Située dans le nord des Deux-Sèvres, tout près de la Vendée, habitée par environ 2000 personnes, cette commune est dotée sur le "site de Pitié", d'un calvaire installé au devant de la Basilique Notre-Dame de Pitié. Ce site, chaque année, est envahi de nombreux pèlerins durant le mois de Septembre.
Difficile de se détacher du calvaire, c'est un endroit magnifique.
Dans le soubassement existe une chapelle bâtie à l'emplacement exact où Monseigneur Pie célébra la messe du jubilé de 1856. Celle-ci est surmontée d'une croix haute de 15 mètres et d'une statue de l'archange Saint-Michel écrasant le dragon.
L'abbé Laurentin, curé de cette paroisse prit l'initiative de faire bâtir, en granit, ce calvaire dont la première pierre a été posée le 14 Septembre 1865 par un entrepreneur de Parthenay : Louis Raynaud. L'autel fut béni par Monseigneur Pie en 1867, alors qu'il n'était pas encore terminé.
14 pilastres de granit, à intervalles réguliers sont disposés représentant le chemin de croix.
Au pied du calvaire, 14 statues de granit . Elles sont toutes de la hauteur d'un homme et magnifiquement sculptées.
Saint Matthieu et Saint Luc |
Saint Pierre et Jésus |
Saint Paul et Saint Marc |
Saint Jean et Marie Madeleine |
Saint Antoine le Grand et Saint Roch |
Saint Michel |
La Basilique Notre-Dame de Pitié est dédiée à Marie.
Son histoire est surprenante. En voici un résumé. En labourant son champ, un paysan aurait trouvé dans les restes d'une muraille une statue de Marie tenant sur ses genoux, le corps de son fils mort. Il la porta à l'église paroissiale, mais par 3 fois, elle fut retrouvée sur le plateau où elle avait été découverte. Une voix disant "Pitié ! Pitié!" se propageait parmi la foule qui constatait à chaque fois ce fait. Une chapelle fut alors élevée pour abriter la statue. Elle sera partiellement détruite pendant la guerre de Vendée. La statue porte d'ailleurs des traces de coups de sabre. L'abbé Laurentin la fera reconstruire en l'agrandissant, puisque les pèlerins étaient de plus en plus nombreux. En 1888, il entama ce nouvel édifice, la Basilique, qui fut repris par son successeur l'abbé Mathé en 1889.
Saint Laurent |
Sainte Apoline |
Quelques vitraux et mosaïques :
Entre 1853 et 1887, l'abbé Laurentin entreprend la reconstruction de l'édifice, celui-ci ayant subi depuis l'an 808 les guerres de religion et la guerre de Vendée. A l'intérieur, on y retrouve ce saint, un christ en croix du 18ème siècle, une vierge souriante, un tableau représentant son martyre qui devait être une pièce d'un ancien rétable.
Saint Laurent :
Des vitraux et des statues :
Une petite touche légendaire :
Si vous empruntez la route face à la Basilique et au calvaire, vous aboutirez à la croix de Jérusalem (celle-ci est comprise dans un parcours de 10kms qui permet de retrouver 19 croix des chemins chapelais). En face d'elle, caché par les arbres, le rocher du "pas de la vierge" ou des "griffes du diable" sur lequel la Vierge et le Diable se seraient affrontés, selon la légende.
Ce rocher de granit de 135 mètres de circonférence est sur le chemin des pèlerins. Au centre, l'emprunte d'un pas, celui de la Vierge. Le diable, dans sa défaite, aurait griffé le rocher.
Renseignement supplémentaire :
En cette fin d'année, il a été difficile de trouver un resto. La seule boulangerie du coin a comblé notre appétit. Tant pas le goût que par la vue, l'odorat et l'accueil. Facile de la trouver, elle est sur la route de Bressuire (D748).
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