Albi (81)

Albi, la "Ville Rouge", ainsi surnommée à cause de la couleur de la brique, le matériau prédominant dans ses constructions, est inscrite au patrimoine de l'Unesco depuis 2010.

La brique est présente jusque dans l'incroyable cathédrale Sainte-Cécile. La voir pour la première fois provoque vraiment un choc, un écarquillement des yeux façon "bande dessinée", vous voyez ?
Le monument-emblème de la ville est tout simplement la plus grande cathédrale de briques au monde. Ses dimensions obligent à prendre beaucoup de recul pour en faire une photo d'ensemble ! Ah, qu'est-ce que j'aurais aimé remonter dans le 13e siècle pour assister à sa construction (qui a duré deux siècles, tout de même !) !
Quand on parle de "beauté intérieure", l'expression convient admirablement à Sainte-Cécile. La richesse ornementale des stalles, du chœur ou du jubé tranchent avec la sévérité de la brique extérieure ! Et les fresques des voûtes, à la couleur bleutée, comme un ciel...waouuh !

Et cette Sainte-Cécile, patronne des musiciens ? Voilà ce qui en est dit sur la page de la mairie d'Albi.
Les dimensions de géant, 113 mètres de long, 35 de large, 78 de haut, 1900 mètres carrés de superficie de voûtes, et sa transformation par Louis Ier d'Amboise, nommé évêque d'Albi en 1474, soucieux d'atténuer la rigueur défensive de l'ouvrage par un cataplasme flamboyant.

Un jubé parfait, une si magnifique folie
Une clôture de pierre blanche, une véritable dentelle de pierre, sépare la cathédrale en deux parties : la nef et le chœur. Au-delà de l’écran de pierre, se trouve le chœur de chanoines qui a dernièrement été rénové. Le déambulatoire, le couloir entourant le grand chœur, présente des statues de pierre ciselées par des Maîtres bourguignons. Appréciez tous les détails des vêtements, les traits des visages, les plis de la peau…un coup de baguette magique pourrait leur donner vie… Notez bien que ces 200 statues en font la statuaire la plus importante de France pour la fin du Moyen-Age.

Merveilleuse réalisation et tout à fait grandiose. Les polychromes des plafonds sont magnifiques et les peintures étonnantes (le paradis et l'enfer). La visite d'une partie de la cathédrale est payante (pour les fans d'église).
Croyant ou pas, nul ne peut rester insensible à la profusion de décors voulus par le prélat. Bleu et or des peintures, en lieu et place des voûtes et des parois de briques, arabesques artistiques jusque dans les moindres recoins, immense scène picturale du Jugement dernier, anges et angelots sculptés en veux-tu en voilà... Les artistes italiens appelés à œuvrer à Albi ont déployé d’immenses talents. Même le grand orgue, plusieurs fois remanié depuis 1736, est à l’unisson, avec ses 3 549 tuyaux en fanons de baleine – le plus grand de ce style en France.
A vous d'aller voir se magnifique joyau qui présente une riche décoration intérieure.  À côté de la cathédrale, le "palais de Berbie", ancien palais épiscopal, qui abrite le musée Toulouse Lautrec.
Les charmants jardins du palais, romantiques à souhait, offrent une jolie vue sur la rivière et le Pont-Vieux, et la promenade dans les ruelles du centre historique dévoile au promeneur la présence de belles maisons anciennes en brique et à pans de bois. 

Le centre historique d’Albi est un concentré de joyaux. Il se déploie autour de l’ensemble épiscopal formé de la cathédrale et du Palais. Les maisons à colombage, colorées s’organisent en cercle tout autour de la place, les toits sont dominés par l’imposante cathédrale en fond.
Nous avons passez un excellent moment dans cette magnifique ville d'Albi, qui est pour moi la petite sœur de Toulouse. A vous de vous faire une idée.


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