Jeu n°6 : 1 ville, 1 département, 1 région

Pour répondre à ce jeu, notre moteur de recherche (1 mot = 1 article) et internet peuvent vous aider.

1) Lors de nos aventures, nous avons découvert plusieurs villes. Quelques-unes sont indiquées sous la carte qui ne vous servira que de repère. Pouvez-vous retrouver leurs départements et leurs régions  ?

2) Cette année, quelques projets ont été repoussés en raison du confinement. Mais nous nous y rendrons bien un jour. En attendant, avez-vous repéré les départements prévus cette année ?




Auxerre, Blaye, Bourges, Brioude, Chartres, Chauvigny, Confolens, Gaillac, La Chapelle St Laurent, Les Lucs sur Boulogne, Maulévrier, Nantes, Périgueux, Saint-Malo, Sainte-Geneviève-des-Bois, Toulouse, Volvic

Les oubliés de l'histoire 39-45 en Deux-Sèvres

Un ami qui m'est très cher, m'a parlé d'un homme, un pasteur, qui serait mort dans la commune, lieu dit « Bois-Pineau » de Souvigné (Deux-Sèvres) en 1995. Il repose dans le cimetière. Cette personne s'appelle Marc JOSPIN, né en 1900 à Montredon-Labessonnié. 
Je me suis empressée de taper son nom, et voilà ce que j’ai découvert. Effectivement, c'est un homme d'exception. Comme beaucoup d'autres pasteurs des Deux-Sèvres qui contribuèrent à sauver des réfugiés venus se refaire une santé à la campagne. Venus d'ailleurs, leur refuge est orchestré par des mouvements de résistance et des organisations mises sur pied dans les milieux protestants, par les pasteurs : Pierre Fouchier*, qui prit une part active dans le réseau de sauvetage protestant des Juifs dont l’activité principale se situait à Bordeaux, Marc Jospin, Yann Roullet, Cramer, Casalis, Théodore Riebel, Durand qui les aident à franchir la ligne de démarcation, Auguste Encrevé,  Franck Hervé, etc. qui ont su alerter leurs paroissiens, susciter un mouvement de solidarité et organiser l’hébergement au cœur de la population melloise ou du bocage.

Je vous relate donc celle du pasteur JOSPIN.
Marc JOSPIN, est le fils du pasteur de Vitré. Après des études à Saint-Nazaire et à Nantes, il servira d'interprète auprès des américains qui débarquent à Saint-Nazaire. EOR (Elève Officier de Réserve) à Saint-Maixent, il renonce à sa carrière militaire en 1922. Il intègre la faculté de théologie protestante de Paris. En 1925, il est nommé pasteur à Souvigné, puis de Vitré. 
De 1937 à 1939, il est pasteur au Pays-Bas. L'invasion de la Pologne en 39 par Hitler déclenche à la Seconde Guerre Mondiale. Le capitaine de réserve est mobilisé en France, et prend part à « la drôle de guerre ». Là va commencer sa vie de résistant. 
Marc Jospin va vivre les cinq années sombres de l'occupation, en « multipliant les activités et se dévouant corps et âme » à sauver des hommes, des enfants et des familles pourchassés et persécutés. « Il sauve ainsi 48 enfants juifs envoyés par la Cimade*, qu'il a recueillis au presbytère, avant de les confier à des familles protestantes sûres de la région ». Il aide également les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO). 
Il contribue à nourrir les effectifs des maquis. Marc Jospin résiste également par écrit sous le pseudonyme du « Capitaine Montredon »
Il est rédacteur en chef du journal de Lezay " La Fraternité " (qui deviendra "  La Concorde " après la libération). Il y signe de nombreux articles où, sous couvert de religion, il s'en prend aux gouvernants de Vichy. 

Fin 1945, le résistant repart aux Pays-Bas, à Haarlem, puis à la Haye. La « reine Wilhelmine », elle-même résistante, a eu vent de l'attitude courageuse du pasteur, et l'a fait venir auprès d'elle, le nomme « Chapelain de la reine » en 1947. Distinction suprême, qu'il conservera auprès de la princesse Juliana. 

