Portugal 2014



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Le lundi 15 septembre 2014
Départ de Niort du parking de l’abattoir à 18 h 30 en mini bus pour l’aéroport de Nantes. Nous sommes arrivés à Lisbonne à 20 heures. Nous avons fait les démarches pour avoir nos billets d’avion. Nous sommes montés dans l’avion à 22 h 30. Arrivée à Lisbonne à 23 h 45. Nous nous sommes dirigés vers la sortie pour prendre nos valises. Notre guide nous attendait dehors. Arrivée à l’hôtel  à 1 h 30. Elle nous annonce que le petit déjeuner se fera à 7 heures, pour un départ de l’hôtel à 8 heures pour la visite de Lisbonne.
Le mardi 16 septembre 2014
Après un bon petit déjeuner, nous prenons notre car pour la visite de Lisbonne. Pendant le trajet notre guide nous explique un peu l’histoire du Portugal.

« Le Portugal, en portugais : República Portuguesa, est un pays du sud de l'Europe, membre de l'Union européenne, situé à l'ouest de la péninsule Ibérique. Ce pays, le plus occidental de l'Europe continentale, est délimité au nord et à l'est par l'Espagne et au sud et à l'ouest par l'océan Atlantique. Il comprend également les archipels des Açores et de Madère, situés dans l'hémisphère Nord de l'océan Atlantique.

Fondé au XIIe siècle, le royaume de Portugal devient au XVe siècle l'une des principales puissances d'Europe occidentale, jouant un rôle majeur dans les « Grandes Découvertes » et se taillant un vaste empire colonial en Afrique, Asie et Amérique du Sud. La puissance du pays décline à partir du XVIIe siècle. La monarchie portugaise est renversée en 1910, à l'issue d'un soulèvement militaire qui contraint le roi Manuel II à l'exil. La Première République portugaise (Portugais : Primeira República) est le régime politique en vigueur au Portugal entre la fin de la monarchie constitutionnelle marquée par la révolution du 5 octobre 1910 et le coup militaire du 28 mai 1926. Puis, pendant plus de quarante ans, le pays est soumis au régime autoritaire d'António de Oliveira Salazar, jusqu'à la révolution des Œillets de 1974 qui met fin à la dictature salazariste et réinstallée la démocratie dans le pays.
Le Portugal devient à la fin du XXe siècle un pays développé, économiquement prospère, socialement et politiquement stable. Membre fondateur de l'OTAN en 1949 et de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) en 1948. Il est également membre de l'ONU (Organisation des Nations unies) depuis 1955, du conseil de l'Europe depuis 1976, de l'Union européenne depuis 1986, et de l’espace Schengen. Enfin, il est l'un des pays fondateurs de la zone euro en 1999. En 2011, la dégradation économique mondiale conduit le Portugal à la récession et provoque une crise socio-économique et politique.
Allié des États-Unis, le Portugal entretient également d'importantes relations bilatérales avec le Maroc, le Brésil, l'Espagne et la France qui sont ses quatre partenaires privilégiés[].
Dans ce pays qui a connu la dictature de 1926 à 1974, l'économie n'a pris son essor qu'après 1975, amenant près d'un million et demi de Portugais à aller travailler en dehors du pays pour fuir la misère et les guerres coloniales. Les « principales zones d'immigration » sont le Brésil, la France, le Luxembourg (14,1 % de la population totale du pays), la Suisse, les États-Unis, l'Argentine, le Venezuela, le Canada[], ainsi que la principauté d'Andorre (où 15,75 % de la population est portugaise) À l'heure actuelle, la diaspora portugaise (est la population portugaise et de descendance portugaise dans le monde), est l'une des principales diasporas européennes et mondiales.
Le tourisme, principalement balnéaire, est une ressource très importante, notamment en Algarve (région administrative située au sud du Portugal continental), et dans la région de Lisbonne qui font du Portugal un des pays les plus visités au monde avec plus de 25 millions de touristes chaque année. C’est également un grand pays viticole, réputé notamment pour le vin de Porto. Le Portugal est par ailleurs le premier producteur mondial de liège.
Sa capitale, Lisbonne, a accueilli l'Exposition universelle sur le thème des océans en 1998. Le Portugal s'est porté candidat à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2020 par l'intermédiaire des villes de Porto et de Lisbonne. Il s'est également porté candidat, conjointement avec l'Espagne, à l'organisation de la Coupe du monde de football de 2018 après avoir été l'hôte du championnat d'Europe en 2004. »

Lisbonne (en portugais : Lisboa) est la capitale et la plus grande ville du Portugal. Considérée comme une «ville mondiale», Lisbonne est également le chef-lieu du district de Lisbonne, du Grand Lisbonne et de la zone métropolitaine de Lisbonne.
Elle est la capitale la plus occidentale d'Europe continentale. Elle est située entre la côte de l'océan Atlantique à l'ouest et la mer de paille à l'est (en portugais : mar da Palha) est une baie de l'océan Atlantique située au Portugal, bordant la ville de Lisbonne située sur ces rives Nord-Ouest, (communiquant entre eux par un détroit) dans laquelle se jette le Tage. La ville occupe un territoire de 84,7 km2.
Le centre historique de la ville est composé de sept collines (São Jorge, Estrela, Santa Catarina, São Pedro de Alcantra, Graça, Senhora do Monte et Penha de França) dont les pentes de certaines d'entre elles sont dotées de rues trop pentues pour permettre la circulation automobile. En conséquence de ce relief accidenté, la ville compte un célèbre ascenseur, inauguré en 1902, ainsi que trois funiculaires.
La partie occidentale de la ville est occupée par le parc forestier de Monsanto, un des parcs urbains les plus grands d’Europe avec une surface approchant les 10 km2.
Lisbonne est située sur la rive droite de l'estuaire du Tage. Deux ponts relient la ville à la rive sud : le pont du 25 avril et le pont Vasco-de-Gama.

Photographie du Monument des découvertes


La tour Vasco de Gama. Cette tour rend hommage aux expéditions maritimes Portugaises.


Ce monument, très cher à ses habitants, est l'un des plus emblématiques de la ville. Il représente la proue d'un navire prêt à lever l'ancre avec à son bord des personnages célèbres de l'histoire portugaise et rappelle le rôle essentiel du Portugal lors des grandes découvertes de territoires inconnus au cours du XVème siècle.

Cet édifice a été construit dans les années 40 par Cotinelli TELMO à l'occasion de l'exposition mondiale. 1960 était l'année de la célébration des cinq cent ans de la mort de l'infant Henrique surnommé Henri le navigateur : le monument fut inauguré à cette occasion. En plus d'Henri le navigateur, on y retrouve également Alphonse V, Vasco de Gama, Pedro Alvares et Magellan.

De nos jours, un ascenseur permet aux visiteurs d'accéder à son sommet et offre l'une des plus incroyables vues sur la rose des vents qui se trouve aux pieds du bâtiment.


Photographie de la Tour de Belém



L’élégante tour de Belém, construite pour commémorer l'expédition de Vasco de Gama, fut construite également pour servir de porte d'entrée à la ville de Lisbonne mais aussi en tant que partie intégrante du système de défense pour protéger l'embouchure du Tage et le monastère des Hiéronymites.


