Le
lundi 15 septembre 2014
Départ de Niort du parking
de l’abattoir à 18 h 30 en mini bus pour l’aéroport de Nantes. Nous sommes
arrivés à Lisbonne à 20 heures. Nous avons fait les démarches pour avoir nos
billets d’avion. Nous sommes montés dans l’avion à 22 h 30. Arrivée à Lisbonne
à 23 h 45. Nous nous sommes dirigés vers la sortie pour prendre nos valises.
Notre guide nous attendait dehors. Arrivée à l’hôtel à 1 h 30. Elle nous annonce que le petit
déjeuner se fera à 7 heures, pour un départ de l’hôtel à 8 heures pour la
visite de Lisbonne.
Le
mardi 16 septembre 2014
Après un bon petit déjeuner,
nous prenons notre car pour la visite de Lisbonne. Pendant le trajet notre
guide nous explique un peu l’histoire du Portugal.
« Le Portugal, en portugais : República
Portuguesa, est un pays du sud de l'Europe, membre de l'Union
européenne, situé à l'ouest de la péninsule Ibérique. Ce pays, le plus occidental de l'Europe continentale, est délimité au nord et à l'est par l'Espagne et au sud et à l'ouest par
l'océan Atlantique. Il comprend également les archipels des Açores et de Madère, situés dans l'hémisphère Nord de l'océan Atlantique.
Fondé au XIIe
siècle, le royaume de Portugal devient au XVe siècle l'une des principales puissances
d'Europe occidentale, jouant un rôle majeur dans les « Grandes Découvertes » et se taillant un vaste empire colonial en Afrique, Asie et Amérique du Sud. La puissance du pays décline à
partir du XVIIe siècle.
La monarchie portugaise est renversée en 1910, à
l'issue d'un soulèvement militaire qui contraint le roi Manuel II à l'exil. La Première République portugaise (Portugais : Primeira
República) est le régime politique en vigueur au Portugal entre la fin de
la monarchie constitutionnelle marquée par la révolution du 5 octobre 1910 et
le coup militaire du 28 mai 1926. Puis, pendant plus de quarante ans, le pays
est soumis au régime autoritaire d'António de Oliveira
Salazar,
jusqu'à la révolution des Œillets de 1974 qui met fin à la dictature
salazariste et réinstallée la démocratie dans le pays.
Le Portugal devient à la fin du XXe siècle un pays développé,
économiquement prospère, socialement et politiquement stable. Membre fondateur
de l'OTAN en 1949 et de l’OCDE (Organisation de coopération et de
développement économiques) en 1948. Il est également membre de l'ONU (Organisation des Nations unies) depuis 1955, du conseil de l'Europe depuis 1976, de l'Union européenne depuis 1986, et de l’espace Schengen. Enfin, il est l'un des
pays fondateurs de la zone euro en 1999. En 2011, la dégradation économique mondiale conduit le Portugal à la récession et provoque une crise socio-économique et politique.
Allié des États-Unis, le Portugal entretient également
d'importantes relations bilatérales avec le Maroc, le Brésil, l'Espagne et la France qui sont ses quatre partenaires privilégiés.
Dans ce pays qui a connu la dictature de 1926 à 1974, l'économie n'a
pris son essor qu'après 1975, amenant près d'un million et demi de Portugais à
aller travailler en dehors du pays pour fuir la misère et les guerres
coloniales. Les « principales zones d'immigration » sont le Brésil, la France, le Luxembourg (14,1 % de la population
totale du pays), la Suisse, les États-Unis, l'Argentine, le Venezuela, le Canada, ainsi que la principauté d'Andorre (où 15,75 % de la population est
portugaise) À l'heure actuelle, la diaspora portugaise (est la population portugaise et de descendance
portugaise dans le monde), est l'une des principales diasporas européennes et
mondiales.
Le tourisme, principalement
balnéaire, est une ressource très importante, notamment en Algarve (région administrative située
au sud du Portugal continental), et dans la région de Lisbonne qui font du Portugal un des
pays les plus visités au monde avec plus de 25 millions de touristes chaque
année. C’est également un grand pays viticole, réputé notamment pour le vin de Porto. Le Portugal est par ailleurs le
premier producteur mondial de liège.
Sa capitale, Lisbonne, a accueilli l'Exposition universelle sur le thème des océans en
1998. Le Portugal s'est porté candidat à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2020 par l'intermédiaire des villes de Porto et de Lisbonne. Il s'est également porté candidat, conjointement avec
l'Espagne, à l'organisation de la Coupe du monde de football de 2018 après avoir été l'hôte du championnat d'Europe en 2004. »
Lisbonne (en portugais : Lisboa)
est la capitale et la plus grande
ville du Portugal. Considérée comme
une «ville mondiale», Lisbonne est également le chef-lieu du district de Lisbonne, du Grand Lisbonne et de la zone métropolitaine de Lisbonne.