Après la mort de sa femme, et au terme d'une longue vie d'engagement, il revient dans son cher Poitou à Bois-Pineau, qui sera son havre de paix pendant 19 ans.

Cimade : Comité inter-mouvements auprès des évacués


C'est à Lezay qu'étaient imprimés les faux formulaires vierges réalisés dans les papiers adéquats par l'imprimeur Monsieur Chopin qui se donnait la peine de rechercher la qualité exacte du papier et prenait les plus grands soins pour faire, en quantités, des documents parfaitement conformes.

Et celle du Pasteur Pierre FOUCHIER, né à Bordeaux le 19 mai 1911, protestant, milite dans les œuvres protestantes.
En 1930, il part faire son service civil au Liban où il est éducateur de rue.
Rentré en France en 1931, il étudie à la faculté de théologie protestante de Paris et devient pasteur en 1935.
En 1935, il est nommé à Strasbourg, au Temple Saint-Paul, auprès du pasteur Marc Boegner.
En 1938, il est nommé à la paroisse de Lezay (Deux-Sèvres).
En 1939, après la déclaration de guerre, il est mobilisé et fait prisonnier au cours de l'hiver, durant la "drôle de guerre". Il est envoyé dans un stalag. Depuis son départ, sa femme, le remplace dans cette fonction à Lezay.
En 1940, après un an de captivité, Pierre Fouchier, malade, est rapatrié et rentre à Lezay où il reprend son ministère.
En 1942, il s'engage dans le réseau résistant « réseau F2 » (Réseau des résistants Polonais de renseignements depuis l'Angleterre).

Le 30 octobre 2001, l'institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné au pasteur Pierre Fouchier le titre de « Juste parmi les Nations. »

Enigmes à Ligugé



Pour répondre à nos énigmes, vous pouvez vous aidez de notre moteur de recherche 
(1 mot = 1 article)

Tout près de l'église, nous avons trouvé ceci :

1) A quel endroit avons-nous trouvé ce tonneau ?



2) Qu'est donc ceci ? Cette forme ne vous rappelle rien ?




3) Que représente cette statue ?


Les personnages célèbres de Niort (79)

Madame de Maintenon (Niort, 1635-Saint-Cyr, 1719),
presque 
Reine de France !
Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon
Françoise d’Aubigné est née dans un logement de l’ancienne prison de Niort (5 rue du Pont) où son père était enfermé. Elle vit son enfance de pauvreté à Mursay, proche de Niort. Suite à la mort de son mari, le poète Paul Scarron, elle devient la gouvernante des bâtards de Louis XIV. Le roi lui offre le marquisat de Maintenon et l’épouse nuitamment en 1683. Elle fonde l’institution de Saint-Cyr instruisant les jeunes filles pauvres de la noblesse de province.



Jacques de Liniers (Niort, 1753-Cabeza de Tigre, 1810),
aventurier niortais et héros argentin
Page à 12 ans du Grand Maître de l’Ordre de Malte, puis officier dans la cavalerie française, avant de servir dans la célèbre Armada espagnole, Jacques de Liniers devient officier supérieur en 7 ans en s’emparant audacieusement de plusieurs navires britanniques. Mais, c’est à Buenos-Aires qu’il rencontre la gloire avec deux victoires retentissantes contre les troupes anglaises briguant des possessions espagnoles américaines. Ses qualités militaires comme son charisme et ses qualités humaines en font l’idole et le vice-roi d’un immense et riche pays, le Rio de la Plata comprenant les territoires qui appartiennent aujourd'hui à l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay, la Bolivie, le Chili et le Brésil.
Portrait de Jacques de Liniers
Mais, resté fidèle au roi d’Espagne, il est fusillé par les indépendantistes argentins le 26 août 1810. Ses cendres reposent depuis 1862, auprès de Christophe Colomb, Magellan et Cortez, au Panthéon de la Marine, à Cadix, où un monument est érigé par les Argentins et sur lequel est inscrit Dernier héros de l'ancienne patrie, premier martyr de la nouvelle patrie. A Niort, son buste trône depuis 1910 à l’angle des rues Alsace-Lorraine et Bernard d’Agesci. Dans le cadre du bicentenaire de sa mort, une reconnaissance internationale est organisée en 2010 à Niort par l’association Mémoire Jacques de Liniers en présence de sa descendance française, espagnole, argentine et canadienne.


