Le Morvan (la racine du mot serait celte et résulterait de la contraction des deux mots : montagne noire), qui pousse ses derniers contreforts jusqu'à la limite de l'Avallonnais, abrite à l'extrémité sud de l'Yonne, le village de Quarré-les-Tombes, dernier bastion icaunais (habitants du département) avant la Nièvre.
Ce village d'environ 750 habitants, est à l'origine de nombreuses recherches, car il présente la particularité de montrer, rassemblés autour de son église, 112 sarcophages de pierre.
C'est cette énigme qui laisse place à une magnifique légende, revendiquée par les Quarréens depuis de nombreuses années. Alors qu'au 8ème siècle, l'invasion des Arabes menaçait la Gaule, ces derniers, après avoir pillé la Bourgogne, se trouvèrent aux portes de Quarré.
Se livra alors une bataille sanglante entre les Mérovingiens et les Sarrasins, dans le Champ Cullan, à Quarré.
Saint-Georges, alors embarrassé de la mort de tant de soldats causée par la bataille, fit déposer au village de somptueux cercueils de calcaire. C'est ainsi que depuis, de nombreux sarcophages distinguent ce village, alors que "les rossignols, qui ont bien failli coûter une lourde défaite au fils du roi des Ardennes, ne chantent plus dans les bois de Quarré"
Au milieu du 17ème siècle, il en restait encore environ 500. Ces derniers entouraient l'église du village sur une surface beaucoup plus large qu'aujourd'hui. Mais cela a été grandement modifié à la fin du 18ème siècle, quand l'abbé Bégon, qui fut aussi maire de Quarré, décida de modifier la configuration du village, et notamment celle du cimetière. Il fit abaisser d'environ 2 mètres le niveau de la place par rapport à l'église, et permit aux habitants de récupérer les morceaux de sarcophages qui devaient être déplacés pour les travaux.
Mais le mystère des sarcophages reste entier. Seule une petite vingtaine de tombes abritait un corps. Toutes les autres étaient vides. Où sont alors passés les soldats morts lors de la bataille ? L'interrogation, qui perdure encore aujourd'hui, a fait naître plusieurs hypothèses.
Les religieux soutenaient que les Quarréens pouvaient être des marchands de tombes, le village se situant à un carrefour de la voie romaine qui reliait Auxerre à Autun. Un endroit stratégique pour le commerce de tombeaux. Mais Quarré pourrait également constituer une nécropole, entourant le sanctuaire de Saint-Georges.
Le village de Quarré est ainsi devenu Quarré-les-Tombes après la Révolution française.
Se livra alors une bataille sanglante entre les Mérovingiens et les Sarrasins, dans le Champ Cullan, à Quarré.
Saint-Georges, alors embarrassé de la mort de tant de soldats causée par la bataille, fit déposer au village de somptueux cercueils de calcaire. C'est ainsi que depuis, de nombreux sarcophages distinguent ce village, alors que "les rossignols, qui ont bien failli coûter une lourde défaite au fils du roi des Ardennes, ne chantent plus dans les bois de Quarré"
Au milieu du 17ème siècle, il en restait encore environ 500. Ces derniers entouraient l'église du village sur une surface beaucoup plus large qu'aujourd'hui. Mais cela a été grandement modifié à la fin du 18ème siècle, quand l'abbé Bégon, qui fut aussi maire de Quarré, décida de modifier la configuration du village, et notamment celle du cimetière. Il fit abaisser d'environ 2 mètres le niveau de la place par rapport à l'église, et permit aux habitants de récupérer les morceaux de sarcophages qui devaient être déplacés pour les travaux.
Mais le mystère des sarcophages reste entier. Seule une petite vingtaine de tombes abritait un corps. Toutes les autres étaient vides. Où sont alors passés les soldats morts lors de la bataille ? L'interrogation, qui perdure encore aujourd'hui, a fait naître plusieurs hypothèses.
Les religieux soutenaient que les Quarréens pouvaient être des marchands de tombes, le village se situant à un carrefour de la voie romaine qui reliait Auxerre à Autun. Un endroit stratégique pour le commerce de tombeaux. Mais Quarré pourrait également constituer une nécropole, entourant le sanctuaire de Saint-Georges.
Le village de Quarré est ainsi devenu Quarré-les-Tombes après la Révolution française.
L'église Saint-Georges
Au 14ème siècle, sur cet emplacement, il n'y avait qu'une simple chapelle de bois dédiée à Saint-Georges. Puis au 16ème siècle, les moines de Moutiers-Saint-Jean ont bâti le choeur et un premier clocher.
Peu avant la Révolution, sous l'action de l'Abbé Bégon, un 2ème clocher le remplaça, mais l'église ne prit son aspect actuel qu'à partir de 1845, sous le ministère de l'Abbé Henry avec la construction des bas-côtés, des tourelles nord et sud, et du portail surmonté d'un nouveau clocher. Cette église est riche d'un patrimoine religieux remarquable (statues, chaire, tableaux) en plus de ses 112 sarcophages l'entourant.
Dans le choeur de l'église, au-dessus du maître-autel, le rétable attire les regards : cette huile sur toile du 17ème siècle (1615), entourée d'un cadre de bois polychrome et de dorures, est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1914. Ce tableau, offert par Hercule de Chastellux et de Marguerite d'Amboise, ayant souffert des outrages du temps, a grand besoin d'être restauré.
Derrière le vitrail, on peut apercevoir Jésus |
Depuis 2008, l'association des Amis de l'église Saint-Georges a mené à bien de nombreuses restaurations, en partenariat avec la Commune et la DRAC de Bourgogne-Franche-Comté. La restauration du rétable est un projet important.
Les Quarréens sont fiers de leur petit village. ça se voit jusqu'aux devantures des magasins, tous situés sur la seule place.
Les Quarréens sont fiers de leur petit village. ça se voit jusqu'aux devantures des magasins, tous situés sur la seule place.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire