Elle était le donjon du château
d’Etampes. Son appellation « Tour de Guinette » remonte, quant à elle, à la
fin du XIIIème siècle.
Sa forme quadrilobée la rend distinctive et très solide d’autant plus que le
terrain, en pente, rend la construction exceptionnelle du point de vue de la
structure. Elle est notamment célèbre pour son histoire.
Le donjon servi en effet à enfermer la Reine Ingeburge de Danemark pendant
12 ans, de 1201 à 1213, sur ordre de son mari Philippe Auguste qui la répudia
lors de leur nuit de noce.
La Tour de Guinette est classée monument historique depuis 1862.
Étampes au fil de l'eau
Outre ses nombreux monuments historiques, Étampes est également célèbre pour ses cours d’eau.
Surnommée la Petite Venise de l’Ile-de-France, la ville est sillonnée par 6 rivières : « la Juine, le Juineteau, la
Louette, la Chalouette, la rivière d’Étampes et la rivière des Prés». Cette hydrographie s’inscrit dans l’histoire
de la commune à travers ses lavoirs, ponts et moulins. On recense sur le territoire communal près d’une
vingtaine de moulins et autant de lavoirs. En 1880, 28 moulins étaient encore en activité.
Ancrée au cœur des terres de cultures de la Beauce, Étampes a la particularité
d’être irriguée par un dense réseau de cours d’eau qui a contribué au
développement du monde agricole, des industrie céréalières, de la meunerie
locale, des tanneries et des activités maraîchères et de tissages.
En 1490, la Ville était même le plus grand centre d’approvisionnement en
céréales de la capitale. Elle obtient donc le droit d’aménager un port fluvial
(actuelle Place du Port).
Durant cette journée, il a bien fallu se nourrir et se désaltérer. Nous vous conseillons vivement :
- Le rendez-vous des amis 41 rue Sainte-Croix. Heureusement pour nous, il y avait de la place, mais il vaut mieux réserver https://www.facebook.com/rendez.vous.des.amis/