Elle rappelle aussi les 
grandes découvertes maritimes qui ont jeté les fondements du monde moderne. Elle servit d’arsenal, de prison, et même de capitainerie du port de Lisbonne.
Son architecture, à elle seule, a de quoi subjuguer tant elle mélange les styles de construction. La longue pièce gothique (en sous-sol), qui servit de cachot jusqu'au XIXe siècle, se montre très austère.
La terrasse, qui s'étend juste au-dessus, est délimitée par une muraille et une poignée de postes de sentinelles. Elle forme un ensemble romano-gothique. Une représentation statuaire de Notre-Dame-du-Bon-Succès, patronne des « Découvreurs », se trouve sur ce même plateau. Le donjon, doté de créneaux géométriques, est, quant à lui, caractéristique du courant roman. Sa loggia Renaissance, située au troisième étage, apporte une touche vénitienne et par la même allège l'édifice. On peut en dire autant des dômes mauresques qui surmontent les différents guets. Un tremblement de terre déplaçant le lit du Tage et des terrassements successifs ont fait qu’elle n’est plus au milieu du fleuve, mais à quelques mètres du rivage.
Visite du Monastère des Hiéronymites (Moines de l’ordre de Saint-Jérôme)
Le Monastère des Hiéronymites (en portugais Mosteiro dos Jerónimos) est considéré comme le chef d’œuvre de l’architecture manuéline, témoignage monumental de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde. Celui-ci est situé à l'ouest de Lisbonne, dans le quartier de Belém, à l'embouchure du fleuve Tage.
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Magnifique monastère destiné aux religieux de l'ordre des hiéronymites. Il a été en grande partie financé par les profits du commerce d'épices et aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du XVIe siècle.
Construit sur l'emplacement d'un ermitage fondé par Henri le Navigateur, le roi Manuel Ier entreprit en 1502, un peu après le retour de Vasco de Gama de son premier voyage en Inde.
Le monastère constitue l'œuvre architecturale la plus aboutie du style manuélin. Bénéficiant de l'afflux de richesses à Lisbonne, les architectes purent se lancer dans une œuvre de grande envergure. Diogo Boitaca fut le premier architecte du chantier et adopta dès 1502 le style gothique.



Mais à partir de 1517, ses successeurs modifièrent ce style et y ajoutèrent l'appareil ornemental caractéristique du style manuélin où se retrouvent diverses influences. João de Castilho, d'origine espagnole, donna à la décoration une tournure plateresque (style architectural de transition entre l'art gothique et la Renaissance). Nicolas Chantereine mit en relief les thèmes de la renaissance.





Enfin, Diogo de Torralva et Jérôme de Rouen apportèrent une note de classicisme. Les portails sont admirables, truffés de scènes à lire : ici les statues du roi Manuel et de sa femme.
la statue d’Henri le Navigateur, ou encore des bas-reliefs narrant la vie de Saint-Jérôme. L’église elle-même a trois nefs d’une envolée de 20 mètres de haut.Elle abrite les tombes de Vasco de Gama et de Luis de Camoes.
Tombeau de Vasco de Gama de style manuélin




Vasco de Gama (1469-1524), célèbre navigateur et explorateur portugais qui découvrit la route des Indes et le Cap de Bonne-Espérance, et fonda le comptoir de Mozambique qui devait apporter la fortune aux Portugais. Mort dans sa "vice-royauté des Indes", son corps fut rapporté en 1536. Véritable héros dela nation, il est représenté sous la forme d'un gisant en allonté sur un sarcophage très travaillé et armorié.
Tombeau de Luis de Camoes

Luis de Camoes (1524-1580), poète national qui fut l'auteur des Lusiades, poème dans lequel il magnifia les voyages de Vasco de Gama, qui est considéré comme la pièce maîtresse de la littérature portugaise.



Dans le chœur, les sarcophages portés par des éléphants stylisés sont ceux de Manuel 1er, de João III et de leurs épouses.








Trois magnifiques piliers du Cloître.













Le Monastère a échappé au séisme de 1755 qui a ravagé Lisbonne mais a été endommagé par les troupes napoléoniennes venues de France qui ont envahi le Portugal au début du XIXe siècle. En 1834, avec l'expulsion de l'Ordre religieux des hiéronymites, l'église Sainte-Marie des hiéronymites (Santa-Maria de Jerónimos) est devenue une église paroissiale pour les habitants de la paroisse de Sainte-Marie de Belém (Santa Maria de Belém). Maintenant, il est plus de 12 h 30, et nous partons pour le musée de la Marine. 

Magnifique monatère. Il faut vraiment allet le voir. J'y ai passé toute la matinée, je ne me laissais pas de regarder le travail effectué par les tailleurs de pierre. De la véritable dentelle.

Visite du musée de la Marine
Le Musée de la Marine  de Lisbonne (musea de Marinha en portugais) est un musée consacré à l'histoire de la marine et de la construction navale au Portugal.
Le clou de notre visite à Lisbonne fut sans aucun doute le Musée de la Marine. Adjacent au magnifique monastère Dos Jeronimos, il occupe d'immenses salles voutées qui confèrent au musée grandeur et majesté à l'image des Grandes Découvertes des marins portugais. C'est en effet en visitant ce musée qu'on a réalisé que notre culture française et nord-américaine avait mis l'accent sur Christophe Colomb et Jacques Cartier en remisant au second plan les exceptionnelles réalisations des expéditions portugaises. Sous l'impulsion de l'école de Sagres fondée par Henri le Navigateur (1394-1460), les portugais ont sans cesse repoussé les limites du monde connu. Ne mentionnons que Dias qui a contourné le Cap Bonne-Espérance en 1488, Cabral qui a atteint le Brésil en 1500, Vasco de Gama* (Explication de notre guide) qui a ouvert la route des Indes en 1498 et Magellan qui a réalisé le premier tour du monde en 1522. Le Musée de la marine retrace donc d'abord l'histoire de ces Grandes Découvertes ; il nous présente ces hommes, leurs bateaux et leurs instruments de navigation, absolument passionnant !


Le musée ne se limite toutefois pas aux Grandes Découvertes, il présente de magnifiques maquettes de tous les types d'embarcation, depuis les bateaux de pêche jusqu'à la marine marchande et de guerre en passant par la marine de plaisance et ce, de toute époque. Ce sont des centaines de maquettes de bateaux qu'on peut admirer, toutes plus belles les unes que les autres ! Des expositions sont aussi consacrées à la cartographie ancienne, encore là, très impressionnant de voir la précision obtenue avec des instruments rudimentaires. On nous explique aussi l'évolution des instruments tels le compas, l'astrolabe, le sextant etc…



Vasco de Gama  né soit en 1460 ou en 1469 à Sines, sur la côte sud-ouest du Portugal, probablement dans une maison près de l'église de Nossa Senhora das Salas,  et mort le 24 décembre 1524 à Cochin aux Indes, est un grand navigateur portugais, traditionnellement considéré comme le premier Européen à arriver aux Indes par voie maritime en contournant le cap de Bonne-Espérance, en 1498. 
Sines, l'un des ports de la côte d'Alentejo, est alors constitué principalement de maisons en chaux avec des toitures en tuiles rouges, habitées principalement par des pêcheurs. Son enfance est bercée par les légendes des croisades et de la Reconquista : « Aller aux Maures ! » est le jeu préféré de l'enfant. Il est le fils de Estêvão de Gama, portugais issu de la petite noblesse, gouverneur (en portugais alcaide-mór) de Sines et Silves, et maître de l'ordre de Santiago, et d'Isabel Sodré, fille de João Sodre d'origine anglaise.


Une sculpture du Musée maritime.















