ITALIE 2015

TURIN, nous nous arrêtons voir le pavillon de chasse de Stupinigi. 


Petit fortin de défense du territoire de Moncalieri, des seigneurs du Piémont, la propriété passe aux Savoie quand leur filiation s'éteint en 1418.
Victor- Amédée II de Savoie décide la transformation en un hôtel particulier digne de la figure royale. En 1729, il confie le projet à Filippo Juvarra.
Il faut attendre le règne de Charles-Emmanuel III pour que l'hôtel particulier soit aménagé.
Le pavillon de chasse est inauguré le 5 novembre 1731.


La construction s'agrandit pendant les règnes de Charles-Emmanuel III et de Victor-Amédée III avec la contribution d'autres architectes, parmi lesquels Giovanni Tommaso Prunotto qui devient superintendant des travaux.

Benedetto Alfieri projette deux nouvelles ailes en 1739 et les réalise vers 1759. Elles reçoivent les écuries et les remises agricoles.


Napoléon Ier y séjourne, du 5 au 16 mai 1805, avant d'aller à Milan ceindre la Couronne De fer. Durant cette période, il fut également le siège de la XVIe cohorte de la Légion d'honneur. Il abrite également Pauline Bonaparte et son époux, le prince Camille Borghèse pendant son règne en Italie.
Vers 1832, le palais redevient la propriété de la famille royale et il accueille des bals, des concerts, des banquets, des visites d’Etat et est fréquenté régulièrement jusqu’au début du XXe siècle.

Pendant le XIXe siècle, il accueille un éléphant indien mâle, cadeau offert au roi Charles-Félix de Savoie. 



En 1910 Maria Pia, reine de Portugal, née princesse de Savoie, après la proclamation de la république au Portugal vient trouver refuge au pavillon de Stupinigi et y meurt l'année suivante.
Propriété de l’État en 1919, le domaine est rendu en 1925, avec les terrains environnants, à l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, propriétaires des terrains depuis 1573.
Devenu aujourd'hui lieu d’expositions temporaires et le siège du Musée des Arts et de l’Ameublement, y sont exposés les objets de décoration originaux exécutés par les artistes et les artisans les plus importants du Piémont.


Architecture :

Du pavillon circulaire rayonnent quatre ailes diagonales.

Extérieur :

Une imposante statue de cerf domine le toit du corps central qui en fait véritablement un pavillon de chasse flanqué de fermes, d'écuries, d'entrepôts et de jardins.
Le parc est d'une superficie de 160 000 m2.
Le Parc naturel de Stupinigi, qui comprend les zones agricoles et boisées qui entourent le Pavillon, est créé en 1991.

Intérieur

Il occupe une superficie de 46 000 m2
le salon central elliptique dit « Grand salon », comporte des baies vitrées et est surmonté d'une coupole en cuivre sur laquelle trône la (copie de la) statue de bronze du cerf de Francesco Ladatte.
la chapelle dédiée à Saint Humbert, les cabinets chinois, la salle des perspectives, et plus 137 pièces et 17 galeries.
















Après cette magnifique visite nous nous dirigeons vers le restaurant, et reprenons la route vers Gènes pour visiter le Cimetière monumental de Staglieno.










GENES
Le cimetière monumental de Staglieno, « en italien le cimitero monumentale di Staglieno », est la plus grande nécropole de Gênes et un des plus grands cimetières d'Europe. Il se situe dans le Val Bisagno, territoire de la municipalité de Gênes.
Une ambiance particulière règne dans ce curieux cimetière qui est, le plus grandiose d'Italie. Les allées ressemblent à des avenues et certains mausolées à de véritables petits palais ! Grandiloquence et vanité font bon ménage, pour le plus grand bonheur des amateurs de curiosités mais aussi de sculptures des 19e et 20e s. 



Extraordinaires sculptures associées aux stèles qui se trouvent dans une galerie entourant un panthéon vont du style classique au symbolisme en passant par romantisme et réalisme. La végétation s'est mêlée au fil des ans à ce lieu magique qui a attiré des personnages comme Maupassant ou Sissi. 

A voir : -La galerie qui entoure la première partie du cimetière, où se trouvent les plus belles statues, et les hauteurs se trouvent des tombes construites sur des modèles de cathédrales. Il y a aussi des aires réservées aux juifs, protestants, orthodoxes, et musulmans. -Le tombe de Mazzini, père du "Risorgimento" -Le Panthéon

La vendeuse de noisettes

Sur la gauche, aux pieds de l’escalier
intérieur qui mène à la Galerie Supérieure,
vous découvrirez l’un des monuments les plus connus de ce cimetière : la tombe de Caterina
Campodonico, surnommée « la vendeuse de noisettes ». Comme on le devine aisément en regardant cette représentation, et comme le précise, à la première personne, l’épigraphe
en dialecte génois, il s’agit d’une femme du peuple qui consacra l’argent qu’elle avait gagné en vendant des savarins et des noisettes, à faire
sculpter, de son vivant, son propre monument funéraire par l’un des sculpteurs préférés de la bourgeoisie.











Maintenant, départ pour Rome. 5 heures de route, avec un arrêt déjeuner à Lucques (Lucca en italien).
Cette ville a pour particularité de posséder des remparts très bien conservés ainsi qu'un grand nombre de monuments historiques
Lucca possède tout ce qu'un touriste s'attend à trouver en Italie: des clochers qui résonnent, des petites places pittoresques, des palais imposants, des magasins on ne peut plus chic et des masses d' auberges (osterias) bien remplies, des brasseries (trattorias) très animées et des délicieux restaurants afin de prendre quelques kilos dans la bonne humeur !

Petite visite du jardin italien du Palais Pfanner.



Après cette visite de ce magnifique jardin à l'italienne, déjeuner. Puis continuation vers Rome, 3 heures 40 de route. Arrivée à Rome, direction à l'hôtel, déposer les bagages et se poser un petit peu avant d'aller visiter les catacombes de Rome. 



Départ pour les catacombes

Situées sur la Via Appia, elles sont les plus grandes de Rome : un réseau de 20 kilomètres, d’une profondeur de 20 mètres, réparties sur 15 hectares et quatre niveaux ! Apparues vers le milieu du second siècle, elles accueillent la sépulture de dizaines de martyrs, de 16 Papes et plus de 500.000 fidèles chrétiens.








Visiter les catacombes, c'est entreprendre un voyage dans la Rome souterraine, à la découverte  les couloirs du Temps et admirer les fresques peintes par les chrétiens qui usaient de symboles gravés dans les parois des cryptes pour professer leur foi.