Elle
est la capitale la plus occidentale d'Europe continentale. Elle est située entre la côte de l'océan Atlantique à l'ouest et la mer de paille
à l'est (en portugais : mar da Palha) est une baie de l'océan Atlantique située au Portugal,
bordant la ville de Lisbonne située sur ces rives Nord-Ouest,
(communiquant entre eux par un détroit) dans laquelle se jette le Tage. La
ville occupe un territoire de 84,7 km2.
Le
centre historique de la ville est composé de sept collines (São Jorge, Estrela, Santa Catarina, São
Pedro de Alcantra, Graça, Senhora do Monte et Penha de França) dont les pentes de certaines d'entre elles sont
dotées de rues trop pentues pour permettre la circulation automobile. En
conséquence de ce relief accidenté, la ville compte un célèbre ascenseur, inauguré en 1902, ainsi que trois funiculaires.
La partie
occidentale de la ville est occupée par le parc forestier de Monsanto, un des parcs urbains les plus grands d’Europe avec une surface approchant les 10 km2.
Lisbonne est
située sur la rive droite de l'estuaire du Tage. Deux ponts relient la ville à
la rive sud : le pont du 25 avril et le pont
Vasco-de-Gama.
Photographie du Monument des découvertes
Ce monument,
très cher à ses habitants, est l'un des plus emblématiques de la ville. Il
représente la proue d'un navire prêt à lever l'ancre avec à son bord des
personnages célèbres de l'histoire portugaise et rappelle le rôle essentiel du
Portugal lors des grandes découvertes de territoires inconnus au cours du XVème
siècle.
Cet édifice a
été construit dans les années 40 par Cotinelli TELMO
à l'occasion de l'exposition mondiale. 1960 était l'année de la célébration des
cinq cent ans de la mort de l'infant Henrique surnommé Henri le navigateur : le
monument fut inauguré à cette occasion. En plus d'Henri
le navigateur, on y retrouve également Alphonse
V, Vasco de Gama, Pedro Alvares
et Magellan.
De nos
jours, un ascenseur permet aux visiteurs d'accéder à son sommet et offre l'une
des plus incroyables vues sur la rose des vents qui se trouve aux pieds du
bâtiment.
Photographie de la Tour de Belém
L’élégante
tour de Belém, construite pour commémorer l'expédition de Vasco de Gama, fut
construite également pour servir de porte d'entrée à la ville de Lisbonne mais
aussi en tant que partie intégrante du système de défense pour protéger
l'embouchure du Tage et le monastère des Hiéronymites.
Elle rappelle aussi les
grandes découvertes maritimes qui ont
jeté les fondements du monde moderne. Elle servit d’arsenal, de prison, et même de
capitainerie du port de Lisbonne.
Son architecture, à elle
seule, a de quoi subjuguer tant elle mélange les styles de construction. La longue
pièce gothique (en sous-sol), qui servit de cachot jusqu'au XIXe siècle, se
montre très austère.
La terrasse, qui s'étend juste au-dessus, est délimitée par une muraille et une poignée de postes de sentinelles. Elle forme un ensemble romano-gothique. Une représentation statuaire de Notre-Dame-du-Bon-Succès, patronne des « Découvreurs », se trouve sur ce même plateau. Le donjon, doté de créneaux géométriques, est, quant à lui, caractéristique du courant roman. Sa loggia Renaissance, située au troisième étage, apporte une touche vénitienne et par la même allège l'édifice. On peut en dire autant des dômes mauresques qui surmontent les différents guets. Un tremblement de terre déplaçant le lit du Tage et des terrassements successifs ont fait qu’elle n’est plus au milieu du fleuve, mais à quelques mètres du rivage.
La terrasse, qui s'étend juste au-dessus, est délimitée par une muraille et une poignée de postes de sentinelles. Elle forme un ensemble romano-gothique. Une représentation statuaire de Notre-Dame-du-Bon-Succès, patronne des « Découvreurs », se trouve sur ce même plateau. Le donjon, doté de créneaux géométriques, est, quant à lui, caractéristique du courant roman. Sa loggia Renaissance, située au troisième étage, apporte une touche vénitienne et par la même allège l'édifice. On peut en dire autant des dômes mauresques qui surmontent les différents guets. Un tremblement de terre déplaçant le lit du Tage et des terrassements successifs ont fait qu’elle n’est plus au milieu du fleuve, mais à quelques mètres du rivage.
Visite du Monastère des Hiéronymites (Moines de l’ordre de Saint-Jérôme)
Le Monastère des
Hiéronymites (en portugais Mosteiro dos Jerónimos) est considéré comme le
chef d’œuvre de l’architecture manuéline, témoignage monumental de
la richesse des découvertes portugaises à travers le monde. Celui-ci est situé
à l'ouest de Lisbonne, dans le quartier de Belém, à l'embouchure du fleuve Tage.
|
Construit sur l'emplacement d'un ermitage fondé par Henri le Navigateur, le roi Manuel Ier entreprit en 1502,
un peu après le retour de Vasco de Gama de son premier voyage en Inde.