Instruments de navigation du 15e siècle

On connaît peu de choses sur la jeunesse de Vasco de Gama. L'historien portugais Teixeira d’Aragão suggère qu'il a étudié les mathématiques et la navigation dans la ville d'Évora, ayant possiblement reçu des leçons de l'astronome Abraham Zacuto].
Vers 1480, Vasco de Gama suit son père qui rejoint l'Ordre de Sant'Iago de l'Épée (Ordre Militaire de Saint-Jacques). Le maître de Santiago est alors le prince Jean qui va monter sur le trône en 1481 sous le nom de Jean II de Portugal. Jean II adore cet Ordre, favorisant les perspectives des Gama. En 1492, Jean II envoie Vasco de Gama en mission dans le port de Setúbal et la région de l'Algarve pour saisir les navires français en représailles aux dommages commis par les Français en temps de paix contre les navires portugais - une mission que Vasco de Gama effectue rapidement et efficacement.
Première expédition : Vasco de Gama s'embarque en 1497 à la tête de quatre navires, cela fait environ un siècle que les Portugais, à la suite des expéditions lancées par le prince Henri le Navigateur, explorent méthodiquement les côtes africaines et leurs richesses (or, esclaves, ivoire, gomme, maniguette « plante africaine appelé également poivre du paradis ou poivre de Guinée »). Après la mort d'Henri le Navigateur en 1460, la couronne portugaise montre peu d'intérêt pour la poursuite coûteuse de ces expéditions.
Bartolomeo Dias est chargé par le roi Jean II de Portugal de poursuivre les explorations de Diogo Cão le long des côtes africaines. Il double en 1487 le cap de Bonne-Espérance, et l'étape suivante consiste à rallier l'Inde puis les Indes orientales, alors centre économique et commercial de la planète avec ses épices, pierres précieuses, textile et riz, par la voie maritime pour briser le monopole de la République de Venise. Jean II envoie également en mission Pêro da Covilhã dans le but d'atteindre les Indes.
Deuxième voyage : Suite à son deuxième voyage (1502-1503) avec une flotte de 21 navires et des marchandises intéressant enfin les Indiens (de l'or et de l'argent rapportés des Grandes découvertes des Amériques), Vasco de Gama tombe en disgrâce. Bien que cette deuxième expédition, marque les débuts de l'empire colonial portugais et rapporte à la couronne un butin substantiel ainsi que des privilèges commerciaux importants grâce aux comptoirs qu'il a fondé sur les côtes africaines, il n'a pas réussi à soumettre le Zamorin* (signifie souverain de la mer) de Calicut et l'espoir de trouver le royaume du prêtre Jean* est déçu : le roi Manuel sanctionne ainsi le clan des nobles qui privilégie le mercantilisme à la mission chrétienne.

Le royaume du prêtre Jean est un État chrétien mythique, qu'au Moyen Âge, des rumeurs venues d'Arménie et de Venise situaient en Afrique ou en Inde. Hugues raconte également que :
« … un certain prêtre Jean habitant en Extrême-Orient, au-delà de la Perse et de l'Arménie, roi et prêtre, chrétien mais nestorien, aurait fait la guerre aux rois perses et mèdes appelés Sarmiades et les aurait chassés de leur capitale, Ecbatane. » Vers 1165, commence à circuler dans l'entourage des rois chrétiens, une lettre en latin adressée à l'empereur Manuel Ier Comnène de Byzance. Rédigée par un certain « prêtre Jean », elle décrit l'existence d'un royaume chrétien tout à l'est :
« Au-delà de la Perse et de l'Arménie, s'étend un merveilleux royaume dirigé par le prêtre Jean. Cette terre est traversée par un fleuve provenant du Paradis, charriant émeraudes, saphirs et rubis. Toutes les valeurs chrétiennes sont respectées à la lettre. Le vol, la cupidité, le mensonge sont inconnus. Il n'y a pas de pauvres. Surtout pas le prêtre Jean, dont le palais sans fenêtre est éclairé de l'intérieur par toutes les pierres précieuses dont il est paré… »




Semi-retraite : S'installant à Évora avec sa famille, il est laissé dans une semi-retraite pendant vingt ans tandis que Francisco de Almeida est nommé vice-roi des Indes en 1505. Finalement le roi Manuel Ier lui donne le titre de Comte de Vidigueira en 1519 et son successeur Jean III le nomme vice-roi des Indes en 1524, souhaitant lutter contre la corruption qui se développe dans les comptoirs. Vasco de Gama entreprend un troisième voyage mais meurt peu de temps après son arrivée. Enterrés dans l'église de Saint François à Cochin (en Inde), ses restes sont ramenés au Portugal par un de ses fils en 1539 et transférés dans un couvent de Carmélites, aujourd'hui propriété privée connue sous le nom de Quinta do Carmo, près du village de Vidigueira.


Après la visite du musée, déjeuner à 14 heures, et à 15 heures nous retournons à Lisbonne pour la visite du quartier médiéval d’Alfama. Le nom de l'Alfama, le quartier le plus ancien de Lisbonne, provient de l'arabe al-hamma* (qui signifie sources thermales).

L'Alfama, est un quartier qu'on n'oublie pas. Si ce n'est pour ses ruelles escarpées ou ses escaliers sans fin, c'est pour ses odeurs de poissons grillés et ses restaurants typiques très accueillants. Se balader à la nuit tombée dans les ruelles de l'Alfama est un plaisir pour les yeux... et pour l’odorat ! Ce quartier populaire est l'un des plus anciens de Lisbonne et si certaines bâtisses semblent avoir été fraîchement rénovées, l'essentiel des maisons accusent un âge certain ! Pour vous y rendre, le célèbre tram 28 peut vous poser dans les hauts de l'Alfama près du mirador de Santa Luzia (Miradouro da Santa Luzia) qui surplombe le quartier. A cet endroit, la vue sur l'enchevêtrement de toits est grandiose.




Il ne faut pas se laisser rebuter par ce côté pas toujours très engageant car en pénétrant dans les ruelles de l'Alfama, c'est l'âme du Portugal que l'on découvre. On y croise des scènes de la vie ordinaire, des maisons aux façades patinées que quelques cordes à linge viennent égailler, des escaliers sans fin, des ruelles qui tournent et retournent, montent et redescendent jusqu'à en perdre les visiteurs. C'est tant mieux, car l'Alfama se découvre à l'intuition, sans carte, ni plan.

Notre guide nous explique qu’en 858, Lisbonne est pillée pendant treize jours par le chef viking Hasting. Pendant la période dite des taïfas, Lisbonne appartient à la taïfa de Badajoz, et est dirigée par Sabur al-Saqlabi.
En 1147, pendant la Reconquista, un groupe de chevaliers français, anglais, allemands, et portugais, conduits par Alphonse Ier, assiègent et prennent Lisbonne. La reconquête du Portugal et le rétablissement du christianisme constituent un des événements les plus significatifs de l'histoire lisbonnaise.
L'arabe ayant son statut de langue officielle cesse peu à peu d'être utilisé dans la vie quotidienne. La population musulmane est expulsée, tandis que les mosquées sont transformées en églises. Seul le quartier de la Mouraria, qui tire son nom des Maures, conserve une population musulmane jusqu’au XVIe siècle.
En 1755, les bâtiments résistèrent au tremblement de terre de Lisbonne. Même s'il ne reste presque plus de demeure maure, le quartier conserve cette ambiance de Kasbah, avec ses ruelles, ses escaliers, le linge pendu aux fenêtres. Les zones les plus en ruines sont en cours de restauration. La vie citadine redémarre à nouveau dans les petites boutiques et les tavernes. Ce quartier est connu internationalement pour ses bars de fado.

Les musulmans se rendent après l'encerclement de Lisbonne.
Cerca Moura d’Al-Usbuna. La ville abrite une population mélangée de chrétiens, de berbères, d’arabes, de juifs et de slaves.
       

Vers 16 h 30, petit moment de liberté dans Lisbonne. Puis départ pour l’hôtel vers 18 heures. Nous arrivons vers 19 heures. Douche et repas à 20 heures.

Le mercredi 17 septembre 2014
Réveil à 6 heures, petit déjeuner à 7 heures, départ à 8 h 15 vers Nazaré. Environ 1 h 30 de route. Petit village typique de pêcheurs du Portugal. Nazaré, au nord de Peniche, est le port de pêche le plus célèbre du Portugal depuis le XIIe siècle. À l’époque de l’apogée des découvertes maritimes portugaises — aux XVe et XVIe siècles — la ville fut l’un des chantiers navals les plus importants du royaume, d’où sortirent plusieurs embarcations et caravelles. Les marchandises ainsi que le bois de la Pinède du Roi (ou Pinède de Leiria) sortaient du port de Pederneira vers la capitale et l’outre-mer. Plusieurs pêcheurs d’ici devinrent marins et partirent vers la route des Indes.
On rencontre encore ici des femmes vêtues de façon folklorique : sept jupons retenus par un gros nœud, ainsi que des chaussettes montant jusqu’au genou. Nazaré, c’est aussi des ruelles étroites, pavées de gros galets, des maisons blanches aux toits rouges. Les premières références à la pêche à Nazaré datent de 1643.

