Mexique
Du 24 mai au 4 juin 2012
Du 24 mai au 4 juin 2012
Départ de Niort le matin à 4 heures pour arriver l’aéroport de ROISSY Charles de Gaulle de Paris à 10 heures. Avec tous les enregistrements des bagages et prendre les billets d’avion, nous sommes montés dans celui-ci à 13 h 15 pour décoller à 14 h 45. Nous sommes partis avec 1 heure de retard. C’est un Boeing 747. Il y a 3 fauteuils côtés ailes et 4 fauteuils au centre, couleur bleu. Notre commandant de bord est M. Patrick DELANGUE. Nous volons à l’altitude de 11000 m à une vitesse de 766 km/h ; Nous avons parcouru une distance de 9220 kms pour atteindre Mexico.
Arrivée à 18 h 30.
Nous avons récupéré notre guide à l’aéroport, elle s’appelle YANIRA.
On nous a servi un cocktail de bienvenue à l’hôtel ESTORIL. Après une bonne douche, nous sommes allés faire un tour dans la ville.
Mexico est considéré comme la plus grande au monde avec plus de 2000 km2 de superficie et une vingtaine de millions d’habitants, et elle est construite sur les ruines de l’empire Aztèque, « La Grande Tenochtitlan*».
Vendredi 25 mai 2012
Petit déjeuner servi à 7 heures, puis départ à 8 heures pour aller visiter le musée National d’Anthropologie.
Ce musée parcourt 30 siècles d’histoire de la Méso-Amérique, livrant les clés des civilisations précolombiennes qui régnèrent sur le Mexique. Il y a de nombreux plans, maquettes, décors et tableaux chronologiques (sculptures, peintures, vestiges archéologiques, objets divers). Chaque salle est consacrée à une exposition sur le Jade. Il est vraiment magnifique.
Départ à 12 h 30 vers XOCHIMILCO pour aller déjeuner sur des barques plates fleuries.
Xochimilco est constitué d’une myriade d’îles, séparées par des canaux, et fournissent en fleurs et en légumes les marchés de la capitale. C’est un lieu de promenade très populaire, où l’on embarque à bord d’une Trajinera*, longue embarcation peinte de couleurs vives. Nous avons pris 2 barques et déjeuner en Musique (riz à la tomate et poulet, guacamole, salade variée, et en dessert de l’ananas). Nous avons fait une promenade d’environ 2 heures. Puis retour vers Mexico city pour aller visiter le Palais National qui se trouve place de la constitution : le Zocalo
Cette place est encerclée de monuments. C’est un endroit privilégié pour saisir quelques bribes de l’âme mexicaine. Petits artisans proposant leurs services à la journée, vendeurs de souvenirs, kiosques à journaux, coiffeurs en plein air, cireurs de chaussures, contestataires politiques fixant des banderoles aux grilles de la Cathédrale. Ce lieu y est très animé.
Le Palais National : long de 235 m, fondé par Cortès à partir de 1529. Nous y avons vu de magnifiques fresques de Diego RIVERA, qui retrace l’histoire du peuple mexicain. Puis visite extérieure du temple Mayor, vestige de l’ancienne capitale Aztèque de Ténochtitlan. Puis visite libre de la Cathédrale construite à partir de 1537 sur l’emplacement de la vieille cité Aztèque. On y trouve à l’intérieur de magnifiques retables de bois sculpté et doré. Retour à l’hôtel vers 18 heures.
Samedi 26 mai 2012
Départ de l’hôtel à 8 heures pour aller visiter la basilique de Notre Dame de Guadalupe, le sanctuaire religieux le plus important du Mexique.
Le 9 décembre 1531, sur une colline aux environs de Mexico, une vierge à la peau brune apparaît à un indien. Pour preuve du miracle, il ramène à son prêtre une étoffe chargée de roses, où s’imprime
« le portrait de la sainte ».
Depuis ce jour, la vierge noire de Guadalupe suscite de nombreux pèlerinage. Son image métisse a joué un rôle prépondérant dans l’évangélisation du peuple indigène. Petit arrêt panoramique sur la Place des 3 cultures*, ensembles architecturaux qui proviennent de 3 étapes historiques différentes. Cet endroit a été la scène de plusieurs mouvements importants de l’histoire du Mexique.