Augustin Bernard alias Bernard d’Agesci
(Niort, 1756-Niort, 1829)
1er conservateur du musée de Niort

Ce dessinateur, peintre et sculpteur, grand prix de Rome séjourne sept ans en Italie, où il est le pensionnaire de la Villa Médicis de Rome et de l’école de peinture de Bologne. En 1792, à Niort, sa ville natale, il fonde le musée révolutionnaire départemental.

Il est à l’origine de la première bibliothèque publique de la ville. Il réunit à Niort vingt mille volumes qu’il joint à ceux du Curé Bion (donnés en 1772). Il sauve de la destruction les tombeaux de la famille de Neuillan-Parabène. Ces tombeaux sont placés dans l'église de Notre-Dame. Créateur des musées de Niort, il dirige aussi à partir de 1802 l’école gratuite de dessin créée par la municipalité.
Il crée également le jardin botanique près du donjon et assura la décoration de ses portes. 
Il dessinera des édifices publics ou privés comme le théâtre, place de la comédie. 
En 1800, il décore de bas reliefs la façade ionique de cette ancienne église transformée en théâtre. Il réalisera plusieurs retables d’église de la région, tels qu’à Niort et Champdeniers.


Pierre-Théophile Segrétain
(Niort, 1798-Niort, 1864)

1er architecte des Monuments historiques des Deux-Sèvres

Il est architecte départemental des Deux-Sèvres à 26 ans, puis le 1er architecte des Monuments historiques du département et enfin architecte diocésain. Son ami, Prosper Mérimée, 2ème inspecteur général des Monuments historiques, a une piètre opinion de Niort, car, dans son rapport écrit en 1840, il dit : Mon cher Président, par où commencerai-je mes lamentations de Jérémie ? et la même année, de Bordeaux, à un ami : Niort, ce vilain trou... Mais, le prolixe Segrétain balaye ces critiques en signant la préfecture, la prison, le tribunal, les églises St-André et St-Hilaire… De même, il construit ou restaure en Deux-Sèvres trente églises, des châteaux, des édifices publics et privés, des aqueducs et des ponts. Épuisé, il meurt à sa table de travail frappé d’une apoplexie foudroyante !

Henri-Georges Clouzot (Niort, 1907-Paris, 1977),
le Hitchcock français
Le cinéaste Henri-Georges Clouzot
Issu d’une famille de libraires, imprimeurs et éditeurs installée à Niort depuis 1834, ce scénariste et réalisateur de films noirs est l’auteur de chefs d’œuvre comme Quai des Orfèvres ou bien Le salaire de la peur remportant les 3 récompenses suprêmes des festivals d’Europe (le Grand Prix de Cannes - ancienne dénomination de la Palme d’Or, le Lion d’Or à Venise et l’Ours d’Or à Berlin). En 1954, il tourne Les Diaboliques, film policier interprété par Simone Signoret et Véra Clouzot, son épouse d’origine brésilienne. Des vues d’ambiance de Niort, tournées par le régisseur général du cinéaste, ont été utilisées en transparence dans certaines scènes. En 2017, la Cinémathèque française rend un hommage national à l’enfant du pays à l’occasion du Festival de Cannes et du Festival Lumière de Lyon ; il est à l'honneur aussi dans le Niortais, notamment pendant le festival Regards Noirs de 2017 et 2018. Dans ce cadre, une plaque commémorative est posée le 20 novembre 2017 - jour de sa naissance - sur sa maison natale au 22 rue Victor Hugo où il y passe ses quinze premières années.