La loi de l’Empire Romain interdisait d’enterrer les corps dans la cité impériale pour des raisons sanitaires, afin de se prémunir contre la prolifération des maladies. Ainsi incinéraient-ils leurs morts et les voies romaines ont été parsemées de tombeaux patriciens – citoyens appartenant à la noblesse – dont les cendres étaient conservées dans des urnes. Or les chrétiens pensaient qu’il fallait enterrer les corps sans incinération, ce afin d’être prêts pour la résurrection. Les corps reposaient donc dans des cavités souterraines enfouies dans le tuf, une couche de sédiments volcaniques dans le sol.

La thèse la plus communément admise voudrait que les chrétiens et les juifs se mirent à développer ces catacombes pour fuir les persécutions. Ces cimetières à hypogée auraient eu pour finalité d’inhumer les fidèles côte-à-côte plutôt que de les faire reposer avec leurs proches. Ce serait donc exclusivement des cimetières créés pour éviter l’incinération imposée par la loi de Rome.

Les premiers chrétiens croyaient qu'ils devaient se tenir prêts pour la résurrection, il étaient enterrés sans incinération dans des grottes souterraines creusées dans le tufo (tuf).
Les morts étaient placés à l'intérieur des enfeus (niches funéraires) après avoir été enveloppés de deux couches d'étoffes imprégnées de liscivia (lessive de soude) pour éviter le risque de contamination.

















Petite visite des jardins en sortant. 
 



Visite de la Basilique Saint-Paul hors les Murs


L'Apôtre des Gentils - Le plus grand missionnaire de tous les temps.

La Basilique Saint-Paul, avec son imposante structure byzantine, est la plus grande basilique patriarcale de Rome après Saint-Pierre du Vatican. Elle est apparue dans les premiers siècles du christianisme sur le lieu où fut enterré Saint-Paul, quant l'empereur Constantin, en 313, promulgua l'Edit de Milan, par lequel il mit fin aux persécutions contre les chrétiens et leur conféra la liberté de culte, favorisant la construction de lieux de prière.
Le lieu du martyr de Saint-Paul, but de pèlerinages ininterrompus depuis le premier siècles, fut édifié avec la création d'une petite basilique dont on ne conserve que la courbe de l'abside.
Il devait s'agir d'un petit monument probablement à trois nefs, qui contenait à proximité de l'abside la tombe de Paul, ornée d'une croix dorée. L'église constantinienne devenue trop petite par rapport au flux des pèlerins, on estima nécessaire de la détruire pour laisser place à une plus grande basilique, en en changeant l'orientation, d'est en ouest
Témoignant de l'amour de l'Eglise pour ce lieu, les papes ne cessèrent de la restaurer et de l'embellir avec l'ajout de fresques, mosaïques, peintures et chapelles au long des siècles. Léon le Grand (440-461) fit recouvrir de mosaïques l'Arc de Triomphe, réédifier le toit et initia la fameuse série de portraits de tous les papes qui parcourent l'entablement des nefs et du transept.
L'église, aujourd'hui, est le fruit d'un travail important de reconstruction et de restauration qui eut lieu dans la seconde moitié de 1800, à la suite du terrible incendie de juillet 1823 qui détruit une grande partie de l'ancienne basilique. De la très ancienne et glorieuse construction, il ne resta debout que le transept, l'arc triomphal, une partie de l'ancienne façade et le cloître. La nouvelle église fut consacrée en 1854 pendant le pontificat de Pie IX.




Pour son dernier voyage Paul, l’apôtre des Gentils, fut conduit par la route d’Ostie en un lieu près du Tibre, où il fut décapité. Là en bordure de route, il fut enseveli parmi les columbariums et les sépulcres.







C'est beau, tout simplement beau. D'extérieur comme d'intérieur, les couleurs et l'architecture saisissent. On se croirait dans un temple romain, et les médaillons des différents papes alignés, comme la crypte archéologique, et surtout la tombe de Saint Paul, rappellent à quel point l'église est intimement et profondément liée à notre histoire et notre culture occidentale.

Bref, j'ai passé un excellent moment.
















Magnifiques mosaïques, colonnes, cloître, ..crypte, tout est beau et gigantesque a voir sous le soleil.








Magnifique sculpture de St Paul qui vous accueille sur ce site exceptionnel.









Merveilleuse découverte
Je recommande vivement la visite de la Basilique SAINT PAUL hors les murs. Les marbres de toutes les couleurs et la grandeur de l'édifice m’ont émerveillé. L'entrée avec ses palmiers et la fresque sur le devant dégagent une atmosphère intense.  

 




 

Colonnes en marbre 
 







Basilique Sainte-Marie-Majeure


Fondée au 4ème siècle, la basilique de Santa Maria Maggiore (basilique de Sainte-Marie-Major) est l’une des 4 grandes basiliques de Rome. Son extérieur du XVIIIe siècle cache l’un des intérieurs byzantins les mieux conservés de la ville.


L’Histoire de la basilique Sainte-Marie-Majeure
Cette basilique se trouve sur le site d’un ancien temple dédié à la déesse Cybèle. Selon une légende du 13ème siècle, la première église a été construite ici par le pape Libère (352-66) car c’est là que la Sainte Vierge Marie serait apparue. La légende raconte que la nuit du 4 au 5 août 358, la Vierge apparut en rêve au pape saint Libère, ainsi qu’à un riche romain nommé Jean. Elle demanda d’ériger un sanctuaire à un lieu déterminé. Au matin, constatant qu’il avait neigé en plein mois d’août, à l’endroit que la Vierge leur avait indiqué, le pape ordonna de construire la basilique Liberiana de « Santa Maria ad Nives » (Sainte-Marie-aux-Neiges) sur la surface enneigée en haut de la colline Esquilin. 
Depuis 1983, tous les 5 août, le miracle est commémoré à la basilique en libérant une douche de pétales de rose blanc du Dôme. Ce spectacle est l’une des expressions religieuses les plus émouvantes de Rome, que vous croyiez ou non à la légende.
La construction de la basilique aurait probablement commencé au début des années 400. A cette époque les églises dédiées à Marie commençaient à surgir dans tout l’empire, motivées par une dévotion de plus en plus populaire à la Vierge et l’acceptation officielle de son titre « Theotokos » (Mère de Dieu).
Au fil des années, la basilique a porté plusieurs noms tels que Sainte-Marie-aux-Neiges (dû à la chute de neige), Santa Maria Liberiana (en hommage au Pape Libère), Santa Maria del Presepe (pour avoir reçu une relique de la Sainte Crèche), et enfin, elle a été appelée Sainte-Marie-Majeure, puisqu’il s’agit de la plus grande des 26 églises de Rome à avoir été dédiée à la Vierge Marie.