Vers 9 h 30, départ pour la visite de TEOTIHUACAN (site archéologique), environ 1 h 30 de route. Cette ville atteindra 200 000 habitants à son apogée, au VIIème siècle, avant d’être détruite par un incendie. Il y a le temple de Quetzalcoalt*, les pyramides du Soleil et de la Lune. Dans l’allée large et principale de la Cité il y a le Palais du Jaguar.
Sur le temple de Quetzalcoalt, on y voit des sculptures saillantes et bien conservées du Serpent à plumes, divinité suprême. Des traces d’enduit rouge, blanc ou brun rappellent que l’ensemble de l’édifice devait être peint de couleurs vives. Nous somme scotchés. Il est midi bien tasse, et notre guide nous emmène voir une fabrique d’Obsidienne* et dégustation de Pulque et Téquila, avant d’aller déjeuner pas très loin du site.
Dans cette fabrique, un monsieur nous a montré un cactus appelé « Agave », dit Sisal. Le Sisal est le nom de la fibre extraite des feuilles de cette plante. Très résistante, cette fibre sert à la fabrication de cordage, de tissus grossiers et de tapis.
Quand tu pèles une feuille de l’agave, tu as derrière une fibre que tu enlèves, et ça te fait comme une feuille résistante et plastifiée. Tu peux écrire dessus.
Ensuite, visite de l’atelier des tailleurs « d’Obsidienne ». Il nous a montré comment faire la différence entre la vrai pierre et les fausses. Beaucoup de masques sont fabriqués en plâtre. Après tout ça, nous sommes allés manger dans un restaurant local près du site. Vers 14 heures environ, retour au site pour la fin de la visite.
La pyramide de la Lune (compte 48 marches), et
de son sommet elle offre un spectacle impressionnant sur l’ensemble du site. En contrebas, côté droit on y voit les murs d’une belle fresque d’un Jaguar bien conservée en polychrome. Et juste à côté, le temple du Soleil, 3ème pyramide au monde par sa taille, en partie reconstruite en 1908. Visite libre. Prise de photos.
Départ vers PUEBLA ou nous allons dormir dans un hôtel colonial.
Explication de cette ville par notre guide.
Puebla fût construite en 1531 à l’arrivée des Espagnols. Très colorée. Petite ville très prospère, elle fut très longtemps une ville étape entre Mexico et Veracruz. Une position stratégique qui lui valut le triste privilège d’être le théâtre de grandes batailles historiques. L’armée mexicaine y mit en déroute le corps expéditionnaire français le 5 mai 1892 (jour de fête nationale depuis) avant d’y capituler une année plus tard, ouvrant la voie au règne de Maximilien 1er.
Arrivée à Puebla vers 18 heures, et visite de celle-ci avant de s’installer à l’hôtel. Le regard admire toutes ces maisons baroques aux balcons de fer forgé et aux murs couverts de carreaux de faïence peints à la main (dit d’AZULDEJOS).
Cette technique de céramique émaillée se trouve sur la plupart des coupoles des églises. Particularité architecturale qui vaut à Puebla d’être classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Visite de la Cathédrale, la Chapelle du rosaire, et du marché. Installation à l’hôtel et dîner. Nous sommes ressortis Jacky et moi-même avec un autre couple voir la ville de nuit, et sa place. Très vivante. En faisant le tour, nous avons eu la chance de pouvoir visiter l’hôtel de Ville. Marbre et peintures avec une cour intérieure. Puis retour à l’hôtel vers 11 h 30.
Dimanche 27 mai 2012
Départ de l’hôtel à 8 heures pour aller à OAXACA, 5 heures de route environ. Déjeuner dans un restaurant local. Arrivée à Oaxaca vers 16 heures. Visite de la ville et de son marché. C’est une ville pleine de bougainvillées, fuchsia, acacias croulant de grappes de fleurs jaunes et jacarandas mauves qui s’échappent par-dessus les murs des jardins. Que tout cela sent bon. Dans le centre, on y trouve les ruelles pavées à l’ancienne, bordées de galeries d’art et de demeures aux couleurs pimpantes, aux balcons de fer forgé et aux lourdes portes ouvragées. On compte plus de 70 églises et beaucoup d’édifices coloniaux, la plupart ornés des ces carrelages peints à la main. C’est la capitale de l’Etat le plus peuplé d’indiens.