Le
monastère constitue l'œuvre architecturale la plus aboutie du style manuélin.
Bénéficiant de l'afflux de richesses à Lisbonne, les architectes purent se
lancer dans une œuvre de grande envergure. Diogo Boitaca fut le
premier architecte du chantier et adopta dès 1502 le style gothique.
Mais à partir de 1517, ses successeurs modifièrent
ce style et y ajoutèrent l'appareil ornemental caractéristique du style
manuélin où se retrouvent diverses influences. João
de Castilho, d'origine espagnole, donna à la décoration une
tournure plateresque (style architectural de transition entre l'art
gothique et la
Renaissance). Nicolas
Chantereine mit en relief les thèmes de la renaissance.
Enfin, Diogo de Torralva et Jérôme de Rouen apportèrent une note de classicisme. Les portails sont admirables, truffés de scènes à lire : ici les statues du roi Manuel et de sa femme.
la statue d’Henri le Navigateur, ou encore des bas-reliefs narrant la vie de Saint-Jérôme. L’église elle-même a trois nefs d’une envolée de 20 mètres de haut.Elle abrite les tombes de Vasco de Gama et de Luis de Camoes.
Tombeau de Vasco de Gama de style manuélin |
Tombeau de Luis de Camoes
Luis de Camoes (1524-1580), poète national qui fut l'auteur des Lusiades, poème dans lequel il magnifia les voyages de Vasco de Gama, qui est considéré comme la pièce maîtresse de la littérature portugaise.
Dans le chœur, les sarcophages portés par des
éléphants stylisés sont ceux de Manuel 1er,
de João III et
de leurs épouses.
Trois magnifiques piliers du Cloître.
Le Monastère a échappé au séisme de 1755 qui a
ravagé Lisbonne mais a été endommagé par les troupes napoléoniennes venues de
France qui ont envahi le Portugal au début du XIXe
siècle. En 1834, avec l'expulsion de l'Ordre religieux des hiéronymites,
l'église Sainte-Marie des hiéronymites (Santa-Maria de Jerónimos) est devenue
une église paroissiale pour les habitants de la paroisse de Sainte-Marie de
Belém (Santa Maria de Belém). Maintenant, il est plus de 12 h 30, et nous
partons pour le musée de la Marine.
Magnifique monatère. Il faut vraiment allet le voir. J'y ai passé toute la matinée, je ne me laissais pas de regarder le travail effectué par les tailleurs de pierre. De la véritable dentelle.
Visite du musée de la
Marine
Le Musée de
la Marine de Lisbonne (musea de Marinha en portugais) est un musée consacré à l'histoire de la marine et de la construction navale au Portugal.
Le clou de
notre visite à Lisbonne fut sans aucun doute le Musée de la Marine.
Adjacent au magnifique monastère Dos Jeronimos, il occupe d'immenses salles
voutées qui confèrent au musée grandeur et majesté à l'image des Grandes
Découvertes des marins portugais. C'est en effet en visitant ce musée qu'on a
réalisé que notre culture française et nord-américaine avait mis l'accent sur
Christophe Colomb et Jacques Cartier en remisant au second plan les
exceptionnelles réalisations des expéditions portugaises. Sous l'impulsion de
l'école de Sagres fondée par Henri le Navigateur
(1394-1460), les portugais ont sans cesse repoussé les limites du monde connu.
Ne mentionnons que Dias qui a contourné
le Cap Bonne-Espérance en 1488, Cabral qui a atteint le Brésil en 1500, Vasco de Gama* (Explication de notre
guide) qui a ouvert la route des Indes en 1498 et Magellan qui a réalisé le premier tour du monde
en 1522. Le Musée de la marine retrace donc d'abord l'histoire de ces Grandes
Découvertes ; il nous présente ces hommes, leurs bateaux et leurs instruments
de navigation, absolument passionnant !
Le musée ne se limite toutefois pas aux
Grandes Découvertes, il présente de magnifiques maquettes de tous les types
d'embarcation, depuis les bateaux de pêche jusqu'à la marine marchande et de
guerre en passant par la marine de plaisance et ce, de toute époque. Ce sont
des centaines de maquettes de bateaux qu'on peut admirer, toutes plus belles
les unes que les autres ! Des expositions sont aussi consacrées à la
cartographie ancienne, encore là, très impressionnant de voir la précision
obtenue avec des instruments rudimentaires. On nous explique aussi l'évolution
des instruments tels le compas, l'astrolabe, le sextant etc…
Vasco de Gama né
soit en 1460 ou en 1469 à Sines, sur la côte sud-ouest du Portugal, probablement dans une maison près de l'église de Nossa
Senhora das Salas, et mort le 24 décembre 1524 à Cochin aux Indes, est un grand navigateur portugais, traditionnellement considéré comme le premier
Européen à arriver aux Indes par voie maritime en contournant le cap de Bonne-Espérance, en 1498.