Santa Maria Maggiore a été entièrement restaurée et rénovée au 18ème siècle, la façade et la plupart de la décoration intérieur datent de cette période. Aujourd’hui, la basilique reste très populaire auprès des pèlerins et des touristes.

Les mosaïques
Les mosaïques les plus anciennes et les plus célèbres de la basilique Sainte-Marie-Majeure se situent sur l’arc de triomphe dans la nef. Qu’est-ce qui les distinguent des autres mosaïques anciennes que vous rencontrerez lors de vos visites à Rome ? Leur âge ! En effet, ce sont les plus anciennes représentations connues de la Vierge Marie. Ils marquent une période dans laquelle l’art des mosaïques ainsi que la représentation de la Vierge ont prospéré en Occident. Lors de votre visite, ne manquez pas la mosaïque de Moïse guidant les Juifs d’Égypte dans la nef ainsi que la représentation du couronnement de Marie de l’artiste Jacopo Torriti située dans l’abside. 
Couronnement de la Vierge Marie




Au-dessous de cette scène est représentée l’adoration des mages. Jésus est assis sur un trône, auréolé et entouré de quatre anges. De part et d’autre du trône sont assises la Vierge, à gauche, toujours vêtue à la manière impériale, et à droite une femme voilée de bleu, peut-être sainte Anne.




Au centre un tabernacle de bronze doré soutenu par des anges surmonte une chapelle souterraine contenant les reliques de la crèche de Bethléem, ainsi que la statue de Pie IX (crypte).

Statue de Pie IX et les reliques de la crèche.  "Les reliques les plus précieuses de Sainte-Marie-Majeure sont des fragments de la crèche ou du berceau utilisé pour tenir Jésus-Christ quand il est né. Ceux-ci sont conservés dans un reliquaire de cristal dans Crypte de la Nativité". 

Il y a également les deux chapelles qui méritent votre attention. La première en forme de croix grecque, dite chapelle Sixtine abrite le tombeau du Pape Sixte Quint (représenté agenouillé) et de Pie V (trônant).
La chapelle Sixtime
Au centre un tabernacle de bronze doré soutenu par des anges surmonte une chapelle souterraine contenant les reliques de la crèche de Bethléem


La seconde chapelle dite Pauline, abrite le tombeau de Paul V et de Clément VIII

Le superbe plafond à caissons est du XVème siècle et a été doré grâce à l'or des Amériques, don du roi d'Espagne.


Voici quelques superbes pavements.
 

 

Voici la Porte Sainte, qui est seulement ouverte pendant une année jubilaire (une fois tous les vingt-cinq ans).


 



Quelques photos supplémentaires pour le plaisir.

Je me suis régalée. Magnifique Basilique, et quel travail.

Maintenant direction la Basilique Saint-Jean-de-Latran.



Basilique Saint-Jean-de-Latran


La façade blanche est surmontée de 15 statues blanches de 7 m de haut qui se voient de loin.  
On remarque ces pointes blanches.  Le fronton triangulaire est classique avec des balustres et deux portiques. Cinq grandes arcades correspondent aux cinq nefs, ainsi que les 5 portes. 

Saint Jean Latran a été construite sur la colline du Latran. Il s’agit de l’église de l’évêque de Rome (qui n’est donc pas Saint Pierre de Rome). Cette basilique et son palais attenant ont été la résidence des papes sur plusieurs siècles. 
Historiquement, en 324, une première basilique est consacrée sur ces lieux. Il s’agit alors de la plus importante église chrétienne. Elle avait alors une forme rectangulaire. En 896, un tremblement de terre détruisit la basilique, mais elle fut reconstruite au 10ème siècle. Au 14ème siècle, un incendie et de nouveaux tremblements de terre l’endommagèrent de nouveau.  A chaque fois, elle fut restaurée.

L’église actuelle date du 17ème siècle, le plafond qui datait du 14ème siècle a été préservé, mais le reste de l’édifice a été restauré. Les dimensions actuelles correspondent aux dimensions d’origine. L’entrée de l’église est gratuite. Comme pour l’ensemble des autres édifices, je vous invite à venir tôt et en dehors des offices (les visites sont alors interdites)
                     

                         
La porte centrale en bronze qui date de          
l'antiquité, puisqu'elle provient du Sénat    
romain.                                                                                    











La porte latérale droite, est la porte  Sainte  qui  n'est ouverte que les années Saintes.


Lorsque vous arrivez sur le portail à l’entrée de la basilique du Latran, vous verrez deux clefs. Elles rappellent, entre autres la célèbre phrase : « Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux ».  Les clefs sont le symbole du pouvoir temporel et spirituel du pape.








La basilique du Latran est splendide. Lorsque vous pénétrez à l’intérieur vous êtes surpris par l'immensité des lieux, par la beauté du plafond et le marbre au sol. 

Et toujours ce superbe sol, de style pavement découpé (marqueterie de marbre) a été conservé et date du XVème siècle.  

 

De même, le plafond en bois sculpté et doré du XVIème siècle a été conservé (également plafond à caissons).
Superbe.






Un travail de modernisation pour transformer l'intérieur médiéval en baroque. Ainsi, le nombre d'arcades de la nef passa de 14 à 5, les espaces comblés étant remplacés par de larges niches abritant les statues monumentales des 12 apôtres.






A la croisée du transept vous trouverez l'autel papal et son baldaquin du XIVème siècle.
Cet autel gothique est réservé au Pape, évêque de Rome à Saint Jean de Latran. Le baldaquin est supporté par des colonnes et contient deux bustes reliquaires avec les crânes de Saint Paul et de Saint Pierre.























Le transept de Saint Jean de Latran a gardé une grande partie de sa décoration du XVIème siècle avec des fresques présentant entre autre la fondation de la basilique.
L'abside est décorée d'une très belle mosaïque du IVème siècle mais largement refaite au XIIIème siècle. La mosaïque est chargée de symboles : le visage du Christ est placé au-dessus d'une croix sur laquelle coulent les eaux du baptême. Ce flot se divise en 4 fleuves symbolisant les évangiles irriguant la Terre. Marie et Saint Jean sont de part et d'autre de la croix.
De l'autre côté de la rue, près du palais du Latran, vous trouverez le bâtiment contenant «l'Escalier Saint (Scala Santa) ».