La vallée d’Oaxaca a abrité de nombreuses civilisations dont les Zapotèques. On peut y découvrir des pyramides, des tombeaux, des sculptures de cette civilisation ainsi qu’un vaste panorama sur la vallée. Après les arides paysages montagneux, on goûtera la fraîcheur et la beauté d’Oaxaca. On l’appelle également la ville de Jade (pierres qui servirent à la construction des bâtiments). C’est un centre connu pour la fabrication du chocolat, les distilleries de mezcal (alcool d’Agave auquel on ajoute un ver blanc une fois mis en bouteille) et l’élevage de cochenilles.
Nous nous dirigeons vers notre hôtel pour aller nous baigner, piscine nous voilà. Après une bonne baignade, nous allons prendre une douche pour dîner à 20 heures, puis départ pour aller voir un spectacle de danses folkloriques de l’état d’Oaxaca.
Ils ont de magnifiques costumes traditionnels. Retour à l’hôtel vers 23 heures.
Lundi 28 mai 2012
La plupart des pyramides sont reliées par des galeries souterraines, permettant ainsi au grand prêtre d’apparaître de l’une et l’autre comme par enchantement, devant un peuple soumis et médusé par tant de pouvoir. Au centre, un bâtiment vient ordonnancer les lieux : l’observatoire astronomique, dont l’orientation particulière permettait de suivre les astres quelle que soit la saison. Plus loin on trouve beaucoup de figures gravées sur des pierres. On s’y sent bien. Magnifique endroit.
Après direction vers MITLA*, « La cité des morts ». Bien que fondé par les Zapotèques, elle fut occupée par les Mixtèques à qui l’on doit des palais à l’architecture originale.
En cours de route, nous nous sommes arrêtés dans un petit village voir un arbre gigantesque, un cyprès géant, vieux de plus de 2000 ans.
Il fait 40 m de hauteur, 58 m de circonférence : ce serait l’un des arbres le plus imposant du monde.
Après visite d’une fabrique de Mezcal.
L’agave est utilisé dans la fabrication de la Téquila et du Mezcal. C’est son cœur cuit et fermenté qui est utilisé après une dizaine d’années de cultures.
La Téquila est produite à partir de l’agave téquilana weber, variété bleue plus couramment appelée Agave Bleu.
Elle est moulue pour en extraire la pulpe. Cette dernière opération est effectuée dans un pressoir ou sur un disque de pierre ou de béton sur lequel tourne une roue de pierre.
La « purée » obtenue, additionnée de 5 à 10% d’eau, est ensuite placée dans de grandes cuves de 5 000 à 50 000 litres où les sucres vont être transformés en alcool par fermentation, sous l’action de ses propres levures. Cette fermentation dure jusqu’à 30 jours.
Le jus fermenté obtenu, appelé mosto, est ensuite distillé deux fois dans un alambic en acier inoxydable ou en cuivre.
Le résultat de la première distillation, une fois les fibres enlevée, titre entre 20° et 30° vol.
Il est replacé dans l’alambic pour une deuxième distillation qui fera monter le degré d’alcool jusqu’à 55°.
Agave Americana di Agave Maguey sert à la production du Mezcal, et c’est le même procédé que pour la Tequila.
Les producteurs de Mezcal ajoutent généralement une larve d'une mite parasite de l'agave. Ces larves (qui sont donc des chenilles et non des vers) se nourrissent des feuilles succulentes du Maguey. La pratique de mettre une larve de chilocuil dans les bouteilles de Mezcal est une astuce commerciale pour le différencier de la téquila (surtout à l'exportation) qui date des années 1940.
Après cette petite pose digestive, en route pour le restaurant local.
Déjeuner rapide, et retour vers MITLA qui est tout proche. Le site archéologique est connu pour ses mosaïques de pierres coupées et assemblées pour former des motifs géométriques d’une grande complexité. Sur le marché artisanal, on trouve beaucoup de vêtements brodés et tissages (tout cela est très coloré).
Petite pause pour pouvoir faire des achats, puis retour au car pour aller vers TEHANTEPEC, environ 5 heures de route.
Sur la route, nous voyons beaucoup de cactus candélabres qui poussent à l’état naturel dans la Sierra Madre qui peuvent atteindre des formes et des tailles impressionnantes. Nous nous arrêtons pour prendre des photos. Tehuantepec marque le départ d’une dépression qui relie le Pacifique au Golfe du Mexique. La route qui la parcourt s’appelle « La Ventosa », à cause d’un fort courant d’air quasi-permanent qui y règne.
Mardi 29 mai 2012
Petit déjeuner à l’hôtel, puis départ matinal vers Chiapas de Corzo, environ 5 heures de route. Au bout de 2 h 30, arrêt forcé, le car ne peut passer que 3 vitesses sur 7. Nous descendons tous faire un pittoresque et acheter des petits gâteaux. 1 heure d’attente avant de repartir. Le chauffeur n’a pas pu le réparer. Nous repartons tant bien que mal, pour aller à TUXTILA. Nous roulons très lentement, là-bas un autre car nous attend.
La guide nous explique : TUXTLA GUITIERREZ est la capitale de l’Etat du Chiapas, elle est d’abord une ville-étape vers les villages des indigènes du haut-Chiapas. Elle est également le centre économique de la région.
« COYATEC » qui signifie « maison ou terre des lapins». Entre 1486 et 1505, les aztèques envahirent la région, détruisirent Coyatec en la remplaçant par TUHCTLAN. Durant le colonialisme espagnol, la région de Tuxtla était un lieu de repos ainsi que le point de convergence des commerçants qui provenaient de Oaxaca Veracruz, Tabasco, Campeche ainsi que du Guatemala. En 1693, les zoques se sont mutinés et assassinèrent le maire et le gouverneur, pour se venger d’abus d’autorité. En 1768, le Chiapas se divise en deux municipalités majeures : celle de Tuxtla pour la partie zoque et chiapa, et de San Cristobal de las Casas. En 1834, le gouverneur Joaquin Miguel GUTIERREZ la consacra, pour la 1ère fois, capitale du Chiapas. Mais San Cristobal reprit ce titre en 1835. En l’honneur de Don Joaquin Miguel GUTIERREZ, Tuxtla devient Tuxtla Gutiérrez le 31 mai 1848.
Arrivée à la petite ville de Chiapa de Corzo pour déjeuner. A l’arrivée, il y a une manifestation pour les élections présidentielles. Le car s’arrête, nous descendons. Marche de 2 kms pour rejoindre le restaurant. Nous nous mettons à table à plus de 2 heures de l’après-midi. Après déjeuner, où le restaurant était superbe, avec un magnifique patio ombragé, nous allons faire une promenade en barque à moteur sur le Rio Grijalva, dans l’impressionnant Canyon du Sumidero.
Notre guide nous dit que Chiapa de Corzo possède une imposante fontaine en briques rouges, en forme de couronne. La ville est connue pour son ambre fossile exploitée dans la région. Les gorges Del Sumidero, profond de 1000 m et long de 25 kms, a été creusé au cours des millénaires par le Rio Grijalva.
Au cours de notre promenade en bateau qui a duré 2 heures, il s’est mis à pleuvoir. Nous avons eu une grande bâche bleue pour nous protéger. Pendant une accalmie nous avons pu voir ce magnifique canyon avec ces falaises abruptes, une végétation rare, quelques animaux, et des grottes naturelles creusées dans les parois.
A peine commençons-nous à apprécier le lieu, qu’il faut remettre la bâche. Quelques kilomètres plus loin, nous la retirons. Yanira nous montre sur une paroi une étonnante concrétion géologique, qui évoque un sapin de Noël pétrifié. Vu également un petit singe et 2 hérons blancs. En temps normal, on y voit des crocodiles, des cormorans, des vautours, des singes… Retour à l’embarcadère où nous attend un nouveau car avec chauffeur. Nous sommes trempés, il faut que l’on se change. Ce fût une belle aventure. Arrivée à l’hôtel de San Cristobal de Las Casas à 20 heures, puis dîner à 21 heures. Visite libre de l’église de Santo Domingo et de la Mairie, et petit tour de la ville. Retour vers 23 h 30.
Mercredi 30 mai 2012
San Cristobal de Las Casas se situe à 2300 mètres d’altitude. Cette ville est caractérisée par l’omniprésence des indigènes. Son charme réside dans la simplicité et la tranquillité qui l’entourent. L’habit traditionnel est encore respecté, surtout par les femmes Mayas, et les couleurs les plus vives règnent sur le grand marché. La somptuosité des costumes, l’artisanat de laines éclatantes et les abords de l’église de Santo Domingo sont un festival de couleurs.
Départ de l’hôtel à 8 heures pour aller voir le village de San Juan Chamula le pays Maya. Ce village a gardé toute son originalité et l’ambiance mystique qui emplie la petite église est impressionnante, l’étrangeté des rituels paganistes et même au culte catholique de Saint-Jean Batiste. Le sol est jonché d’épines de pin, afin d’absorber l’odeur de la cire des centaines de cierges qui y brûlent en permanence. Devant des portraits de saints, des familles déposent des brassées de glaïeuls, puis consultent le chamane pour combattre une maladie, favoriser une naissance ou éloigner un esprit malfaisant. Pétales de roses ou d’œillets, boissons gazeuses (pour faire roter et faire chasser le mal), œufs pourris ou sang de poule composent la panoplie du guérisseur. Les différents saints qui sont à l’intérieur ne représentent que des protecteurs. Quand les indigènes vont se confesser, ils tiennent une glace pour que le confessé puisse voir et se regarder en face. Cela permet d’être sincère avec soi-même.
Déjeuner sur le site d’Agua Azul. Poisson grillé près des cascades.
Agua Azul est le point de convergence des rios Bascan et Tulija. Les cascades de « l’Eau Bleue » sont une étape touristique populaire, à 45 kms au sud de PALENQUE. La couleur turquoise des bassins vient de leur fond nappé de calcaire, qui réfléchit la lumière et l’azur du ciel à travers une eau particulièrement limpide. La baignade y est rafraîchissante.
Après cette pose déjeuner, continuation vers Palenque qui se trouve niché dans un écrin de la forêt tropicale. Environ 2 h 30 de route. Arrivée à l’hôtel vers 19 heures, cocktail de bienvenue.
Jeudi 31 mai 2012
Départ pour site de Palenque le matin de bonheur. Niché au cœur d’une jungle épaisse, Palenque nous fascine. La cité a été l’un des centres les plus importants du premier empire Maya. A ce jour, seulement 10% ont été mis à jour.
Palenque signifie en langue Maya « entourée d’arbres ». Nous la découvrons au petit matin, alors que le soleil commence à donner de ses rayons, et enveloppe le site. Erigée au cours de la période classique Maya, entre 600 et 800 ap. JC Palenque présente plusieurs particularités architecturales, qui ont dérouté plus d’un archéologue. Le Palais au centre, est surmonté d’une étrange tour, qui servait peut-être d’observatoire astronomique.
Le temple du soleil et ses sculptures de cérémonies d’offrandes au soleil et le temple des inscriptions qui abrite une tombe à laquelle on accède au terme d’un long escalier s’enfonçant au cœur de la pyramide. Le temple du Comte, près des ruines du groupe nord, sont les plus anciennes du site, elles datent de 647. La trentaine de monuments et d’oratoires arrachés à l’emprise de la forêt tropicale ne correspond qu’à une petite partie de la cité, les ruines restantes demeurent dissimulées sous un linceul végétal. Moment de liberté pour voir et acheter si on le souhaite. Retour au car pour aller déjeuner dans le restaurant d’un hôtel près du site.
Départ pour CAMPECHE (environ 5 h 00) de route. Arrivé vers 18 h 00. Là, visite directe de la ville fortifiée, remarquable architecture militaire des XVII et XVIIIème siècles.
Balade dans son paisible et charmant centre historique. Le centre ville est entouré de la Cathédrale de la Conception et du palais du Gouverneur et de tranquilles cafés et restaurants sous les arcades.
Après cette petite flânerie, nous nous dirigeons vers notre hôtel à pied qui s’appelle DEL PASEO. Toujours cocktail de bienvenue, et dîner vers 20 heures.
Vendredi 1er juin 2012
Départ de l’hôtel vers 8 heures pour UXMAL*, environ 2 h 30 de route pour cette ville cité de la Renaissance Maya caractérisée par la magnificence de l’ornementation des édifices.