Sines, l'un des ports
de la côte d'Alentejo, est alors constitué principalement de maisons en chaux
avec des toitures en tuiles rouges, habitées principalement par des pêcheurs.
Son enfance est bercée par les légendes des croisades et de la Reconquista : « Aller aux Maures
! » est le jeu préféré de l'enfant. Il est le fils de Estêvão de Gama,
portugais issu de la petite noblesse, gouverneur (en portugais alcaide-mór)
de Sines et Silves, et maître de l'ordre de Santiago, et d'Isabel Sodré,
fille de João Sodre d'origine anglaise.
Une sculpture du Musée maritime.
Instruments
de navigation du 15e siècle
On connaît peu de choses sur la jeunesse de Vasco de Gama.
L'historien portugais Teixeira d’Aragão suggère qu'il a étudié les mathématiques et la navigation
dans la ville d'Évora, ayant possiblement reçu des leçons
de l'astronome Abraham Zacuto.
Vers 1480, Vasco de Gama suit son père qui
rejoint l'Ordre de Sant'Iago de l'Épée
(Ordre Militaire de Saint-Jacques). Le maître de Santiago est alors le prince Jean qui va monter sur le trône
en 1481 sous le nom de Jean II de Portugal. Jean II adore cet Ordre, favorisant les perspectives
des Gama. En 1492, Jean II envoie Vasco de Gama en mission dans le port
de Setúbal et la région de l'Algarve pour saisir les navires français en représailles aux
dommages commis par les Français en temps de paix contre les navires portugais
- une mission que Vasco de Gama effectue rapidement et efficacement.
Première expédition : Vasco de Gama s'embarque en 1497
à la tête de quatre navires, cela fait environ un siècle que les Portugais, à
la suite des expéditions lancées par le prince Henri le Navigateur, explorent méthodiquement les côtes
africaines et leurs richesses (or, esclaves, ivoire, gomme, maniguette « plante africaine appelé
également poivre du paradis ou poivre de Guinée »). Après la mort d'Henri
le Navigateur en 1460, la couronne portugaise montre peu d'intérêt pour la
poursuite coûteuse de ces expéditions.
Bartolomeo Dias est chargé par le roi Jean II de Portugal de poursuivre les explorations de Diogo Cão le long des côtes africaines. Il
double en 1487 le cap de Bonne-Espérance, et l'étape suivante consiste à
rallier l'Inde puis les Indes orientales, alors centre économique et commercial
de la planète avec ses épices, pierres précieuses, textile et riz, par la voie
maritime pour briser le monopole de la République de Venise. Jean II envoie également en
mission Pêro da Covilhã dans le but d'atteindre les Indes.
Deuxième voyage : Suite à son deuxième voyage (1502-1503) avec une flotte de 21 navires
et des marchandises intéressant enfin les Indiens (de l'or et de l'argent
rapportés des Grandes découvertes des Amériques), Vasco
de Gama tombe en disgrâce. Bien que cette deuxième expédition, marque les
débuts de l'empire colonial portugais et
rapporte à la couronne un butin substantiel ainsi que des privilèges
commerciaux importants grâce aux comptoirs qu'il a fondé sur les côtes
africaines, il n'a pas réussi à soumettre le Zamorin*
(signifie souverain de la mer) de Calicut et l'espoir de trouver le royaume
du prêtre Jean* est déçu : le roi Manuel sanctionne ainsi le clan des nobles qui
privilégie le mercantilisme à la mission chrétienne.
Semi-retraite :
S'installant à Évora avec sa famille, il est laissé dans une semi-retraite
pendant vingt ans tandis que Francisco de Almeida est nommé vice-roi des Indes
en 1505. Finalement le roi Manuel Ier lui donne le
titre de Comte de Vidigueira en 1519 et son successeur Jean III
le nomme vice-roi des Indes en 1524, souhaitant lutter contre la corruption qui se
développe dans les comptoirs. Vasco de Gama entreprend un troisième voyage mais
meurt peu de temps après son arrivée. Enterrés dans l'église de Saint François à Cochin (en Inde), ses restes sont ramenés au Portugal par un de ses fils en 1539 et transférés dans un couvent de Carmélites,
aujourd'hui propriété privée connue sous le nom de Quinta do Carmo, près
du village de Vidigueira.
Après la visite du musée, déjeuner à 14
heures, et à 15 heures nous retournons à Lisbonne pour la visite du quartier
médiéval d’Alfama. Le nom de l'Alfama,
le quartier le plus ancien de Lisbonne, provient de l'arabe al-hamma* (qui signifie sources thermales).