L'Escalier Saint a été ramené de Jérusalem par Sainte Hélène, la mère de Constantin. Cet escalier aurait été celui du palais de Ponce Pilate, que le Christ aurait gravi avant sa mort.
Il est de tradition de le gravir à genoux.

Cette escalier mène à l'ancienne chapelle des Papes (Sancta Sanctorum) qui contient de très précieuses reliques dont une icône du Christ dite achiropite (non faite par la main de l'homme, faite par un ange).


Après cette magnifique et intéressante visite de cette basilique, visite libre à l'extérieur.
Voici quelques photos des termes de Rome (thermes de caracalla)


Les Thermes de Caracalla sont un des exemples les plus grandioses des thermes impériaux, dont une grande partie de la structure est conservée. Ils furent voulus par l'empereur Caracalla, construits entre  212 et 217.
Polemio Silvio, au Vème siècle, les décrivait comme une des sept merveilles de Rome, ils étaient célèbres pour la richesse de leur décoration et des œuvres d’art qui les ornaient. Les Thermes de Caracalla pouvaient accueillir plus que 1.500 personnes. Mesurant avec ses murs extérieurs 337 mètres x 328, et le seul corps central 220 mètres x 114. Nous les avons vu que de l'extérieur. 




Elles avaient l'air vraiment grandioses.
Direction le centre ville. 



  Fontaine du Triton





 La fontaine Neptune


























Le Cheval et le Lion au pied de la grotte de la Fontaine des quatre fleuves
 
La fontaine comprend en son centre un obélisque inséré dans une grotte de rocaille évidée sur laquelle se tiennent les quatre allégories des fleuves (connus à l'époque :  Danube, Rio de la Plata, Gange, Nil).

La fontaine aux abeilles


Quelques mois après la création de la fontaine du Triton, le 6 avril 1644, le pape Urbain VIII Barberini a commandé à Gian Lorenzo Bernini la construction d'une petite fontaine, pour un usage public. L'œuvre a été réalisée la même année, et en l'honneur du client, l'artiste a représenté sur la fontaine des abeilles, symbole héraldique de la famille du souverain pontife.
Après ce moment de détente, direction le Colisée + L'arche de Constantin.

L'ARCHE DE CONSTANTIN

L’Arc de Constantin a été érigé en l’an 315 pour commémorer la victoire de Constantin le Grand durant la bataille du Pont Milvius. Il se situe entre le Colisée et le Mont Palatin. Ce très bel arc de triomphe, à trois arches est richement décoré, décorations provenant, pour la plupart, d'autres monuments.
Sculptures de l'Arc de Constantin
Les sculptures qui le décorent proviennent pour la plupart de monuments plus anciens, de l'époque des Empereurs Trajan, Hadrien et Marc-Aurèle.
Les éléments spécifiques de l'Arc se réduisent aux frises sous les médaillons, leur qualité artistique n'est pas à la hauteur des autres éléments du monument. Elles décrivent la lutte de Constantin contre Maxence.
Les huit bas-reliefs en haut du bâtiment proviennent d'un Arc qui était dédié au Triomphe de Marc-Aurèle (174).

Les bases des colonnes sont également dotées de sculptures avec en particulier des représentations de soldats Romains et de barbares.


Arc de Constantin côté Sud au-dessus de l'arche de gauche
"Les sculptures représentent des scènes sur le thème de la Guerre, plus particulièrement celles de l'Empereur contre les tribus Germaniques. Ces combats ont en effet eu une importance considérable dans la première partie de son règne.

Sur la photo ci-contre la sculpture de gauche montre la présentation d'un chef Barbare aux Romains".

La sculpture de droite montre la présentation de prisonniers à l'Empereur.





Au-dessus de l'arche de droite

"Sur la sculpture de droite l'Empereur harangue ses soldats.

La sculpture de gauche montre une scène de sacrifice.

Les huit statues de Barbares au-dessus des colonnes proviennent également d'un monument de l'époque de Trajan.

Les quatre côté sud représentent des Daces (grec)".






Quelques photos de l'arche de côté et de l'arrière.
 





 Le Colisée

De récentes découvertes suggèrent que le bâtiment aurait été financé par la campagne de Judée, et en particulier par le pillage du temple de Jérusalem.

Si le Colisée est en partie détruit aujourd'hui, ce n'est pas à cause de l'usure du temps.

En effet, même si les tremblements de terre ont quelque peu endommagé le bâtiment, il a surtout servi pour de nouvelles constructions dès le moyen-âge.

Ainsi, la basilique Saint-Pierre a par exemple hérité de ses pierres. 


Histoire du Colisée

« L’amphithéâtre était destiné à abriter les combats de gladiateurs

Ce n’est qu’au Moyen Age que le bâtiment prît son nom actuel de Colisée, en raison de sa proximité avec une statue colossale de Néron.

Si les théâtres et les temples romains s’éloignent peu de leurs précurseurs grecs, les arènes - dont le Colisée est l’exemple le plus abouti – sont tout à fait novateurs dans l’histoire de l’art.

Le gigantesque chantier débuta en 72 de notre ère, et ce sont les fils  de Vespasien – Titus puis Domitien– qui achevèrent sa construction. 

Son inauguration en 80 fût le prétexte à des Jeux grandioses, étalés sur cent jours, qui causèrent la mort de 5 000 fauves et de 2 000 gladiateurs.



Il pouvait accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs. Il servit pendant près de 500 ans principalement pour les combats de gladiateurs, mais aussi pour d'autres spectacles publics, comme des simulacres de batailles navales (des naumachies), des exécutions publiques, des chasses d'animaux sauvages, des reconstitutions de batailles célèbres et des drames basés sur la mythologie. 

Le bâtiment a finalement cessé d'être utilisé au cours du haut Moyen Âge. Il a plus tard été réutilisé pour des buts variés tels que des habitations, des ateliers d'artisans, le siège d'un ordre religieux, une forteresse, une carrière et un sanctuaire chrétien ».


Depuis 2013, c'est un chantier colossal et minutieux qui a débuté dans la capitale Italienne. Plus que le poids des années, ce sont surtout les affronts de la pollution que le Colisée subit depuis l'ère moderne. Sa pierre blanche s'est peu à peu teintée de gris. Aujourd'hui le théâtre romain bénéficie des meilleures techniques archéologiques pour une restauration peu invasive et pérenne. Pour assurer une restauration complète, le Colisée de Rome s'est recouvert d'une robe métallique. Des échafaudages entourent le théâtre romain sur ses 23 étages de hauteur.  
C'est le célèbre chausseur de luxe "Tod's" qui sponsorise cette restauration avec 25 millions d'euros consacrés au lifting du Colisée.