Notre guide nous explique :
Uxmal signifie « trois fois construite », est considérée comme l’une des 7 Merveilles du Monde en raison de son architecture et de sa situation au milieu d’un cadre naturel exceptionnel. Jalonné de « villes mortes », l’itinéraire de Campeche à Mérida par Uxmal est véritablement la « voie royale » du Yucatan. Le complexe d’Uxmal se dresse au-dessus de la forêt plate et infinie du Yucatan. La nation Maya a donné naissance à différents courants. Du VIème au Xème siècle de notre ère, le style PUUC (colline dans le dialecte local) et ses ornementations complexes (grecques, damiers, masques de Chac, le dieu de la pluie) marquent les sites du nord-ouest de la péninsule Yucatèque. A 70 kms au sud de Mérida, Uxmal en est l’héritage le plus éclatant. Après la conquête espagnole du Yucatan (durant laquelle les Chiou s’allièrent avec les espagnoles), les premiers documents établis par les conquérants suggèrent qu’Uxmal, vers 1550 était toujours un centre d’une certaine importance, mais aucune cité espagnole n’y fut fondée et Uxmal fut bientôt abandonnée.
Arrivée sur le site à 10 heures.
La pyramide a connu plusieurs phases de construction -cinq-, chacune venant se superposer à la précédente. La partie ouest du Temple I est encore visible à la base de la pyramide. Sur la façade ouest, un escalier très raide permet d'accéder au Temple IV. L'escalier de la façade est mène au Temple V en style Puuc.
Nous avons commencé par la pyramide du Divin ou du Magicien. Il s’agit d’un temple avec une forme inhabituelle : Les niveaux de la pyramide sont ovales plus tôt que rectangulaires ou carrés.
Ensuite nous avons continué vers le Quadrilatère des Nonnes, qui décline 4 longs bâtiments habillés des frises aux motifs géométriques touffus, de masques de Chac (divinité de la pluie) aux allures menaçantes, les singes, de serpents et d’oiseaux… Ce quadrilatère constitué de 74 salles, dont la fonction demeure incertaine. Continuation vers le palais du gouverneur. Il est long de 98 mètres, large de 12 mètres. Les délicats reliefs masqués, les bas reliefs et motifs géométriques fascinent autant les archéologues que les visiteurs. A côté se trouve la Maison des Tortues.
Ensuite nous avons continué vers le Quadrilatère des Nonnes, qui décline 4 longs bâtiments habillés des frises aux motifs géométriques touffus, de masques de Chac (divinité de la pluie) aux allures menaçantes, les singes, de serpents et d’oiseaux… Ce quadrilatère constitué de 74 salles, dont la fonction demeure incertaine. Continuation vers le palais du gouverneur. Il est long de 98 mètres, large de 12 mètres. Les délicats reliefs masqués, les bas reliefs et motifs géométriques fascinent autant les archéologues que les visiteurs. A côté se trouve la Maison des Tortues.
Visite terminée, moment de liberté pour retourner à l’entrée et faire des achats. Il est 12 heures, nous partons pour le restaurant à MUNA. Le restaurateur s’appelle « Le Chen Yaax Chele » ; Nous y avons mangé un plat typiquement Maya. A notre arrivée, nous sommes allés direction le jardin voir le chef de cuisine. Il nous a montré notre repas enfoui depuis plus de 2 heures dans le sol. En effet, le poulet cuit dans des feuilles de bananiers, avec des épices et au jus d’orange et de citron, recouvert de terre glaise mijote tranquillement à 50 cm sous terre.
Départ pour MERIDA*, « La ville Blanche » construite sur les fondements de la cité Maya de Tiho. Environ 1 h 30 de route.
Histoire de Merida :
Mérida capitale du Yucatan, est une agréable cité qui a conservé un charme provincial, héritage de son passé colonial. Au cœur de la ville, se trouve la place avec la Cathédrale, le marché, les musiciens.
Fondée par Francisco de MONTEJO en 1542, est écrasée de chaleur dans la journée. Elle ne s’est jamais aisément soumise au pouvoir central de la lointaine Mexico. Les premières tentatives de débarquement espagnol sur les côtes yucatèques sont toutes repoussées par les guerriers mayas, qui ne voient en ces barbus, que des sacrifiés potentiels à offrir à leurs dieux. Point d’ancrage du pouvoir indigène, Tiho* ne rend les armes qu’en 1542. Ses temples rasés, elle est rebaptisée Mérida et se dote des éléments classiques d’une ville de Nouvelle-Espagne. Près de 2 siècles durant, le Henequen, un cactus dont on tire la fibre de sisal, déjà utilisé par les Mayas, est l’or vert du Yucatan. Plus d’un milliers d’haciendas se construisent. Leurs propriétaires règnent sur un système quasi féodal, où la main-d’œuvre indigène est corvéable à merci. Mérida et sa région deviennent le premier mondial de chanvre jusqu’au début du XXème siècle, lorsque la demande en cordages ralentit avec le déclin de la marine à voile, pour se tarir définitivement avec l’avènement des matières synthétiques. Les haciendas, magnifiques témoignages d’une architecture coloniale, sont restaurées et parfois converties en luxueux hôtels de charme.