L'Alfama, est un quartier qu'on n'oublie pas. Si ce n'est pour ses
ruelles escarpées ou ses escaliers sans fin, c'est pour ses odeurs de poissons
grillés et ses restaurants typiques très accueillants. Se balader à la nuit
tombée dans les ruelles de l'Alfama
est un plaisir pour les yeux... et pour l’odorat ! Ce quartier populaire est
l'un des plus anciens de Lisbonne et si certaines bâtisses semblent avoir été
fraîchement rénovées, l'essentiel des maisons accusent un âge certain ! Pour
vous y rendre, le célèbre tram 28 peut vous poser dans les hauts de l'Alfama près du mirador de Santa Luzia
(Miradouro da Santa Luzia) qui surplombe le quartier. A cet endroit, la vue sur
l'enchevêtrement de toits est grandiose.
Il ne faut pas
se laisser rebuter par ce côté pas toujours très engageant car en pénétrant
dans les ruelles de l'Alfama, c'est
l'âme du Portugal que l'on découvre. On y croise des scènes de la vie
ordinaire, des maisons aux façades patinées que quelques cordes à linge
viennent égailler, des escaliers sans fin, des ruelles qui tournent et
retournent, montent et redescendent jusqu'à en perdre les visiteurs. C'est tant
mieux, car l'Alfama se découvre à
l'intuition, sans carte, ni plan.
En 1147, pendant la Reconquista, un
groupe de chevaliers français, anglais, allemands, et portugais, conduits par Alphonse Ier, assiègent
et prennent Lisbonne. La reconquête du Portugal et le rétablissement du christianisme constituent un des événements les
plus significatifs de l'histoire lisbonnaise.
L'arabe ayant son statut de langue
officielle cesse peu à peu d'être utilisé dans la vie quotidienne. La
population musulmane est expulsée, tandis que les mosquées sont transformées en
églises. Seul le quartier de la Mouraria, qui tire
son nom des Maures, conserve une population musulmane jusqu’au XVIe siècle.
En 1755, les bâtiments résistèrent
au tremblement de terre de Lisbonne. Même s'il ne reste presque plus de demeure maure, le quartier conserve
cette ambiance de Kasbah, avec ses ruelles, ses escaliers, le linge pendu aux
fenêtres. Les zones les plus en ruines sont en cours de restauration. La vie
citadine redémarre à nouveau dans les petites boutiques et les tavernes. Ce
quartier est connu internationalement pour ses bars de fado.
Vers 16 h 30,
petit moment de liberté dans Lisbonne. Puis départ pour l’hôtel vers 18 heures.
Nous arrivons vers 19 heures. Douche et repas à 20 heures.
Le mercredi 17 septembre 2014
Réveil à 6
heures, petit déjeuner à 7 heures, départ à 8 h 15 vers Nazaré. Environ 1 h 30
de route. Petit village typique de pêcheurs du Portugal. Nazaré, au nord de
Peniche, est le port de pêche le plus célèbre du Portugal depuis le XIIe
siècle. À l’époque de l’apogée des découvertes maritimes portugaises — aux XVe
et XVIe siècles — la ville fut l’un des chantiers navals les plus
importants du royaume, d’où sortirent plusieurs embarcations et caravelles. Les
marchandises ainsi que le bois de la Pinède du Roi (ou Pinède de Leiria)
sortaient du port de Pederneira vers la capitale et l’outre-mer. Plusieurs
pêcheurs d’ici devinrent marins et partirent vers la route des Indes.
On
rencontre encore ici des femmes vêtues de façon folklorique : sept jupons
retenus par un gros nœud, ainsi que des chaussettes montant jusqu’au genou.
Nazaré, c’est aussi des ruelles étroites, pavées de gros galets, des maisons blanches
aux toits rouges. Les premières références à la pêche à Nazaré datent de 1643.
Nazaré, au
sommet du promontoire, est un lieu de religiosité et de pèlerinage depuis le
XIIe siècle, associé à la légende de Notre Dame de Nazaré et à son
culte. En raison de ses difficultés d’accès, le Sítio commença à se développer
seulement vers le milieu du XVIIe siècle, s’agrandissant davantage
le siècle suivant. La mise en place du funiculaire mécanique faisant la liaison
entre la plage et le Sítio, en 1889, permis un nouveau progrès du Sítio, déjà à
l’époque très visité par les pèlerins et les pénitents. Le belvédère du Sítio
est situé à 110 mètres d’altitude.
Dans les années
1960, le tourisme s’est développé et Nazaré a commencé à être connue
internationalement, notamment à cause de son spot de surf où la vague la plus haute du monde a été surfée. La
hauteur de ces vagues qui peuvent atteindre jusqu'à 30 mètres s'explique par le
canyon sous-marin de 5 kilomètres de profondeur à son point le plus bas qui
remonte du fond de l'océan sur 210 kilomètres avant de se refermer à quelques
encablures de la côte, près du Promontoire de Sitio, falaise haute de 110
mètres.
Après,
continuation vers la ville de Batalha. Celle-ci a été fondée par le roi Jean Ier. Il vient
alors de vaincre les armées Castillanes (lors de la bataille d’Aljubarrota, le
14 août 1385), et pour commémorer son succès et respecter son vœu fait à
Notre-Dame en cas de victoire, il fait construire le Monastère de Batalha. Forcément ce
monastère se devait d'être grandiose car au-delà de la victoire, il devait
symboliser l'indépendance portugaise.
le Monastère des dominicains* de Batalha fut pendant deux
siècles legrand chantier de la monarchie portugaise où se développa un style
gothique national original, profondément influencé par l'art
manuélin,
comme le montre le cloître royal, véritable chef-d'œuvre.
