La Mothe St-Heray 79

D'où vient le nom de la Mothe Saint-Héray
Ce bourg découle de la réunification de deux bourgs au début du XV ème siècle. La Mothe, « mot ancien signifiant : motte médiévale érigée pour lutter contre les Normands qui allèrent jusqu’à Melle », et Saint-Héray (auparavant « Sensiac ») datant du regroupement au VIe siècle de familles d’agriculteurs autour d’Arédius qui a donné son nom au bourg. C’était le petit-neveu de Clovis qui avait acquis là une maison de campagne.
Historique 
Il ne subsiste du château que son orangerie et deux tourelles. C'est un long bâtiment à deux niveaux en pierre et brique de style Louis XIII. Le château fut rasé en 1842. L'orangerie se présente comme un corps de bâtiment qui s'ouvre au rez-de-chaussée et du côté sud, par cinq arcades en anse de panier. Les portes sont surmontées d'entablements et de frontons. Ces constructions étaient édifiées au milieu de parterres où se trouvait une pièce d'eau. Un jardin à la française avec grand canal au sud devant les deux pavillons y fut créé.
Il n’en reste rien, mais on peut cependant voir au Musée d’Agesci de Niort des boiseries sauvées de la chapelle du château. Elles sont peintes et représentent des scènes bibliques.
La commune, comme certaines autres du département, a la particularité de posséder, en conformité avec les dispositions d'une loi impériale, deux cimetières, l'un catholique, l'autre protestant (jouxtant un nouveau cimetière « multicultes ») en plus bien sûr des nombreux cimetières privés familiaux créés dans leurs propriétés, aux XVIIIème et surtout au XIXème siècle, par les descendants de huguenots, initialement écartés, au temps des persécutions religieuses et des « dragonnades » du temps de Louis XIV, des cimetières catholiques. 

Les dragonnades sont les persécutions dirigées sous Louis XIV contre les communautés protestantes de toutes les régions de France pour l'exercice de leur culte.



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