Pendant toute la durée des travaux, le monument restera ouvert au public. Officiellement, le chantier devrait s'achever le 2 mars 2016. 
Les restaurateurs ont procédé en plusieurs étapes : nettoyage de la pierre noircie par la pollution, ou, rongés par l’érosion, colmatage des fissures et brèches, remplacement des barrières métalliques obturant les arches du rez-de-chaussée etc.





 






Après cette visite très intéressante du Colisée, direction vers le Forum Romain.



Située dans une dépression marécageuse, la zone est asséchée dès le VIème siècle avant JC pendant le règne du Roi Tarquinus Priscus. En effet, les collines alentours s’étaient progressivement peuplées, faisant de cette zone inhospitalière, un lieu central. Les premiers bâtiments publics y sont alors construits et le forum deviendra rapidement le centre religieux, politique et judiciaire de la ville de Rome. Se trouveront ici entre autres, le sénat (Curie), la tribune aux harangues (tribunes qui servent aux magistrats et aux orateurs pour s'adresser aux assemblées et à la foule), le temple de Saturne, de Castor et Pollux, de la Concorde et plusieurs basiliques (ayant un rôle commercial et judiciaire)…
La période d’expansion du Forum romain se fait essentiellement pendant la République romaine, de la fin des guerres puniques (IIème siècle avant JC), jusqu’à Jules César qui décide la construction de nouveaux forums, celui-ci étant devenu trop petit pour Rome, dorénavant centre d’un vaste empire. Le Forum Romain deviendra alors un lieu à la gloire des Empereurs avec la construction de temples dédiés (tel celui de César Divinisé) et d’arcs de triomphe.
Laissé à l’abandon à la chute de l’empire, le Forum Romain se retrouve enseveli par une épaisse couche de terre, avant d’être malheureusement utilisé comme carrière de pierre pour les constructions de la ville.









En pénétrant dans le forum depuis le Capitole, vous pourrez découvrir, entre autres :

L’arc de Septime Sévère : bien conservé, cet imposant arc de triomphe de 23 m de large pour 21 de haut a été construit par le Sénat et le peuple de Rome en l’honneur des 10 ans de règne de l’empereur Septime Sévère et de ses deux fils, Caracalla et Geta. A la mort de l’empereur, Caracalla fit assassiner son frère et en effaça le nom de tous les monuments !


L’arc de Septime Sévère est orné de bas-reliefs évoquant les guerres menées par l’empereur contre les Parthes. Les bas-reliefs les mieux conservés sont ceux des Victoires ailées avec trophées, des prisonniers Parthes avec des soldats romains ainsi que quelques scènes de bataille.



Après l’arc de triomphe, sur la gauche, le bâtiment de briques abritait la Curie (Sénat). Reconstruit suite à un incendie au IIIème siècle, il a par la suite abrité une église avant d’être restauré au XXème siècle. A l’origine, la Curie était recouverte de Marbre et de stuc. Les portes de bronze sont des copies, les originales ayant été utilisées à Saint Jean de Latran.

A l’intérieur sont exposés des bas-reliefs, provenant des Rostres (tribunes aux harangues). La générosité de l’Empereur Trajan est à l’honneur, le premier bas-relief commémore la création d’un prêt avantageux et le second l’effacement des dettes fiscales, et les registres brûlés devant l’empereur.


En continuant sur cette voie, qui est la fameuse voie Sacrée, vous apercevrez sur la gauche les restes de la basilique Aemilia et sur la droite les trois colonnes, vestiges du temple des Dioscures.





Le temple de Romulus (le fils de l’Empereur Maxence). Les grandes portes de bronze entourées des colonnes de porphyre datent du IVème siècle.


Matinée bien chargée. Maintenant, nous nous dirigeons vers le restaurant, puis petit détour pour voir le Capitole de l'extérieur.

La place du Capitole est située sur l'une des 7 collines de Rome, elle a été le cœur religieux (temple de Jupiter, Junon et Minerve) et politique de la Rome antique. Le rôle politique de la place du capitole est demeuré par la suite, devenant le siège du gouvernement de la ville.


L'aspect actuel de cette magnifique place trapézoïde est du à Michel-Ange, qui en a dessiné les plans en 1536 à la demande du Pape Paul III, qui souhaitait une place digne de la ville et pouvant accueillir les grands de l'époque.








La place du capitole est ornée d'un dallage géométrique et d'une statue antique de Marc-Aurèle qui trône en son centre (l'original est exposé dans le musée du Capitole).

Pendant longtemps cette statue a été confondue avec celle de Constantin, premier empereur chrétien, ce qui lui a permis d'échapper à la destruction et d'être ainsi la seule statue équestre qui nous soit parvenue....



Nous avons visité le Vatican, toute une journée. Je n'ai pas pris de photos, pas le droit. Le Vatican est superbe, beaucoup de mosaïque et la chapelle sixtine, "peinture du plafond et des murs latéraux" et vraie beauté. 
Que dire de la chapelle sixtine. Son nom lui vient du Pape Sixte IV qui la fit aménager, mais la réalisation des fresques se poursuivit pendant plus de 50 ans par plusieurs artistes. Cette chapelle, utilisée pour les messes privées des Papes est aussi le lieu où se réunissent les conclaves chargés de l'élection des Papes. 
Le plafond est réalisé par Michel-Ange. Il suggéra au Pape Jules II la réalisation d'une œuvre ambitieuse. Il réalise ainsi neuf panneaux au centre de la voûte sur le thème de la création, Adam et Ève et Moïse.
Dommage pas de photos.
J'ai passé une excellente journée, et j'ai particulièrement aimé être dans la petite chapelle. Je m'y sentais bien. J'y serais bien restée pendant des heures.

Le lendemain direction Capri en passant par Sorrente.

SORRENTE

La ville de Sorrente est la ville principale de cette péninsule remarquable, elle est située sur une falaise escarpée qui s’avance vers la Méditerranée avec l’île de Capri au large ! Magnifique !!


Sorrente était déjà très fréquentée à l’époque romaine et ajoutez à cela un microclimat exceptionnel qui donne une nature généreuse en oliviers, orangers et les meilleurs citrons d’Italie (d’où la fabrique du délicieux limoncello).





Le port pittoresque de Marina Grande qu’on peut rejoindre en 20 mn à partir de la place Vittoria, très charmant et authentique  avec pas mal d’excellents restaurants. Je vous conseille la balade au coucher du soleil avec les pêcheurs réparant leurs filets.