Nazaré, au sommet du promontoire, est un lieu de religiosité et de pèlerinage depuis le XIIe siècle, associé à la légende de Notre Dame de Nazaré et à son culte. En raison de ses difficultés d’accès, le Sítio commença à se développer seulement vers le milieu du XVIIe siècle, s’agrandissant davantage le siècle suivant. La mise en place du funiculaire mécanique faisant la liaison entre la plage et le Sítio, en 1889, permis un nouveau progrès du Sítio, déjà à l’époque très visité par les pèlerins et les pénitents. Le belvédère du Sítio est situé à 110 mètres d’altitude.
Dans les années 1960, le tourisme s’est développé et Nazaré a commencé à être connue internationalement, notamment à cause de son spot de surf où la vague la plus haute du monde a été surfée. La hauteur de ces vagues qui peuvent atteindre jusqu'à 30 mètres s'explique par le canyon sous-marin de 5 kilomètres de profondeur à son point le plus bas qui remonte du fond de l'océan sur 210 kilomètres avant de se refermer à quelques encablures de la côte, près du Promontoire de Sitio, falaise haute de 110 mètres.


Après, continuation vers la ville de Batalha. Celle-ci a été fondée par le roi Jean Ier. Il vient alors de vaincre les armées Castillanes (lors de la bataille d’Aljubarrota, le 14 août 1385), et pour commémorer son succès et respecter son vœu fait à Notre-Dame en cas de victoire, il fait construire le Monastère de Batalha. Forcément ce monastère se devait d'être grandiose car au-delà de la victoire, il devait symboliser l'indépendance portugaise.
le Monastère des dominicains* de Batalha fut pendant deux siècles legrand chantier de la monarchie portugaise où se développa un style gothique national original, profondément influencé par l'art manuélin, comme le montre le cloître royal, véritable chef-d'œuvre.

*L’ordre des Prêcheurs ou des Frères Prêcheurs (O.P.Ordo Fratrum Prædicatorum en latin), plus connu sous le nom d’ordre dominicain, est un ordre catholique né sous l’impulsion de saint Dominique en 1215. Il appartient, comme l'ordre des Frères mineurs ou franciscains, à la catégorie des ordres mendiants. Suivant la règle de saint Augustin, il s’est donné pour mission l’apostolat et la contemplation. Sa devise est Veritas (la vérité).
               ·         Les dominicains sont des religieux et non des moines.

Dépourvu de clocher, ainsi que l'exigeait la règle des dominicains, le monastère présente une multitude de pinacles, d'arcs et de balustrades ajourées; les ajouts faits au cours des siècles lui confèrent une architecture compliquée qui n'est pas sans charme. Ainsi, reliées au chœur de l'église par un magnifique portail finement sculpté, les sept chapelles, séparées par quatre énormes piliers sont dites «inachevées» parce qu'elles ne sont pas recouvertes d'un toit. C'est Édouard 1er qui avait rêvé d'un panthéon pour lui et ses descendants mais, il est le  seul y reposer. Le tout est remarquable tant par le fin travail de sculpture que par le fait que ces chapelles à ciel ouvert rayonnent de lumière contrairement à celles sombres des églises.


Batalha nous a réservé une autre belle surprise, la chapelle du fondateur (appelée chapelle funéraire, fut ajoutée par le roi Jean Ier). Au milieu de cette salle carrée de 20 m de côté, on retrouve non seulement les tombeaux de Jean 1er et celui de sa femme, Philippa de Lancastre, surmontés de gisants finement sculptés mais aussi ceux de leurs quatre fils dont, «notre» Henri le Navigateur. La boucle est bouclée... nous avons vu la maison où il est né à Lisbonne, toutes ses réalisations au Musée de la marine et voilà qu'on le retrouve à la fin de sa vie... Adeus Henri et bravo pour ton œuvre !

Le tombeau du roi João 1er et de la reine Filipa de Lencastre. C'est le premier tombeau conjugal du Portugal.





Cloître
du roi Jean 1er 

Et voilà les fameux remplages tissés dans chacune des arcades, avec lorsqu'on a le nez dessus ces objet, instruments et symboles marins qu'on y a ciselé et qui font une grande part de l'art manuelin... Avec au premier plan, vers nous, au milieu du remplage, la sphère armillaire, ce globe céleste emblème des rois et encore du Portugal...

 

En fait il s’agit d’un grand cloître à dominante gothique et plutôt bien conservé avec ses galeries, son préau recoupé au mitan d’une fontaine. Les moines refusant d’utiliser le cloître trop parfait auraient obtenu d’avoir un cloître à leur mesure, modeste et dépouillé !... Sauf que les remplages de Jean 1er ont commencé après la construction d’Alphonso V… sauf  que, et c’est notoire, le roi Jean III préférera mettre toutes ses billes dans les Jéronimos de Lisbonne et délaissera Bathala.

La salle capitulaire dont on ne connaît pas d'exemple d'aussi grandes dimensions ... Dont la beauté est à l'image de la taille ... Il suffit que de contempler l'entrée de cette salle ...





Nous avons la chance d’assister à la relève de la garde devant la tombe du soldat inconnu. 
Elle est gardée par des militaires en treillis de camouflage armes à la main. Nous assistons à la relève de la garde. 
Le silence est troublé par le pas martial qui s'effectue toutes les heures. 


Magnifique et extraordinaire   voûte en étoile 
 
et son étonnante fontaine très travaillée.
Nous passerons sur l'intérieur de l'abbatiale et sur ces chapelles imparfaites dont le couronnement aurait constitué un panthéon royal. Mais la mort du commanditaire a mis fin au chantier.
 
Fin de la visite et déjeuner vers 14 heures, puis départ pour Fatima vers 15 h 30.

Départ pour Fatima

Fatima petite ville portugaise située dans le district de Santarem.







Le nom de la ville (qui n'était qu'un village à l'origine) vient de l'arabe Fatima, et dérive du nom d'une princesse locale prénommée Fatima qui, après avoir été capturée par les forces chrétiennes pendant l'occupation mauresque du Portugal, fut fiancée au Comte d'Ourem, convertie au catholicisme, et baptisée avant d'épouser le Comte en 1158. Elle prit le nom d'Oureana (Oriane). Le nom de la ville d'Ourém dérive d'Oureana.
La ville devient célèbre en 1917, quand trois jeunes bergers auraient été témoins à plusieurs reprises d'une apparition mariale. Le 13 octobre 1917, 70 000 personnes auraient assisté au miracle du soleil tournoyant sur lui-même comme un disque d'argent. La Vierge aurait également délivré aux 3 enfants, le message de Fatima. Ces apparitions ont donné naissance au sanctuaire de Notre-Dame de Fátima, lieu d'un célèbre pèlerinage catholique.
Le sanctuaire de Fatima et sa haute tour de la   Basilique de Notre-Dame du Rosaire 


Fátima attire aujourd'hui les croyants des quatre coins du monde, particulièrement les jours de pèlerinage, et le sanctuaire fut agrandi pour pouvoir les accueillir. Les grandes processions au flambeau, qui se font de nuit, sont très impressionnantes.
Les pèlerins se rassemblent sur la Cova, une gigantesque esplanade sur laquelle fut construite une petite chapelle où la Vierge est apparue aux jeunes bergers. Autour de l'esplanade, un nombre considérable de magasins de souvenirs religieux ont vu le jour.
De l'autre côté de l'esplanade s'élève une imposante basilique, de style néo-classique, avec une tour centrale de 65 mètres de haut, sa construction débuta le 13 mai 1928. Elle est pourvue de colonnades qui la relient aux couvents et aux bâtiments hospitaliers. Dans la basilique on peut voir les tombes de deux des trois bergers, Francisco Marto et Jacinta Marto, qui moururent respectivement en 1919 et 1920, et furent béatifiés en 2000. La troisième, Lúcia dos Santos, ne mourut qu'en 2005, et sa tombe est aussi dans la basilique.
l’église de la très sainte trinité élevée au rang de basilique

Très belle Mosaïque.

L’église de la Très Sainte Trinité a été inaugurée le 12 octobre 2007 par le cardinal Tarcisio Bertone, dans le contexte des commémorations des 90 ans des apparitions de Fatima. Le décor est inspiré par l'art byzantin et orthodoxe.


La statue de Jean-Paul II, à une place importante près de l'entrée principale, avec une statue et une phrase du pape polonais. Les mots inscrits sont une prière à la Très Sainte Trinité, qu’il a dite dans la Chapelle des Apparition en 1982. 


Départ du sanctuaire vers 17 h 30, pour une arrivée à Curia à 19 heures. Cette ville est connue pour ses eaux aux propriétés curatives surtout pour la peau, les maladies rhumatismales et l’appareil respiratoire et digestif. L’origine de cette source remonte à 1863 et est l’ouvrage d’un ingénieur français nommé  LA CHAPELLE.

Au-delà de ses conditions exceptionnelles, Curia bénéficie du fait d'être l'un des points culminants du fameux triangle touristique Curia - Luso - Buçaco, zone qui réunit un ensemble considérable de valeurs ethnographiques, folkloriques, artistiques et monumentales. Repas à 20 heures.

Le jeudi 18 septembre 2014
Départ de Curia à 8 h 30 (avec un réveil à 7 h) en direction d’Aveiro. « Petite Venise » du Portugal. Pendant le trajet, notre guide nous explique Aveiro.

Cette cité médiévale se développe remarquablement aux XVe et XVIe siècles grâce à la pêche à la morue. En 1575, une violente tempête ferme la lagune et le port s'envase ; privée de ses activités (pêche, exploitation des salines, commerce), la cité décline, sa population diminue. L'effort de redressement tenté, au XVIIIe siècle, sous l'action du marquis de Pombal échoue, ainsi que les multiples plans d'aménagement de la barre. En 1808 enfin, entre les digues édifiées à l'aide des pierres provenant des murailles de la ville, on réussit à rouvrir la passe entre la ria et l'océan. L'industrie de la céramique et de la porcelaine se développe. Aveiro et aussi la capitale portugaise du sel et, dans les bateaux traditionnels, on récoltait les algues utilisées ensuite pour fertiliser les dunes environnant la Ria.*
 

La Ria est reliée à Aveiro par trois canaux : le Canal das Pirâmides* (marqué à son entrée par deux pyramides en pierre), qui se prolonge dans le Canal Central, le Canal de São Roque, qui marque les limites de la ville au nord-ouest et la sépare des salines ; et le Canal dos Santos Mártires (ou Canal do Paraíso) qui mène vers le sud-ouest.
Si on prend le Canal Central comme axe principal de la ville, on peut établir deux itinéraires pour visiter Aveiro.


Aujourd'hui, Aveiro et ses alentours représentent une région industrielle très importante où l'extraction du sel se fait encore, où il y a des chantiers navals, des industries mécaniques, de la sidérurgie, des usines de cellulose, de porcelaines, de céramiques et toujours de la pêche. Son université est l'une des plus importantes du Portugal et, il y a aussi plusieurs instituts d'études supérieures.
la gare de chemin de fer Le plan de liaison par chemin de fer, de la capitale Lisbonne à la ville de Porto, élaboré en 1856, ne prévoyait pas de gare dans la ville d’Aveiro. Grâce à l’insistance du journaliste et homme politique José Estevão, originaire de la ville, celle-ci a pu voir le jour en 1864. Deux ans après sa mort.

Arrivée vers 9 h 20. Visite libre de la ville et départ pour Guimarães à 10 h 30. Nous sommes allés voir le pont, avons pris des photos, et fait un tour dans la ville. Nous nous sommes dirigés vers l’église des Carmélites. Le temple appartenait à l’ancien couvent des Carmélites, dont le cloître est aujourd’hui occupé par la Police. Fondée en 1657, par le 4ème Duc d’Aveiro, l’église fût achevée qu’en 1738. Si l’extérieur ne présente pas d’éléments d’intérêt majeur, l’intérieur en revanche mérite sûrement une visite, pour les peintures qui tapissent le plafond de la nef, représentant des scènes de la vie de Sainte-Thérèse de Jésus et pour les panneaux d’azulejos baroques bleus et blancs, représentant des scènes religieuses.
Les murs sont surmontés de moulures richement ornées de sculptures en bois doré qui encadrent des représentations de saints appartenant à l’Ordre carmélite. Sur l’arc triomphal, on remarquera le blason de la maison d’Aveiro, en hommage à son noble fondateur.

 

Nous nous arrêtons dans un magasin et achetons un petit sachet de sel aux algues.
Après ce petit intermède, nous nous dirigeons vers la ville de Guimarães à 10 h 25 (environ 2 h de route). Arrivée à 12 heures et direction : restaurant. A 14 heures début de la visite sous la pluie. Charmante ville historique qui se compose comme un labyrinthe de rues étroites et sinueuses, flanquées de vieilles maisons ornées de statues, qui semblent toutes mener à la place principale.
Son château domine la ville. Classé Monument National depuis 1910 et construit au Xème siècle par la Comtesse Mumadona Dias pour défendre le monastère. Il a été ensuite agrandi par le comte Henri de Bourgogne. À partir du XVème siècle, il a cessé sa fonction de défense pour devenir une prison politique ou grenier à foin. Après des années d'abandon, il a été réhabilité et ouvert au public en 1940. Le château est composé de 7 tours carrées, en soulignant spécialement la Tour de l'Hommage haute de 28 mètres. On peut parcourir le périmètre au moyen d’une passerelle supérieure qui entoure la cour d'arme. 



Dom Afonso Henriques, premier Roi du Portugal. (Père de Henri le navigateur).
Ici a eu lieu en 1128 quelques-uns des principaux événements politiques et militaires qui on conduit à l’indépendance et la naissance d’une nouvelle nation, le Portugal.

Notre guide nous explique que : Au XIIe siècle, le comte Dom Henrique et Dona Teresa viennent vivre au château de Guimarães et c’est probablement là que Dom Afonso Henriques est né.  Selon la légende,  le 1er roi du Portugal, a été baptisé dans la Chapelle de Saint Michel du Château (Capela de São Miguel do Castelo). Ce qui est très peu probable étant donné que la chapelle date du XIIIe siècle et Dom Afonso Henriques est né au XIIe siècle. Pourtant, ici sont gardés les fonts baptismaux utilisés dans la cérémonie. Elle est classée monument historique. Elle est assez petite, et remarquable pour son style roman d'une grande simplicité. L'intérieur est pavé de sépultures de guerriers nobles ayant contribué à la fondation du royaume, notamment des chevaliers de l'ordre des Templiers.


 
Après cette visite, nous partons à 15 h 30 pour la ville de Braga. La pluie s’est arrêtée.

C’est un site religieux et touristique situé dans la paroisse de Tenões, l’une des 62 paroisses de Braga. Le sanctuaire, de style baroque, possède une grande église, un escalier monumental qui compose la Voie Sacrée de Bon Jésus, une forêt (le Parc du Bon Jésus), quelques hôtels et un funiculaire hydraulique centenaire.
Les origines de Bom Jésus remontent d'après la légende au début du XIVème siècle, quand une croix a été placée au sommet du Monte Espinho. Rapidement cette croix est devenue un lieu de pèlerinage des habitants de Braga et des environs. En 1629, un groupe de dévoués de Santa Cruz do Monte décida de construire une confrérie à laquelle a été donné le nom de « Confraria do Bom Jesus do Monte », afin d’agrandir ce centre de pèlerinage.
 