Aliénor d’Aquitaine (Nieul-s.-l’Autise, 1122-Fontevraud, 1204), 1ère grande femme politique

Elle est la petite-fille de Guillaume IX le Troubadour, 1er poète lyrique français ; fille du duc Guillaume X, dit le Toulousain, et d’Aliénor de Châtellerault. A 15 ans, elle est l’héritière de plus des 2/3 du royaume de France, soit un immense domaine courant de la Loire aux Pyrénées et de l’Océan à l’Auvergne ! Épouse du roi de France, puis d’Angleterre, elle est la mère de 10 enfants et s’éteint à l’âge canonique de 82 ans ! En 1203, elle confirme la charte de franche commune de Niort, octroyée en 1199 par son fils Jean sans Terre. Ainsi, la ville devient une des premières communes de France, une petite république médiévale administrée par un maire.

Aliénor et Henri II (Roi d'Angleterre)

Vitrail "Passeur de Lumière"

Le vitrail est un panneau de verre, qui est formé de morceaux de verre de différentes couleurs, qui sert à boucher une fenêtre tout en laissant passer la lumière. Beaucoup de vitraux racontent une histoire, souvent liée à la religion chrétienne, mais pas seulement.
                           

Le vitrail médiéval s'est développé entre 950 et 1240. Il a pris de l'importance grâce à l'Art Gothique qui a vu l'augmentation de la taille des fenêtres. Il est construit avec du plomb fondu entre les carreaux et une structure métallique autour. On en trouve dans les églises et la cathédrale de Chartres.  L'amélioration des techniques a permis de faire des rosaces.


Les matériaux qui entrent dans la composition des vitraux sont les suivants : "le verre, la peinture, la cuisson et le plomb".

Le verre : est obtenu à partir d’un mélange de sable de rivière et de cendres. Les cendres sont obtenues en brûlant des fougères. Ensuite, on brûlait à haute température le sable et les cendres pour pouvoir fabriquer le verre. Ainsi, il fallait de grande quantité de sable, de bois et de cendres de fougères. C’est pourquoi, en général les verreries se situent le plus proche possible d’une forêt et d’un cours d’eau.

La peinture : Pour fabriquer la couleur du verre, on ajoutait des oxydes métalliques. Pour faire du rouge, l’oxyde de cuivre était nécessaire. Pour le bleu, on utilisait du cobalt et du fer pour le vert. On appelle la peinture pour vitrail la grisaille.

La cuisson : Pour fixer la grisaille sur les morceaux de verre peints, il faut faire fondre la poudre de verre qui sert de fondant et chauffer le four à une température d’environ 650 °C.

Les plombs : Il faut préparer un moule en fer en deux parties, maintenues ensemble par des clous. On verse dans ce moule parfaitement étanche le plomb fondu.

La symbolique des couleurs
Le Bleu : Il est considéré comme la couleur du ciel et de la vérité éternelle. Devient la couleur des rois de France, en référence à la couleur du manteau de la Vierge Marie.
Le Vert : Est utilisé pour représenter les dragons, les démons, les serpents ainsi que d’autres créatures maléfiques.
Le Brun : Sa couleur foncée mélangée avec du rouge et du noir s’applique à beaucoup d’objets naturels comme les troncs d’arbres, les animaux en grand nombre et beaucoup de déguisements.
Le Violet : utilisé pour les violettes.
Le Blanc : Il symbolise la pureté et la justice.
Le Jaune : Est la couleur des menteurs, des trompeurs et des tricheurs.
Le Rouge : Il se rapporte au sang et au feu. Cette couleur est à la fois "positive" et en même temps "négative", car celle-ci représente le péché. Elle est utilisée pour représenter le Christ qui, selon la Bible, s'est sacrifié pour que Dieu pardonne les péchés des Hommes.

Le vitrail a une fonction pédagogique. C'est l'illustration des textes religieux, il permettait d'instruire le plus grand nombre des fidèles, souvent illettrés. La lecture d'une verrière s'opère de bas en haut et de gauche à droite. Les vitraux à portée de vue, illustrent des épisodes bibliques ou la vie des saints, tandis que ceux placés en hauteur, font le portrait de personnages bibliques (la Vierge, les apôtres...).

Avec l'architecture gothique, les verrières s'agrandissent, les couleurs se diversifient et les dessins se compliquent. A la Renaissance, une technique de peinture et de gravure sur verre blanc se développe. Elle supprime l'usage du plomb, mais rend l'ouvrage plus fade, ce qui signe son déclin. Ce n'est qu'avec l'Art nouveau que ce savoir-faire millénaire va renaître et lui redonner ses lettres de noblesse.
Le vitrail s’invite dans les bâtiments publics (baies vitrées des gares, des restaurants ou brasseries, plafonds de verres des grands magasins, hôtels de villes, mairies, les maisons individuelles). Dans ce cas, l’expression "vitrail" devient inapproprié et on lui préférera celui de "verrière".

Jeu n°5 : questionnaire sur les châteaux


Pour répondre à ce jeu, internet peut vous aider
↣Savez-vous faire la différence entre un château fort et un château renaissance ? 






↣Depuis le moyen âge, quels ont été les matériaux utilisés pour la construction des châteaux forts ? 





↣A vous replacer les mots suivants  sur le château :
  1. Le pont-levis   
  2. Les meurtrières    
  3. Les douves    
  4. Les Courtines
  5. Hourds
  6. Donjon
  7. Barbacane
  8. La tour


↣Pourquoi construisait-on les châteaux forts sur les hauteurs ? 


↣À quoi servaient les trous visibles sur toute la surface des remparts des châteaux ?


↣Les défenseurs du château jetaient souvent de l’huile bouillante sur les assaillants.
                              ☐ vrai                   ☐ faux 

↣Au début du Moyen Âge, les châteaux se défendaient grâce à des canons.
                              ☐ vrai                   ☐ faux 

↣Pour se protéger, les paysans pouvaient-ils se réfugier dans la haute cour ? 
                              ☐  oui                   ☐ non

↣Pourquoi les escaliers des châteaux étaient-ils souvent étroits et tournaient-ils vers la droite quand on les montait ?


↣Que représentent des armoiries ? 

Jeu n°4 : Personnalité codée

Vous découvrirez des éléments de la vie de notre illustre bâtisseur en remplissant les cases numérotées. Chaque chiffre représente et correspond toujours à la même lettre.


Son surnom 1 2 3 4 2 5





























Son prénom 6 7 4 2 6 8 9 7 5


























Son nom 10 7
11 12 7 6 8 7 5

























Dignité d'Etat 13 2 12 7 14 15 2 10
16 7
17 12 2 5 14 7


















Arme 18 7 5 9 7
13 9 10 9 8 2 9 12 7




















Château où il a vécut 4 2 19 20 14 15 7 6




























Jeu n°3 : Châteaux forts - lettres à replacer

Pour réponde à ce jeu, internet peut vous aider.

Nous avons mélangé entre elles les lettres de mots relatifs aux châteaux. Trouvez-les et placez-les à chaque définition :


  1. INSTALER
  2. BINOUL
  3. ONJOND
  4. TECHEGUEAU
  5. RECHARES
  6. VOST-PLEIN
  7. SHEER
  8. URETIONC
  9. TEGUET
  10. ESDUVO

A : Ouvertures verticales situées dans un mur dans un but de défense avec des armes de tir, appelées également meurtrières
B : Trou percé dans un mur, destiné à recevoir l'extrémité d'une poutre
C : Tourelle construite au sommet de la plus haute des tours afin de surveiller les alentours
D : Grille de fermeture d'une porte glissant dans des rainures verticales, manœuvrée au moyen d'un treuil ou d'un contrepoids
E : Toilettes médiévales situées au-dessus des fossés ou dans les murs
F : Mur situé entre deux tours
G : Grosse tour forte d'un château médiéval
H : Large fossé rempli d'eau
I : Petit ouvrage en surplomb de forme circulaire, à l'angle d'une fortification
J : Mobile en bois, il se levait ou se baissait au-dessus d'un fossé


      

Jeu n° 2 : l'architecture et le mobilier d'église


Nous visitons de beaux endroits et nous émerveillons devant des sculptures et des vitraux, mais pas que. Durant cette belle période de confinement, il nous est impossible d'en profiter. Alors, pourquoi pas réviser un peu.

Pour répondre à ce jeu, internet peut vous aider.

Commençons par associer un mot à sa photo. Amusez-vous bien !