Nous nous dirigeons vers l'hôtel sur la colline de Santa Agata.
Magnifique hôtel ainsi que son jardin.

 


 
Après cette petite balade dans le jardin, direction le restaurant de l'hôtel pour dîner. Demain petite visite de la ville de Sorrente avant d'embarquer pour l'ïle de Capri.
L’Eglise San Francesco avec son cloître très fleurie

Le cloître de San Francesco est situé dans une belle position de Sorrente, près de la place Sant’Antonino et des jardins publics de la ville, qui surplombent le magnifique golfe de Naples. Le cloître a trois sections principales : le monastère, l’église et le cloître. 
Le cloître a différents styles architecturaux sur plusieurs siècles, avec des voutes sur les côtés du portique. Pendant l’été, le cloître accueille des événements, généralement des concerts de musique classique.
Vu de l'extérieur le magnifique porche de la cathédrale de Sorrente.



               Centre historique de Sorrente

Direction vers le port pittoresque de Marina Grande qu'on peut rejoindre en 20 mn à partir de la place Vittoria. Très charmant et authentique avec pas mal de restaurants. Je vous conseille la balade au coucher du soleil avec les pêcheurs réparant leurs filets.




Départ du port, où nous prenons le ferry  qui nous amène sur l’île. 

Au bout de 20 mn de traversée, nous voilà arrivée. La magie s'opère petit à petit. 




CAPRI




Nous débarquons et tout de suite, nous commençons la montée. Il fait beau et déjà très chaud. Nous apercevons les 3 rochers que nous verrons mieux du jardin d'Auguste.

Les jardins débordent de couleurs, les gens mangent et boivent des choses exquises au pied des murs colorés et dans le dédale des petites rues. 


La mer est d'un bleu profond, joyeux, lourd de promesses. L'été est sans fin, car Capri ne connaît jamais le gel, jamais rien ne vient fendiller l'écorce épineuse de ses figuiers de barbarie...Une idée du bonheur. 
Capri, plus que jamais. C'est une véritable merveille de six kilomètres sur trois, une île secrète, où on ne se déplace qu'à pied, au rythme lent des découvertes, entortillé dans mille impasses et passages clandestins.




 

Nous nous dirigeons vers le jardin d'Auguste, et en passant un magasin je prends des alambics. Comme Grasse, Capri est un haut lieu de la création de parfum.
Le jardin d'Auguste est le lieu idéal pour une balade romantique et tranquille sur l'île de Capri. Aménagés sur des terrasses construites dans les années Trente en surplomb de la mer, ces jardins aux parfums de la Méditerranée offrent des panoramas d'exceptions: on peut voir, au large, les Faraglioni, les trois rochers symbole de l'île.

Ce parc est dédié à la mémoire du célèbre empereur romain qui aurait échangé Ischia, pourtant beaucoup plus grande, pour Capri.

Panorama magnifique depuis la terrasse sur la mer, vue sur les formations rocheuses détachés des côtes.
Après cette visite, direction vers la villa San Michèle et profiter du panorama magnifique de puis cette villa et depuis différents points de vue d'Anacapri. 
Voici quelques photos prise sur le chemin de la villa.



Cette villa fut construite par Axel MUNTHE, un médecin suédois philanthrope qui, fasciné par la beauté de Capri, y séjourna à de nombreuses reprises et fit élever la villa Saint-Michel. Il s’y entoura d’antiquités, vestiges découverts pour la plupart sur place, dont un buste de Tibère et un Hermès au repos, qui nous rappellent combien les empereurs romains aimèrent cette île.






Afin de protéger les oiseaux migrateurs de Capri, qui risquaient à l'époque l'extermination en raison d'une chasse aveugle, Axel Munthe décida d'acquérir le terrain sur lequel se trouve le Mont Barbarossa afin d'offrir aux oiseaux migrateurs une zone protégée ; il soutenait en effet que Capri constituait un concert pour les amateurs d'oiseaux.
La loggia traverse des pergolas et des colonnes pour atteindre un point de vue circulaire qui donne sur la baie de Naples.
On y voit des fragments de sarcophages, des bustes, des pavés romains, du marbre et des colonnes. Dans le jardin il y a une tombe grecque et un sphinx en granit qui surplombe toute
la baie de Naples.



Voici le plan de la Villa San Michele, on distingue bien l'allée de pergola, le jardin, le parc et la maison.
Direction le restaurant après cette visite très intéressante. 
Et maintenant, pour terminer cette superbe journée, le tour de l’île en bateau. Le meilleur moyen à mes yeux de saisir la diversité de l’île et le découpage de la côte. Végétation très luxuriante, beaucoup de grottes. Les grottes blanches, verte, du corail... les couleurs magnifiques et la dentelle du rocher...
Grotte aux corails
Grotte blanche ou grotte de la Vierge
Grotte blanche ou grotte de la Vierge
Grotte verte


Grotte verte que l'on voit mieux ici






Un peu d'histoire avant de quitter ce superbe endroit.
« Dans les années qui suivirent la bataille d’Actium (31 av. J.-C.), Octavien, particulièrement frappé par l’île, en fit sa propriété privée, donnant en échange aux Napolitains l’île d’Ischia et entreprenant sur le territoire de nombreuses constructions.
L’île resta le séjour privilégié de l’empereur jusqu’à sa mort, en l’an 14 après. J.-C., mais il n’en fit jamais sa  résidence permanente.
La tradition antique fait état du lien étroit qu’Auguste sut créer et entretenir avec l’île, avec ses habitants et ses traditions.
Contrairement à Auguste, son successeur Tibère fit de Capri sa demeure permanente de 27 à 37 après. J.-C.,  année de sa mort survenue à Misène.

Tacite écrit qu'il y avait 12 villas impériales à Capri, dont la Villa Jovis. Un regret, ne pas avoir eu le temps  d'aller jusque-là visiter le site de cette villa ! »

L’arc naturel, les rochers des Faraglioni, Un derniers saluts aux statuettes et il est temps de regagner Sorrente... Direction l'hôtel. Demain on attaque Pompeï.

POMPEÏ

Passionnée d'histoire, d'anciennes civilisation ou férus de connaissance, cette destination est pour moi mais également pour vous.
Nous commençons à déambuler dans ces rues qui datent de plus de 2000 ans. Progressivement, on se rend compte de la chance qu'on a d'être ici et de pouvoir faire un saut aussi gigantesque dans le temps. Il reste encore de nombreuses maisons, des rues quasi intactes, des amphores, des peintures, des mosaïques...


A chaque coin de rue, nous sommes émerveillés de constater que malgré les épreuves du temps, il reste de nombreuses choses à voir.