Arrivée vers 18 heures, et visite directe de la ville. Nous commençons par le Zocalo, lieu le plus animé de la ville, autour duquel s’égrènent les édifices les plus symboliques. Les arcades abritent cafés, kiosques à journaux et vendeurs ambulants de glaces, de cigarettes. Au nord de la place, l’imposante Cathédrale édifiée entre 1561 et 1598 avec les pierres des temples mayas détruits par les conquistadors.
Au fond de sa magnifique voûte en berceau, un immense Christ de bois domine l’autel.
A deux pas de la place, le marché de Mérida. Dans ce labyrinthe de petites échoppes sur terre battues, on trouve en vrac des hamacs en corde de sisal, quartiers de viandes, chemises guayabera, chapeaux de paille, herbes médicinales et tortillas. Une tranche de vie yucatèque, prise sur le vif.
Direction l’hôtel. Cocktail de bienvenue. Diner à 20 heures.
Samedi 2 juin 2012
Départ de l’hôtel vers 8 heures après un bon petit déjeuner par aller visiter le site archéologique de CHICHEN ITZA*, joyau de la culture Maya, classé comme une des 7 nouvelles merveilles du monde. La présence d’une cité maya à cet endroit est due à la présence de deux puits naturels (appelés « cénotes ») qui constituaient un trésor inestimable dans cette région dépourvue d’eau. Le site doit d’ailleurs son nom à cette source souterraine : Chi signifie « bouche » et Chen « puits » Itza « sorcier de l’eau » (en maya yucatèque). Ce site est le plus complet, le mieux préservé et plus riche des ensembles que nous à légués la civilisation Maya. Fondée au VIème siècle, cette imposante cité maya règne pendant plus de 3 siècles sur le nord yucatèque, avant d’être brusquement abandonnée après 900. El Castillo (le château) pyramide de 24 m construite avant l’arrivée des Toltèques au VIIIème siècle. Le temple au sommet est consacré à KUKULCAN, le serpent à plumes, l’un des dieux les plus importants de la culture Toltèque.
Nous avons vu également « le temple des guerriers », le temple des « mille colonnes »,
Au fond de sa magnifique voûte en berceau, un immense Christ de bois domine l’autel.
A deux pas de la place, le marché de Mérida. Dans ce labyrinthe de petites échoppes sur terre battues, on trouve en vrac des hamacs en corde de sisal, quartiers de viandes, chemises guayabera, chapeaux de paille, herbes médicinales et tortillas. Une tranche de vie yucatèque, prise sur le vif.
Direction l’hôtel. Cocktail de bienvenue. Diner à 20 heures.
Samedi 2 juin 2012
Départ de l’hôtel vers 8 heures après un bon petit déjeuner par aller visiter le site archéologique de CHICHEN ITZA*, joyau de la culture Maya, classé comme une des 7 nouvelles merveilles du monde. La présence d’une cité maya à cet endroit est due à la présence de deux puits naturels (appelés « cénotes ») qui constituaient un trésor inestimable dans cette région dépourvue d’eau. Le site doit d’ailleurs son nom à cette source souterraine : Chi signifie « bouche » et Chen « puits » Itza « sorcier de l’eau » (en maya yucatèque). Ce site est le plus complet, le mieux préservé et plus riche des ensembles que nous à légués la civilisation Maya. Fondée au VIème siècle, cette imposante cité maya règne pendant plus de 3 siècles sur le nord yucatèque, avant d’être brusquement abandonnée après 900. El Castillo (le château) pyramide de 24 m construite avant l’arrivée des Toltèques au VIIIème siècle. Le temple au sommet est consacré à KUKULCAN, le serpent à plumes, l’un des dieux les plus importants de la culture Toltèque.
Chaac mool « Dieu de la pluie »
substructure du temple El Castillo. Il est également le symbole de la
fertilité.
l’observatoire ainsi que le Cénote sacré.
L’observatoire fait face à la grande pyramide et permettait aux mayas d’étudier le mouvement des étoiles dont ils avaient une connaissance très précise.
Il permet de voir également la planète Vénus (dieu maya KUKULCAN).