Le grand escalier à double volée qui mène au sommet se compose de 17 paliers décorés de fontaines symboliques, de statues allégoriques et autres décorations baroques consacrées à plusieurs thématiques : « la Voie Sacrée », « les Cinq Sens », « les Vertus », « le Parvis de Moïse » et, au sommet, « les huit  figures  bibliques » qui participèrent à la Condamnation de Jésus. À ne pas manquer, la perspective au fond du grand escalier. En regardant vers le haut, les fontaines sculptées dans le granit dans les nombreux paliers se dénotent du blanc en formant un calice, sur lequel "est assise" l’église proprement dite.


Une des premières chapelles du Chemin de Croix de la voie sacrée, avec à sa droite sa fontaine « païenne ».







A gauche, une des cinq fontaine, la vue (l'eau coule par yeux). A droite, une des deux fontaines serpent.
La fontaine du premier sens, la vision, porte l’inscription « Homme prudent, prends-les pour un rêve et ainsi tu seras attentif ». L’eau coule par les yeux d’un visage. Dans sa main, une paire de lunettes, suggérant ainsi la faiblesse de ce sens face à la connaissance.
 


                                 
Il existe un funiculaire qui monte au sanctuaire du bon Jésus. Il se déplace à l’aide d’un contrepoids  en eau, qui en trois minutes gagne une déclivité d'environ 30.9%, sur une extension de 285 mètres.
Braga : La ville a une histoire longue de plus de 2 000 ans. Pendant la Protohistoire, c'est le territoire du peuple celte des Bracari. Sous l'Empire romain, elle porte le nom de Bracara Augusta en latin car fondée par l'empereur Auguste probablement aux alentours de -16. C'est une colonie romaine créée pour surveiller les peuples montagnards du nord de la péninsule Ibérique (Astures, Cantabres, Vascons), restés insoumis à Rome. Avec la création des conventi, elle devient capitale du conventus bracarensis et acquiert progressivement une importance économique et religieuse dans le nord-ouest de la péninsule.
Départ du sanctuaire à 17 heures pour la ville de Porto. Nous sommes arrivés à l’hôtel à 18 heures et repas à 19 h 30.


Le vendredi 19 septembre 2014
Départ de l’hôtel à 7 h 45 pour visiter Porto. Deuxième ville du Portugal et capitale du nord, Porto compte avec son agglomération plus d'un million d'habitants. Faisant fi du relief, elle occupe un site escarpé : ses demeures s'accrochent aux versants pentus du Douro, ce fleuve mythique qui vient terminer ici son long parcours à travers l'Espagne et le Portugal. L'une des gloires de la ville, et non des moindres, est d'avoir donné son nom aux fameux vins qui l'ont fait connaître à travers le monde.
 
Nous avons adoré Porto ! Très vieux, Porto mais oh combien chaleureux ! Les grandes places, les églises, la gare, les commerces et les maisons ont gardé les traces du passé mais ils sont tous encore bien vivants et dégagent une ambiance bien particulière. Nous nous sommes sentis bien dans cette ville ! Nous avons passé une journée entière à explorer ses vieux quartiers et découvrir ses principaux monuments : la gare Sao Bento et ses magnifiques azuelos (céramiques), l'église et la tour des Clerigos, la rue et l'église des Carmélites, l'église baroque Sao Francisco, la Place de la Liberté, la maison natale d'Henri le navigateur, le palais de la Bourse, la cathédrale et nombreux ponts qui enjambent le Douro, etc…
  


Nous nous dirigeons pour prendre le tramway qui est toujours en service comme à Lisbonne.

Imposant clocher de Clerigos



 Vieux, vieux Porto !


Façades du vieux Porto


La promenade, au cœur de ces petites rues médiévales, vous offrira de belles découvertes. La visite de la vieille ville se mérite. Il faut s'aventurer dans les rues pavées pour pouvoir admirer les anciennes maisons se dressant sur deux ou trois étages aux charmes typiques du Portugal.






petite balade dans ce marché, tout est authentique, rustique… C’est un vrai marché de village, où on voit les vrais locaux, ce qui fait tout le charme de ce marché.






la Gare Sao Bento et ses azuelos 

En arpentant pour la 1ère fois la ville de Porto, on prend très vite conscience de l’importance que prennent les azulejos dans cette ville ; on en voit partout, sur les façades, sur les églises, etc… Mais croyez-moi, on est loin d’être préparé au choc que va représenter pour nous la découverte de salle des pas perdus de la gare ferroviaire de Sao Bento. Pour ma part, j’en suis tout simplement restée sans voix, les yeux grands écarquillés et totalement émerveillée par le spectacle.

C'est l'un des plus beaux du Portugal. C'est un chef-d'oeuvre de l'art de l'azulejo. Ses murs sont en effet couverts d'immenses fresques retraçant des scènes de la vie populaire ou les grandes périodes de l'histoire portugaise du XIIe au XVe siècle.



 Après cette magnifique visite de la gare, nous partons visiter une cave. Il s'agit de chais (caves en portugais, d'où la méprise) situés non pas à Porto mais sur la rive gauche du Douro, en face de Porto, à Vila nova de Gaia. «C'est là, par une lente élaboration, que le raisin récolté sur les versants du Haut-Douro, se transforme en porto. Plus de 58 maisons de porto y sont représentées. Autrefois, c'est en bateau, (les barcos rabelos en portugais), que les vins du Haut-Douro parvenaient après 150 kms de navigation, jusqu'à ces chais où ils étaient transformés en porto. Aujourd'hui, les camions-citernes viennent déverser leur précieuse cargaison dans des cuves en inox. Les grandes marques ont cependant conservé face à leurs chais quelques barcos rabelos chargés de tonneaux. Une quinzaine de chais se visitent, dont ceux de Taylor, Offley, Sandeman, Ramos, Pinto et Ferreira. La visite des chais permet de suivre les étapes de l'élaboration du porto. Le vin est stocké plusieurs années dans d'immenses cuves contenant jusqu'à 1000 hectolitres puis soutiré dans des tonneaux de 535 litres dont la porosité du bois accentue son vieillissement. Seuls les vins authentiques contrôlés par l'Institution du Vin peuvent pénétrer dans ces chais.» On nous explique les différents procédés d'élaboration des portos blancs, des ruby (rouge), des tawny, des vintages, des Late Bottled Vintage et des colheita. Évidemment, ces visites se terminent par une dégustation... et quelques achats... !


Nous partons déjeuner à 14 h 45, puis départ à 15 h 30 pour aller visiter l’église de Saint-François. L’intérieur est revêtu de sculptures en bois doré, style baroque, je n’aime pas du tout. Cet édifice religieux bâti en 1233, appartient à l’origine aux frères franciscains. La construction avança lentement parce que l’architecte ne voulait pas risquer la faillite en se pressant. La façade est percée d’un magnifique portail du XVIIème et XVIIIème siècle. Sur le côté sud, à intervalles réguliers, s’ouvrent des fenêtres de style Manuelin. L'église a trois nefs, avec une croisée de transept, une abside et un haut chœur. Le plus remarquable est l’énorme rosace gothique située sur le portail, sous laquelle se trouve l’image de Saint François, puisque cette église a été construite sur le terrain d’un ancien couvent franciscain. Elle fut déclarée Monument National. Après cette visite, petit moment de liberté dans Porto jusqu’à 16 h 45. Puis départ pour l’hôtel. Arrivée à 20 heures, dîner et spectacle folklorique.