1 - gisants
2 - lutrin
3 -  absides
4 - retable
5 - gargouille
6 - voussures
7 - clé de voûte
8 - chaire
9 - arc boutant
10 - chapiteau
11 - chœur
12 - modillon
13 - déambulatoire



A

B

C

D

 

    E
 
F



G
H

I
K


J


L



Le Puits d'Enfer (Exireuil 79)

A proximité de la ville de Saint-Maixent, vous allez découvrir un lieu insolite pour randonner, le Puits d’enfer… qui ne mérite pas un tel nom !

Le Puits d’enfer, une balade insolite en sous-bois

C’est dans un paysage vallonné. Environ 1 à 2 heures de marche, selon votre rythme et vos envies de faire des pauses. Si les moustiques ne sont pas vos amis, pensez à vous protéger car cette zone humide peut en abriter en grand nombre.
Vous avez un grand parking, et vous pouvez même pique-niquer, tout est prévu.

Empruntez le sentier qui descend jusqu'au cours d’eau. Là pour traverser, à vous de trouver les bonnes pierres pour changer de rive. Agrippé une branche, et vous voilà de l’autre côté sans vous être mouillé les pieds. Ceci dit, moi j'ai mis mes pieds dans l'eau, c'était très agréable, un peu froide mais très agréable. 
Vous avez des chemins étroits, qui s'alternent avec des passages pentus dans des marches de petits rondins et des passages plats dans des racines d’arbres.
En sous bois, l’eau est omniprésente. Cette eau est un doux murmure à mes oreilles. On se croirait seul au monde.
Vous allez admirez de jolis points de vue, tel que l'eau qui dévale la pente à travers des rochers. 

Vous avez la possibilité de prendre un chemin plus sûr, et plus large pour rejoindre le Puits d'Enfer. Vous avez une passerelle qui vous mène à l’autre rive pour explorer un autre coin de nature. Moi, j'ai préféré continué par des chemins de travers. 
Voilà, j'ai atteint mon but. Le PUITS D'ENFER. Je voulais voir le lieu, d'où la légende est née. Je vous la raconte :


"Un brave paysan d’Exireuil possédant des prairies à Nanteuil vint, un dimanche matin, jeter un coup d’œil, juste avant la messe, sur le champ qu’il avait fauché la veille. L’herbe était belle et bien sèche. Elle serait d’un bon profit pour ses bêtes et pour la vente. Mais, voici qu’à l’horizon paraît un petit nuage noir présageant l’orage. C’était le dimanche, le jour du Seigneur. Allait-il perdre toute la récompense de son travail ? Non, c’était impossible ! Alors, le voici revenant en hâte à l’écurie et attelant ses bœufs. Or, à cette époque, pour aller de sa ferme à son pâturage, il fallait traverser le ruisseau du Puits d’Enfer, au-dessus de la chute et les eaux étaient encore grandes. Le voyage aller se passa fort bien ; le chargement aussi. Au retour, le soleil qui avait disparu n’ayant pu sécher toutes les gouttes d’eau sur les rochers, l’un des bœufs glissa, entraînant l’autre animal, la charrette, la récolte et le brave paysan.

Le tout tomba dans le "Puits d’Enfer " et personne ne les revit jamais."


Ma curiosité étant récompensée, je vais reprendre mon chemin à travers les rochers et les branches d’arbres. Je descends  donc, de mon promontoire, et me dirige vers le chemin que j'ai vue un peu plus loin.  
En continuant le chemin, vous allez faire la connaissance d'un chêne âgé de plus de 250 ans. Il est magnifique. Caresser-le. Il fait un tour de taille de 4 mètres. Son âge reste approximatif car des hommes lui ont coupé la tête de nombreuses fois, pour se chauffer l'hiver. Il a aujourd'hui, de belles cicatrices qui sont décorées par de jolies fougères.  

Sa grosse tête creuse fait 7,2 m de tour. Ce n'est pas rien. Il est penché sur le sentier pour mieux écouter les promeneurs qui viennent. Ah ! Il a dû en voir passer des gens sur ce chemin. 250 ans de vie, ce n'est pas rien, entre les révolutionnaires épris de liberté, les soldats des 2 guerres venus en permission, les résistants cherchant des cachettes pour leurs armes,  etc.