Malheureusement, nous avons aussi pu remarquer que la "rénovation" du site comportait beaucoup de ciment. Cela n'enlève en rien à la beauté du site bien évidemment. Nous continuons à déambuler dans les ruelles où nous tombons sur Le Jardin des Fugitifs. Derrière une vitre en verre, des hommes, femmes et enfants sont présents. Ces personnes sont mortes suite à l'éruption du Vésuve il y a un peu moins de 2000 ans. Ils sont figés et nous, derrière la vitre, sommes aussi figés qu'eux. Les corps pétrifiés devant nous ressemblent à de la pierre. L'éruption du Vésuve en 79 ap.JC a entraîné une nuée ardente. Les corps seraient donc morts en une fraction de seconde, brûlés, sans même avoir le temps de comprendre ce qu'il se passait. Après ça, des cendres sont tombées, recouvrant les corps et les laissant intacts. La plupart sont recroquevillés, une femme protège son enfant, un homme tente de se relever : bref, cette découverte est très impressionnante !
Nous continuons notre chemin et nous tombons sur le grand théâtre puis le petit théâtre. Le grand théâtre était destiné aux spectacles de plein air ; le petit théâtre quant à lui était couvert et environ mille spectateurs pouvaient assister à des représentations musicales ou théâtrales.  
Nous visitons de nombreuses maisons avec un nombre incalculable de mosaïques et de peintures. Il faut l'avouer, certaines peintures nous ont permis de passer un bon moment de rigolade.
 
Puis nous entrons dans le Lupanare (sorte de maisons closes de l'époque) où de nombreuses fresques à caractère sexuel sont représentées (là oui, on s'est bien marré !).
Nous continuons notre chemin et nous visitons l'intérieur des thermes avec le frigidarium, le tepidarium et le calidarium.

Il y a tellement de choses à voir qu'au final le temps passe très vite. J'ai aimé la visite, et je vous conseil de finir votre périple par le musée située juste à côté du site, où sont répertoriés tous les objets qui ont pu être sauvés de la lave, objets ayant tout de même environ 1932 ans.

Quelques photos supplémentaires pour le plaisir.
Passage piétons
Fontaine Neptune
Tuyaux en plomb sont à découvert. Ils courent parallèlement des 2 côtés des trottoirs


Rigole pour les rideaux des magasins

Rien n'est plus émouvant, peut-être, que de flâner dans les rues de Pompéi. On y sent partout palpiter la vie de la cité engloutie, toute bruissante de ses activités commerciales, résonnant du fracas des chars, des conducteurs pressés, des rires et des jeux des enfants, des conversations des femmes arrêtées à la fontaine...

Les rues étaient pavées de blocs de basalte. On peut encore y voir aujourd'hui les ornières laissées par les roues des chars. De larges trottoirs bordent les grandes rues commerçantes et mettent le promeneur ou le chaland à l'abri des chars et des charrettes. Des passages pour les piétons, faits de larges blocs de basalte espacés les uns des autres en fonction de la largeur d'essieu des chars, assurent une traversée à pied sec des uns sans entraver la circulation rapide des autres. Les roues des chars, cerclées de métal, ont laissé des traces profondes de leur passage dans la chaussée de calcaire.

Le rebord surélevé du trottoir, devant la porte d'une maison, à droite, permettait au propriétaire de descendre plus aisément de son char...
Remarquez, au premier plan, à gauche, une évacuation d'eau couverte et, au fond, une fontaine publique.
Une enseigne de marchand de vin à Pompéï
Un aigle sculpté sur le château d'eau d'une fontaine

Maintenant hôtel et demain direction Florence

FLORENCE


La ville de Florence est donc un merveilleux mélange des plus grands sites architecturaux, historiques et culturels parmi les plus incroyables d’Italie. Il n’existe que peu de villes comme Florence, où l’on découvre autant en un espace relativement réduit. C’est une ville où les musées, les édifices religieux et les lieux pour flâner sont suffisamment importants pour satisfaire des dizaines de séjour dans la ville, puisque les découvertes y sont toujours différentes. Pour un regard riche sur l’histoire de l’Italie, il faudra indéniablement se rendre à Florence.
Le fleuve Arno est indissociable de la ville et surtout des quais de Florence et n'oublions pas qu'il coule sous le ponte vecchio.
 Quelques photos prises en nous dirigeant vers la place de Santa Croce.
La place Santa Croce (Ste Croix) est l'une des places historiques de Florence, qui est un lieu prisée de la jeunesse florentine, qui, les beaux jours arrivants, aiment à y passer des heures pendant leur soirée.
Le Palais de l'Antella dont la façade est décorée de fresques datant du début du 17ème siècle





Cette  place de Sainte-Croix, l'une des plus anciennes et des plus nobles de la ville, a conservé plusieurs de ses vieilles demeures.


Direction vers le Pont de Vecchio, qui surplombe le fleuve Arno, est lui aussi un incontournable d’une visite à Florence. Si le temps s’y prête, vous pourrez largement goûter aux spécialités culinaires italiennes dans l’une des terrasses des restaurants qui bordent le fleuve.



Le Ponte Vecchio (vieux pont, en italien) est un pont « rue piétonne » et « galerie marchande le plus ancien » (6 siècle), le plus célèbre et le plus touristique de la ville de Florence, dont il est un des emblèmes. Haut lieu de la joaillerie et orfèvrerie de luxe de la ville et de l'Italie, il traverse le fleuve Arno à son point le plus étroit, presque en face de la Galerie des Offices, entre l'Oltrarno et le Lungarno des rives gauche et droite. Ce pont couvert est soutenu par trois arcs, dont le plus grand mesure 30 m et les deux autres 27 m.

Un peu d'histoire : Sa première construction en bois remonte à l'Empire romain. Détruit en 1333 par une crue, le pont est reconstruit en pierre en 1345 par les artiste et architecte Taddeo Gaddi et Neri di Fioravante, suivant les sources. Pour contenir l'Arno on construit des quais maçonnés. Ses boutiques étaient initialement occupées par des bouchers, des tripiers et des tanneurs, bientôt remplacées, en 1593, par la volonté de Ferdinand Ier de Médicis qui n'en supportait pas les odeurs fétides, par celles des joailliers et bijoutiers. Au XVIIe siècle, ont été ajoutés l’arrière-salle soutenue par des crochets, supports qui ont permis la construction en surplomb des arrière-boutiques.

Le Corridor de Vasari fut construit en 1565, avec ses trois arches centrales. Grâce à lui, les Médicis, depuis Cosme Ier, pouvaient circuler sans danger, donc sans escorte, entre le Palazzo Vecchio, la Galerie des Offices.