Samedi 20 septembre 2014
Petit déjeuner à 7 h 15, puis départ pour la croisière sur le Douro à 8 h 15. Le Douro est un fleuve qui naît en Espagne à 2060 m d'altitude. Il serpente à travers l'Espagne pendant 525 kms, puis sur 112 kms, il marque la frontière entre les deux pays. Sur ses derniers 215 kms, il devient complètement portugais et il défile entre des parois de granit et de schiste avant d'arriver dans l'estuaire de Porto.
«Dieu créa la Terre et l'homme le Douro.» dit-on ici. Il faut avoir vu les rives du Douro complètement sculptées en hauts gradins soutenant chacun quelques rangs de vigne pour comprendre l'immense travail réalisé par les hommes depuis plus de vingt siècles ici. Sur près de 40 000 hectares répartis dans la région délimitée du Douro, des vignes sont ainsi cultivées. Les vendanges ont lieu à la fin septembre. Les grappes sont encore transportées à dos d'homme compte tenu du terrain accidenté qui ne permet pas à la machinerie d'y accéder. Le foulage mécanique a remplacé le foulage au pied qui demeure toutefois, pour certains vins particuliers. Le moût fermente dans la vallée du Douro jusqu'au printemps. Il faut ensuite le transporter jusqu'à Vila Nova de Gaia car, en été, les températures chaudes de la vallée, parfois jusqu'à 40 degrés, ne sont pas propices à l'élaboration du vin. Jusqu'en 1964, ce transport s'effectuait à bord des pittoresques barcos rabelos, (bateaux à fond plat) qui pouvaient sauter les rapides et descendre le Douro sur 150 kms avant d'atteindre Peso da Régua. 
De la vigne partout, partout !

De nos jours, on s'attache à tirer parti de la précieuse réserve d'énergie, que représente le bassin du Douro pour le Portugal et aussi l'Espagne, grâce à la construction de plusieurs barrages. 



En outre, les lacs de retenue permettent d'assurer l'irrigation d'environ 11 000 ha de terres cultivables. Le système d'écluses dont sont pourvus les barrages a permis la reprise de la navigation sur le Douro, favorisant ainsi l'exploitation des nombreuses ressources du sous-sol. 

Carrapatelo barrage a été construit sur le fleuve Douro entre Porto et Viseu, Il appartient à la municipalité de Marco de Canaveses. Sa construction a commencé en 1965 et fini 1972, il est donc le premier projet hydroélectrique construite dans la partie nationale du fleuve Douro.


Ce barrage, long de 170 m, comporte une usine hydro-électrique et une écluse à poissons sur la rive gauche. L'écluse navigable, longue de 90 m, présente sur la rive droite une dénivellation de 43 m. 

Nous avons mangé sur le bateau, et nous sommes arrivés à 16 h 30 à Peso da Régua. C’est une municipalité  du Portugal, située dans le district de Vila Real et la région Nord



Peso da Régua est nichée dans une vallée, entourée de collines couvertes de vignes. Porte du vignoble, la ville organise l'expédition par voie ferrée des vins du « Haut Douro » à destination de Porto - Vila Nova de Gaia.




Nous nous dirigeons vers la Serra da Estrela pour visiter une fromagerie locale, qui fait du fromage de brebis. Dégustation, puis départ vers notre hôtel. Dîner à 20 h 30.






Dimanche 21 septembre 2014
Petit déjeuner à 7 h 30 et départ de l’hôtel à 8 h 30 pour la découverte du parc National de Buçaco. La guide nous explique la bataille de Buçaco.

« La bataille de Buçaco est une bataille de la guerre d'Espagne et du Portugal, disputée par les forces britanniques et portugaises sous le commandement d'Arthur Wellesley de Wellington le 27 septembre 1810, afin d'arrêter l'avancée des Français dans leur troisième tentative d'envahir le Portugal. Les troupes françaises fortement éprouvées lors de cette bataille, croyant tout de même pouvoir atteindre Lisbonne avant les troupes anglo-portugaises, viendront s'écraser contre les lignes fortifiées de Torres Vedras. Après deux vaines tentatives d'envahir le Portugal, une troisième invasion est décidée par les troupes françaises de Napoléon commandées cette fois par Masséna. Depuis 1809, Wellington dresse en secret une ligne défensive autour de Lisbonne en prévision d'une nouvelle invasion.
Masséna arrive à Salamanque le 28 mai et décide d'entrer au Portugal en suivant l'axe Ciudad RodrigoAlmeida - Coimbra. Après le siège de Ciudad Rodrigo, les premiers combats en terre portugaise se déroulent près de la Côa, avant que ne débute le siège d'Almeida. L'objectif de Wellington est alors de gagner du temps pour permettre l'avancée des travaux de Torres Vedras et d'éviter un engagement direct et définitif.
Ces victoires éphémères permettent à l'Armée du Portugal de poursuivre sa route en direction de Coimbra.
Le 21 septembre, certain de l'itinéraire des Français, Wellington choisit de prendre position sur les hauteurs de Buçaco – une crête de 16 kms de long environ aux pentes escarpées, couverte d'une végétation basse – avec 25 000 soldats britanniques et autant de soldats portugais. Il veut y affronter les Français. Dans la partie nord-est de ces hauteurs se trouve un mur de 3 mètres de hauteur qui inclut le Couvent de Santa Cruz de Buçaco.
Les Français avancent jusqu'à Viseu sur des terres désertées par la population[. . Il faut préciser que Wellington mène la politique de la terre brûlée, demandant à la population de détruire tout ce qui peut servir à ravitailler les troupes ennemies. Dès le 26, les troupes de Wellington occupent les positions.
Affrontements

Les Français se heurtent une première fois aux troupes anglo-portugaises dans le Buçaco, le 27 septembre 1810. Wellington est attaqué cinq fois de suite par les 65 000 Français.
Masséna n'a aucune certitude concernant le déploiement et le nombre des forces adverses. Wellington les a déployées sur la pente opposée de la crête, là où elles ne peuvent être aisément vues ni même affaiblies par un bombardement d'artillerie. Les assauts sont livrés par les corps d'armée du maréchal Ney et du général Reynier, mais malgré un combat extrêmement violent, les Français ne parviennent pas à déloger les forces alliées et sont repoussés avec des pertes se montant à 4 500 morts ou blessés, contre des pertes anglo-portugaises d’environ 1 250 hommes. Masséna ordonne alors un mouvement tournant autour de la crête pour prendre la position de flanc, et Wellington reprend le 10 octobre la marche de retraite de son armée vers les lignes de Torres Vedras préalablement fortifiées. Trouvant ces fortifications trop puissantes pour être attaquées, Masséna se retire dans ses quartiers d’hiver. Manquant de vivres pour ses troupes et harcelé par les raids des Britanniques, il perd 25 000 hommes, capturés par les alliés ou morts de faim et de maladie, avant de se résigner à la retraite en Espagne au début de 1811. »

Arrivée au Parc à 10 heures. Le Park National de Buçaco est un jardin plein d'arbres monumentaux introduits de l'étranger par les navigateurs portugais, plus de 700 espèces (chênes, pins, cèdres du Mexique, séquoias, fougères géantes, sapins de l’Himalaya, etc…). On y trouve des fontaines d'eau froide cristalline. Il a été un parc fermé jusqu'au début du siècle XIX, utilisé pour la méditation par les moines d'un ordre religieux espagnol (Carmélites) qui ont construit leur couvent et une collection de petites chapelles avec autorisation spéciale de Philippe III d'Espagne (Felipe II de Portugal).








Le Palais du Buçaco est la dernière œuvre de la dynastie portugaise.

Construit entre 1888 et 1907, il a été commandé par le roi D. Carlos I, l’architecte italien Luigi Manini, qui a réalisé un véritable pastiche de l’art manuélin, et on pourra y reconnaître des familiarités avec la tour de Belém. 

La décoration intérieure de Jorge Colaço se veut un chant d’exubérance d’azulejos, à la gloire des batailles historiques du Portugal ainsi que de panneaux représentant les passages des poèmes  de Luis Vaz de Camões.
À l’intérieur, un mobilier de pièces portugaises, indo-portugaises et chinoises, mises en valeur par des tapis somptueux et un magnifique plafond mauresque.
Malheureusement nous n’avons pas pu visiter l’intérieur, le château étant privé, il a été transformé en hôtel.

Ayant appartenu au Couvent de Santa Cruz du Buçaco, de l’Ordre des Carmélites Déchaussées et fondés en 1634, les jardins sont devenus propriété de l’État quand l’ordre a été dissous, en 1834. Le parc est un endroit merveilleux, isolé et sauvage. La visite vaut vraiment le coup. De magnifiques cascades, des étendues d'eau, des variétés d'arbres diverses. 