Dépourvu de
clocher, ainsi que l'exigeait la règle des dominicains, le monastère présente
une multitude de pinacles, d'arcs et de balustrades ajourées; les ajouts faits
au cours des siècles lui confèrent une architecture compliquée qui n'est pas
sans charme. Ainsi, reliées au chœur de l'église par un magnifique portail
finement sculpté, les sept chapelles, séparées par quatre énormes piliers sont
dites «inachevées» parce qu'elles ne sont pas recouvertes d'un toit. C'est
Édouard 1er qui avait rêvé d'un panthéon pour lui et ses descendants mais, il
est le seul y reposer. Le tout est
remarquable tant par le fin travail de sculpture que par le fait que ces
chapelles à ciel ouvert rayonnent de lumière contrairement à celles sombres des
églises.
Batalha nous a réservé
une autre belle surprise, la chapelle du fondateur (appelée chapelle funéraire,
fut ajoutée par le roi Jean Ier). Au milieu de cette salle carrée de 20 m de
côté, on retrouve non seulement les tombeaux de Jean 1er et celui de sa femme, Philippa de Lancastre, surmontés de gisants
finement sculptés mais aussi ceux de leurs quatre fils dont, «notre» Henri le Navigateur. La boucle est bouclée...
nous avons vu la maison où il est né à Lisbonne, toutes ses réalisations au
Musée de la marine et voilà qu'on le retrouve à la fin de sa vie... Adeus Henri
et bravo pour ton œuvre !
Le tombeau du
roi João 1er et
de la reine Filipa de Lencastre. C'est le premier tombeau conjugal du Portugal.
du roi Jean 1er
Et voilà les fameux remplages tissés dans chacune des arcades, avec lorsqu'on a le nez dessus ces objet, instruments et symboles marins qu'on y a ciselé et qui font une grande part de l'art manuelin... Avec au premier plan, vers nous, au milieu du remplage, la sphère armillaire, ce globe céleste emblème des rois et encore du Portugal...
En fait il s’agit
d’un grand cloître à dominante gothique et plutôt bien conservé avec ses
galeries, son préau recoupé au mitan d’une fontaine. Les moines refusant d’utiliser
le cloître trop parfait auraient obtenu d’avoir un cloître à leur mesure,
modeste et dépouillé !... Sauf que les remplages de Jean 1er
ont commencé après la construction d’Alphonso V… sauf que, et c’est notoire, le roi Jean III
préférera mettre toutes ses billes dans les Jéronimos de Lisbonne et délaissera
Bathala.
La salle capitulaire
Nous avons
la chance d’assister à la relève de la garde devant la tombe du soldat inconnu.
Elle est gardée par des
militaires en treillis de camouflage armes à la main. Nous assistons à la
relève de la garde.
Le silence est troublé par le pas martial qui s'effectue toutes les heures.
Magnifique et extraordinaire voûte en étoile
et son étonnante fontaine très travaillée.
Nous
passerons sur l'intérieur de l'abbatiale et sur ces chapelles imparfaites dont
le couronnement aurait constitué un panthéon royal. Mais la mort du commanditaire a mis fin au chantier.
Fin de la visite
et déjeuner vers 14 heures, puis départ pour Fatima vers 15 h 30.
Départ pour Fatima
Fatima
petite ville portugaise située dans le district de Santarem.
Le nom de la ville (qui
n'était qu'un village à l'origine) vient de l'arabe Fatima, et
dérive du nom d'une princesse locale prénommée Fatima qui, après avoir été
capturée par les forces chrétiennes pendant l'occupation mauresque du Portugal,
fut fiancée au Comte d'Ourem, convertie au catholicisme, et baptisée avant
d'épouser le Comte en 1158. Elle prit le nom d'Oureana (Oriane).
Le nom de la ville d'Ourém dérive d'Oureana.
La ville devient célèbre en 1917,
quand trois jeunes bergers auraient été témoins à plusieurs reprises d'une apparition mariale. Le 13 octobre 1917, 70 000
personnes auraient assisté au miracle du
soleil tournoyant sur lui-même comme un disque d'argent. La Vierge aurait
également délivré aux 3 enfants, le message de Fatima. Ces apparitions ont
donné naissance au sanctuaire de Notre-Dame de Fátima,
lieu d'un célèbre pèlerinage
catholique.
Fátima attire aujourd'hui les croyants des
quatre coins du monde, particulièrement les jours de pèlerinage, et le sanctuaire
fut agrandi pour pouvoir les accueillir. Les grandes processions au flambeau,
qui se font de nuit, sont très impressionnantes.