Le Cénote sacré, puits naturel de 60 m de diamètre et 20 m de profondeur. Quelques sacrifices humains y ont été perpétrés. Surtout des prisonniers. Quelques objets de Jade ont également été trouvés.
Un scabé conduit à 300 m vers le nord, au cénote sacré, de 60 m de diamètre et 20 m de profondeur. Le dragage du cénote a permis de mettre au jour de nombreux objets d'or et de jade ainsi qu'un nombre important d’ossements. Ces découvertes ont donné lieu à de très nombreuses interprétations.
Notre guide nous explique que Cancun est une ville du sud est du Mexique, et se trouve sur la côte des Caraïbes. Elle est située dans l’Etat de Quintana Roo. La ville est divisée en 3 parties.
La zone urbaine, où sont installées la plupart des institutions de la ville et de l’Etat de Quintana Roo,
Puerto Juarez, qui s’est développé par la suite et assure les principales liaisons avec l’îsla Mujeres.
Cancún était située sur une route commerciale des Mayas en direction du Honduras actuel. Selon des recherches archéologiques, plusieurs sites de l’île ont été habités lors de l’époque précolombienne, jusqu’au XVIème siècle. La zone fut découverte par les Espagnols, par Francisco Hernandez de Cordoba en 1517.
Le nom de Cancún apparaît pour la première fois au XVIIème siècle sur une carte géographique. Il signifie en maya « nids de serpents » ou « trône du serpent ».
Dans les années 1960, seule une centaine de pêcheurs vivent encore sur le site. C’est à cette époque que le gouvernement mexicain décide de construire une station balnéaire sur la côte du Quintana Roo pour faire face au développement de l’industrie touristique. Le choix se porte finalement sur Cancún, qui présente un grand potentiel pour la construction des infrastructures (hôtels, aéroport, maisons…). Les travaux débutent en 1969. Le premier hôtel est édifié en 1974. La ville s’agrandit très vite sous l’impulsion du tourisme. Ses plages au sable blanc où se dressent de nombreux palmiers, sa mer bleue turquoise où de magnifiques bancs de coraux décorent cette mer, laissent rêver de très nombreuses personnes pour sa beauté paradisiaque.
Le nom de Cancún apparaît pour la première fois au XVIIème siècle sur une carte géographique. Il signifie en maya « nids de serpents » ou « trône du serpent ».
Dans les années 1960, seule une centaine de pêcheurs vivent encore sur le site. C’est à cette époque que le gouvernement mexicain décide de construire une station balnéaire sur la côte du Quintana Roo pour faire face au développement de l’industrie touristique. Le choix se porte finalement sur Cancún, qui présente un grand potentiel pour la construction des infrastructures (hôtels, aéroport, maisons…). Les travaux débutent en 1969. Le premier hôtel est édifié en 1974. La ville s’agrandit très vite sous l’impulsion du tourisme. Ses plages au sable blanc où se dressent de nombreux palmiers, sa mer bleue turquoise où de magnifiques bancs de coraux décorent cette mer, laissent rêver de très nombreuses personnes pour sa beauté paradisiaque.
Arrivée à l’hôtel vers 18 heures. Cocktail de bienvenue, direct dans la chambre, maillot de bain et baignade dans cette mer magnifique pendant 2 bonnes heures, dans une eau à 30°. Cela nous fait du bien après tous ces jours de car et de visites. On s’éclate avec bonheur. Il y a de jolis rouleaux qui nous ramènent vers la plage.
Petite balade nocturne dans Cancun, temps superbe et chaud, pour profiter des derniers moments au Mexique.
Dimanche 3 juin 2012
Dimanche 3 juin 2012
Petit déjeuner à 7 h 30, puis retour dans la chambre pour prendre les maillots de bains et direction la plage pendant 2 heures. Nous sommes encore bien amusés. Retour à l’hôtel pour prendre une bonne douche et boucler nos valises. Déjeuner à l’hôtel puis départ pour aéroport de Cancún vers 13 h 30. Assistance aux formalités d’embarquement. L’avion a décollé à 14 h 30, arrivée à Mexico vers 16 h 30. Débarquement et direction vers la douane. Fouilles, et nous nous orientons vers la porte d’embarquement vers la France. Là, on réalise que l’on rentre vraiment. Monté dans l’avion à 18 h 30 pour 9 H 40 de vol.
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