Départ du parc à 10 h 30 pour la ville de Coimbra. Coimbra est la ville universitaire la plus ancienne du Portugal. C'est une ville importante dans le pays, elle est située dans le centre en surplombant le fleuve Mondego.
 

 

C’est à Coimbra que fut construite la première université portugaise, l'université de Coïmbre. Elle compte parmi les plus anciennes d'Europe avec la Sorbonne, Bologne, Oxford ou Salamanque. Le groupe Coimbra, fondé en 1985, rassemble des universités européennes.

La ville reste peuplée de très nombreux étudiants venus de tout le Portugal y faire leurs études. Ils entretiennent des rituels et des traditions étudiantes, comme celle appelée la «praxe»* (qui signifie pratique). Le costume traditionnel des étudiants est un complet noir pour les garçons, un tailleur noir pour les filles, tout cela avec une cravate et une cape noires.
L'aire urbaine de Coimbra compte environ 220 000 habitants, soit plus de la moitié de la population du district. C’est là que nous allons, à l’université.
 
L'université de Coimbra, l'une des plus vieilles au monde, a fait la réputation de la ville. Il faut dire que cette université recèle des joyaux comme la bibliothèque Joanine qui renferme quelques dizaines de milliers de livres anciens….
La bibliothèque Joanine, l'une des plus somptueuses du monde, vaut le détour. Elle abrite près de 200 000 livres anciens du 16e, 17e et 18e siècle savamment rangés. Pour résister au temps et aux insectes "papirophages", l'édifice est construit avec des murs de plus de 2 m de largeur et les livres sont entreposés dans des bibliothèques en bois de chêne aux vertus "insecticides". D'ailleurs, il paraît même qu'une colonie de chauve-souris peuple la bibliothèque pour anéantir toute éventuelle intrusion d'insectes dans ses murs. La culture est bien gardée !



La bibliothèque Joanine et sa magnifique porte
La faculté a été créée dans la ville dès 1290 - à l'initiative du premier roi du Portugal - elle n'a été installée dans ses locaux actuels - l'ancien palais royal - qu'à partir de 1540. Seuls des cours de lettres, de médecine et de droit y seront tout d'abord délivrés, et ce jusqu'en 1770 – « date des réformes Pombal », relatives à l'élargissement des enseignements. Certaines traditions estudiantines ont perduré dans le temps. Les étudiants continuent, en fin d'année, à brûler des rubans de trois couleurs qui, à l'origine, servaient à différencier les élèves des trois disciplines enseignées. 
Après cette visite, départ pour la vieille ville.
 
 


La vieille ville est située sur la colline de l'Alcaçova ; on y accède par un enchevêtrement de ruelles étroites et pittoresques, parfois entrecoupées d'escaliers au nom significatif  escadas de Quebra-Costas » : « escaliers brise-dos »). Après cette visite nous partons déjeuner à 13 h 30. Ensuite, nous partirons pour la visite du Monastère de Sainte-Claire. 
Aujourd'hui classé monument national, le Monastère Sainte-Claire-la-Vieille a abrité pendant près de quatre siècles l'Ordre des sœurs clarisses.
Lors de sa construction en 1283, le bâtiment prend la fonction de couvent. En 1330, la Reine Sainte Elisabeth fait construire une nouvelle église de style gothique. Mais la construction souffre rapidement des inondations, lorsque, en hiver, le Mondego sort de son lit. En 1677, les sœurs emménagent dans la nouvelle église nommée Sainte-Claire-la-Nouvelle, sur les hauteurs de Santa Clara. Départ à 15 h 20 du Monastère. Très courte visite.
 Départ pour le magnifique village médiéval fortifié d’Obidos.

Óbidos vient du latin Oppidum qui signifie "ville fortifiée". Elle est d'origine romaine. La ville fut occupée par les Maures jusqu'en 1148. Fortifiée en 1527, la ville occupe la même superficie que maintenant. 
Au 13ème siècle, Isabelle, reine du Portugal, passa dans la ville d’Obidos et s’émerveilla de sa beauté, aussi son mari, le roi Denis, lui en fit tout simplement cadeau. Et pendant des siècles, les rois du Portugal suivirent son exemple, offrant cette pittoresque petite ville à leurs reines en cadeau de mariage. Avec ses bâtiments blancs aussi beaux qu’à l’époque, la cité fortifiée d’Obidos est l’un des sites préférés des touristes, sa situation au milieu des collines offrant de magnifiques points de vue sur la région environnante d’Estremadura. Le château médiéval est l’un des principaux attraits touristiques de la ville.
 les glycines sont en fleur, elles couvrent les vieux murs et les clôtures, que de beauté pour nos yeux ! C’est là que nous allons faire une dégustation de « ginginha » liqueur locale de griotte. Petit moment de liberté dans le village. Puis continuation vers Peniche. Nous arrivons à 19 h 30 à l’hôtel. Demain départ.
Lundi 22 septembre 2014

Réveil  à 8 heures pour aller prendre un bon petit déjeuner, et aller se promener vers le bord de mer. La plage de Peniche est une des meilleures du Portugal pour la pratique du surf (elle a accueilli en octobre 2009 la compétition de surf Rip Curl Pro Search). Superbes falaises rocheuses, longues plages de sable fin… on découvre un littoral sauvage qui ressemble un peu à la Bretagne.





Retour à l’hôtel pour partir à l’aéroport de Lisbonne pour faire l’enregistrement des bagages. Après, visite de la gare ferroviaire de Lisbonne et le centre commercial de Vasco de Gama. Il pleut à verse, mais tant pis nous avons 5 heures de liberté avant le départ.
La gare ferroviaire et le centre commercial Vasco de Gama de derrière.

La gare Internationale de Lisbonne est une des gares ferroviaires et routières les plus importantes. Le projet a été confié à l’architecte espagnol Santiago Calatrava, et il fut achevé en 1998 pour l’Expo '98. Elle dessert maintenant le parc des nations.
Le complexe inclut une station de métro sur les deux premiers niveaux, un espace commercial et une gare routière sur les deux niveaux suivants. Les deux derniers niveaux sont occupés par la gare ferroviaire, utilisée par les chemins de fer portugais comme gare de correspondance de banlieue, ainsi que pour les dessertes moyennes et grandes lignes. Étant visible de tous côtés, la couverture de verre ressemblant à une palmeraie cristalline de la partie supérieure de la gare. 
Centre commercial éblouissant par son architecture et l'originalité de la décoration (impression d'être dans un aquarium dans certains couloirs avec une moquette bleue océan et des poissons dans des aquariums).
Cette cathédrale architecturale de verre et de béton a été construite à l'occasion de l'exposition internationale de 1998. Exposition qui a métamorphosé complètement l'image poussiéreuse de cette ancienne zone industrielle, que l'on pourrait maintenant vaguement comparer dans l'esprit au quartier Parisien de la Défense. On arpentera les étages comme les ponts d'un navire. Même les toilettes vous réservent des surprises au niveau décoration.

On aimera faire une pause sur la terrasse du café qui donne sur le Parc des Nations et 
se restaurer au dernier étage où vous n’aurez que l'embarras du choix.
Vers 13 heures, nous allons déjeuner au 3ème étage dans un des nombreux restaurants. Morue grillée. Excellente. Puis retour à la gare ferroviaire à 14 h 30 pour rejoindre l’aéroport et prendre notre avion à 18 heures.




Il pleut toujours autant. Nous passons au contrôle, je me fais fouiller sur toutes les coutures. 







Nous prenons l’avion avec plus d’une heure de retard. Arrivée à Nantes à 22 heures. Nous prenons nos bagages avant de retrouver notre chauffeur qui nous ramène à Niort. 




Voici quelques photos vues de l’avion. Nous sommes au-dessus des nuages et quel bonheur de voir ce soleil. Très très agréable séjour au Portugal. 





 

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