Les pèlerins se rassemblent sur la Cova, une
gigantesque esplanade sur laquelle fut construite une petite chapelle où la
Vierge est apparue aux jeunes bergers. Autour de l'esplanade, un nombre
considérable de magasins de souvenirs religieux ont vu le jour.
De l'autre côté de l'esplanade s'élève une
imposante basilique, de style néo-classique, avec une tour centrale de 65
mètres de haut, sa construction débuta le 13 mai 1928. Elle est pourvue de colonnades qui
la relient aux couvents et aux bâtiments hospitaliers. Dans la basilique on
peut voir les tombes de deux des trois bergers, Francisco Marto et Jacinta Marto, qui moururent
respectivement en 1919 et 1920, et furent béatifiés en 2000. La troisième, Lúcia dos Santos, ne mourut qu'en 2005, et sa tombe est aussi dans la
basilique.
l’église de la très sainte trinité élevée au rang de basilique
Très
belle Mosaïque.
L’église
de la Très Sainte Trinité a été inaugurée le 12 octobre 2007 par le
cardinal Tarcisio Bertone, dans le
contexte des commémorations des 90 ans des apparitions de Fatima. Le décor est inspiré par l'art byzantin et
orthodoxe.
Départ du
sanctuaire vers 17 h 30, pour une arrivée à Curia à 19 heures. Cette ville est
connue pour ses eaux aux propriétés curatives surtout pour la peau, les
maladies rhumatismales et l’appareil respiratoire et digestif. L’origine de
cette source remonte à 1863 et est l’ouvrage d’un ingénieur français nommé LA CHAPELLE.
Au-delà de ses
conditions exceptionnelles, Curia bénéficie du fait d'être l'un des points
culminants du fameux triangle touristique Curia - Luso - Buçaco, zone qui
réunit un ensemble considérable de valeurs ethnographiques, folkloriques,
artistiques et monumentales. Repas à 20 heures.
Le jeudi 18 septembre 2014
Départ
de Curia à 8 h 30 (avec un réveil à 7 h) en direction d’Aveiro. « Petite
Venise » du Portugal. Pendant le trajet, notre guide nous explique Aveiro.
Cette cité médiévale se développe
remarquablement aux XVe et XVIe siècles grâce à la pêche
à la morue. En 1575, une
violente tempête ferme la lagune et le port s'envase ; privée de ses activités
(pêche, exploitation des salines, commerce), la cité décline, sa population
diminue. L'effort de redressement tenté, au XVIIIe
siècle, sous l'action du marquis de
Pombal échoue, ainsi que les multiples plans d'aménagement de la barre. En 1808 enfin,
entre les digues édifiées à l'aide des pierres provenant des murailles de la
ville, on réussit à rouvrir la passe entre la ria et l'océan. L'industrie de la
céramique et de la porcelaine se développe. Aveiro et aussi la capitale
portugaise du sel et, dans les bateaux traditionnels, on récoltait les algues
utilisées ensuite pour fertiliser les dunes environnant la Ria.*
La Ria est reliée à Aveiro par
trois canaux : le Canal das Pirâmides* (marqué à son entrée par deux
pyramides en pierre), qui se prolonge dans le Canal Central, le Canal de São
Roque, qui marque les limites de la ville au nord-ouest et la sépare des
salines ; et le Canal dos Santos Mártires (ou Canal do Paraíso) qui mène vers
le sud-ouest.
Si on prend le Canal Central
comme axe principal de la ville, on peut établir deux itinéraires pour visiter
Aveiro.
Aujourd'hui, Aveiro et ses
alentours représentent une région industrielle très importante où l'extraction
du sel se fait encore, où il y a des chantiers navals, des industries
mécaniques, de la sidérurgie, des usines de cellulose, de porcelaines, de
céramiques et toujours de la pêche. Son université est l'une des plus
importantes du Portugal et, il y a aussi plusieurs instituts d'études
supérieures.
la gare de chemin de fer Le plan de liaison par
chemin de fer, de la capitale Lisbonne
à la ville de Porto,
élaboré en 1856, ne prévoyait pas de gare dans la ville d’Aveiro. Grâce à
l’insistance du journaliste et homme politique José Estevão,
originaire de la ville, celle-ci a pu voir le jour en 1864. Deux ans après sa
mort.
Arrivée vers 9 h
20. Visite libre de la ville et départ pour Guimarães à 10 h 30. Nous sommes allés
voir le pont, avons pris des photos, et fait un tour dans la ville. Nous nous
sommes dirigés vers l’église des Carmélites. Le temple appartenait à l’ancien
couvent des Carmélites, dont le cloître est aujourd’hui occupé par la Police.
Fondée en 1657, par le 4ème Duc d’Aveiro, l’église fût achevée qu’en 1738. Si l’extérieur ne présente pas d’éléments d’intérêt majeur, l’intérieur en
revanche mérite sûrement une visite, pour les peintures qui tapissent le
plafond de la nef, représentant des scènes de la vie de Sainte-Thérèse de Jésus
et pour les panneaux d’azulejos baroques bleus et blancs, représentant des
scènes religieuses.