Nous retournons vers le centre ville en passant par des ruelles pour aller voir la cathédrale Santa Maria del flor (Ste Marie de la Fleur).









Ce fut à la fin du XIIIème siècle que le Conseil de la Ville (Priorat) prit la décision de remplacer la vieille cathédrale Santa Reparata (Vierge martyre morte en 250 apr. J.-C. à l’âge de 15 ans) par un bâtiment digne de Florence, à l’imitation de Sienne et de Pise. Le projet fut confié à l’architecte Arnolfo di Cambio, mais à sa mort en 1302 le chantier était à peine commencé.
En 1334 Giotto reprit le chantier, mais se consacra essentiellement au campanile. Plusieurs architectes lui succédèrent achevant les nefs et le tambour de la coupole. L’élévation de celle-ci restait sans solution jusqu’à l’intervention de Filipino Brunelleschi en 1423. Il opta pour une coupole à double calottes, une interne en arêtes de poisson et anneaux autoportants et une externe très légère.
Les travaux furent terminés en 1436 mais la lanterne couronnant la coupole ne fut mise en place qu’en 1461.
La façade, est, quoi qu’on en dise, digne d’intérêt. Les marbres de couleurs, la mosaïque, les nombreuses statues donnent une impression de puissance, mais sans lourdeur.
Les portes de bronze méritent, elles aussi, l’attention.
Faites le tour de la cathédrale en partant de la gauche pour apprécier son volume de marbres blanc, vert et rose, ainsi que les fenêtres et les portes pour leurs sculptures.
Le tympan de la porte della Mandorla (porte de la Mandorle) représente l’assomption de la Vierge.
Ne vous étonnez pas de voir la base de la coupole qui, pour un problème esthétique, laisse la brique à nu, suite aux railleries de Michel Ange trouvant qu’une première galerie ressemblait à « une cage à grillon ».

Le campanile dessiné par Giotto mais achevé par Francesco Talenti. Il est décoré de bas-reliefs et de statues, œuvres des plus grands maîtres de la Renaissance, les originaux se trouvent au musée du Duomo. Les 28 panneaux hexagonaux d’Andrea Pisano et Luca della Robbia illustrent la création et diverses activités humaines. L’accès au sommet (414 marches) offre une vue remarquable sur Florence.


 
A l'intérieur de la cathédrale, on est frappé par l'ampleur de la nef mais aussi par sa sévérité. Les voûtes sont ogivales et les arcades divisent la nef et les deux bas-côtés.
L'intérieur de la coupole est recouverte de fresques dues à Vasari et à Zuccari (photos ci-dessous). 



La voûte de la nef principale atteint une hauteur de 46 m, et les voûtes des bas-côtés ont 30 m de hauteur. La croix qui surmonte le dôme s'élève à 119 m au-dessus du sol; cette coupole n'a pas moins de 42 m de diamètre. L'ensemble de l'édifice, vu de l'extérieur, surtout en se plaçant au Sud-Est, produit l'effet le plus imposant.
Après cette magnifique, visite nous retournons tranquillement au car. 


Demain nous faisons Pise.

PISE
Étape incontournable de votre séjour en Toscane, vous pourrez visiter Pise aisément en une journée voir même en une demi-journée, si vous visitez uniquement la Piazza dei Miracoli. Voici nos conseils et informations pour ne rien manquer de votre visite à Pise.

La Piazza dei Miracoli « Place des Miracles » est le centre artistique et touristique le plus important de Pise. C’est sur cette place que se trouve la Tour de Pise, la cathédrale (il Duomo), le baptistère, le cimetière monumental et le musée de l’Opera del Duomo. Toutefois, tous ces monuments sont payants.
En premier lieu, le baptistère Saint-Jean
Le premier bâtiment en arrivant du Sud est le baptistère Saint-Jean de Pise (Battistero di San Giovanni). Ce grand cylindre est entouré d’arcades sur colonnes. De plus, il est construit en marbre blanc bordé de gris. Sa construction a commencé en 1153 et s’est achevée non sans mal en 1363. Sa base est de style roman d'influences pisanes et lombardes puis gothique à partir du second étage.

A l'intérieur la chaire sculptée par Nicola Pisano en 1260, les fonts baptismaux de Guido da Como (1246) à bassins hexagonal. Les chœurs angéliques des mosaïques de la coupole du Baptistère Saint-Jean Baptiste. La coupole et son décor rappelle de façon spectaculaire le Panthéon de Rome, tandis que le plancher avec des motifs du Zodiac évoque l’art islamique, sur les murs il y a aussi des formes d’art qui remonte à l’art en Allemagne.
Nous avons eu la chance d'assister à des chants dans le baptistère, et c'était vraiment magnifique. La sonorité est sans pareil, nous l'entendions de partout. 20 minutes, trop court. Maintenant direction la cathédrale Notre Dame de l'Assomption.
La cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Pise, située en face du baptistère. Elle fût construite à partir de 1063 et terminée en 1118. Immense cathédrale de style Roman, elle abrite la grande mosaïque de l’abside représentant le Christ en majesté

Cette cathédrale est une des très rares à avoir 5 nefs. Sur la photo, on voit deux nefs à gauche, puis la nef centrale.


La chaire sculptée (œuvre majeure de la sculpture médiévale) par Giovanni Pisano entre 1302 et 1311, repose sur six colonnes de porphyre et cinq piliers, représentant des figures allégoriques et religieuses.






La Tour de Pise, majestueuse…
Evidemment, devant la cathédrale, se trouve la fameuse la Tour de Pise qui est en réalité le campanile de la cathédrale. Inclinée de 3,99° vers le Sud, cette tour est l’un des symboles de la Toscane. C'est un véritable joyau.
La Tour de Pise est de nouveau accessible au public depuis le 15 décembre 2001 par groupe d’une trentaine de personnes. 
Nous ne sommes pas montés en haut de la tour à cause du prix (18€) et surtout du monde. Le spectacle est avant tout dehors : prendre la tour en photo et surtout regarder les gens essayant de faire les photos les plus originales possibles (pas facile!). D’ailleurs, il est très agréable de s’allonger dans le parc et de contempler la magnifique Place des Miracles. 
Si vous souhaitez monter dans la Tour, je vous conseille de réserver sur internet où vous pourrez choisir un horaire et ainsi ne pas faire la queue.

Après cette magnifique journée, retour en France, en passant par la ville de Grasse.
J'espère que cela vous donnera envie d'y aller.

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