Les
murs sont surmontés de moulures richement ornées de sculptures en bois doré qui
encadrent des représentations de saints appartenant à l’Ordre carmélite. Sur
l’arc triomphal, on remarquera le blason de la maison d’Aveiro, en hommage à
son noble fondateur.
Nous nous arrêtons dans un magasin et achetons un petit
sachet de sel aux algues.
Après ce
petit intermède, nous nous dirigeons vers la ville de Guimarães
à 10 h 25 (environ 2 h de route). Arrivée à 12 heures et direction : restaurant.
A 14 heures début de la visite sous la pluie. Charmante ville historique qui se compose comme un labyrinthe de rues
étroites et sinueuses, flanquées de vieilles maisons ornées de statues, qui
semblent toutes mener à la place principale.Son château domine la ville. Classé Monument National depuis 1910 et construit au Xème siècle par la Comtesse Mumadona Dias pour défendre le monastère. Il a été ensuite agrandi par le comte Henri de Bourgogne. À partir du XVème siècle, il a cessé sa fonction de défense pour devenir une prison politique ou grenier à foin. Après des années d'abandon, il a été réhabilité et ouvert au public en 1940. Le château est composé de 7 tours carrées, en soulignant spécialement la Tour de l'Hommage haute de 28 mètres. On peut parcourir le périmètre au moyen d’une passerelle supérieure qui entoure la cour d'arme.
Après cette visite, nous partons à 15 h 30 pour la ville de Braga. La pluie s’est arrêtée.
Il existe un funiculaire qui monte au sanctuaire du bon Jésus. Il se déplace à l’aide d’un contrepoids en eau, qui en trois minutes gagne une déclivité d'environ 30.9%, sur une extension de 285 mètres.
Braga : La ville a une histoire longue de
plus de 2 000 ans. Pendant la Protohistoire, c'est le territoire du peuple celte des Bracari. Sous l'Empire romain, elle porte le nom de Bracara
Augusta en latin car fondée par l'empereur Auguste probablement aux alentours de -16.
C'est une colonie romaine créée pour surveiller les peuples montagnards du nord de la péninsule Ibérique (Astures, Cantabres, Vascons), restés insoumis à Rome. Avec la création des conventi, elle devient capitale du conventus bracarensis et acquiert
progressivement une importance économique et religieuse dans le nord-ouest de
la péninsule.
Départ du sanctuaire à 17 heures pour
la ville de Porto. Nous sommes arrivés à l’hôtel à 18 heures et repas à 19 h
30.
Le vendredi 19 septembre 2014
Départ de l’hôtel à 7 h 45 pour
visiter Porto. Deuxième ville du Portugal et capitale du
nord, Porto compte avec son agglomération plus d'un million d'habitants.
Faisant fi du relief, elle occupe un site escarpé : ses demeures s'accrochent
aux versants pentus du Douro, ce fleuve mythique qui vient terminer ici son
long parcours à travers l'Espagne et le Portugal. L'une des gloires de la
ville, et non des moindres, est d'avoir donné son nom aux fameux vins qui l'ont
fait connaître à travers le monde.
Nous avons adoré Porto ! Très vieux,
Porto mais oh combien chaleureux ! Les grandes places, les églises, la gare,
les commerces et les maisons ont gardé les traces du passé mais ils sont tous
encore bien vivants et dégagent une ambiance bien particulière. Nous nous
sommes sentis bien dans cette ville ! Nous avons passé une journée entière à
explorer ses vieux quartiers et découvrir ses principaux monuments : la gare
Sao Bento et ses magnifiques azuelos (céramiques), l'église et la tour des
Clerigos, la rue et l'église des Carmélites, l'église baroque Sao Francisco, la
Place de la Liberté, la maison natale d'Henri le navigateur, le palais de la
Bourse, la cathédrale et nombreux ponts qui enjambent le Douro, etc…
Vieux, vieux Porto ! Façades du vieux Porto
La
promenade, au cœur de ces petites rues médiévales, vous offrira de belles
découvertes. La visite de la vieille ville se mérite. Il faut s'aventurer dans
les rues pavées pour pouvoir admirer les anciennes maisons se dressant sur deux
ou trois étages aux charmes typiques du Portugal.
petite
balade dans ce marché, tout est authentique, rustique… C’est un vrai marché de
village, où on voit les vrais locaux, ce qui fait tout le charme de ce marché.
la Gare Sao Bento et ses azuelos
En
arpentant pour la 1ère fois la ville de Porto, on prend très vite conscience de
l’importance que prennent les azulejos dans cette ville ; on en voit partout,
sur les façades, sur les églises, etc… Mais croyez-moi, on est loin d’être
préparé au choc que va représenter pour nous la découverte de salle des pas
perdus de la gare ferroviaire de Sao Bento. Pour ma part, j’en suis tout
simplement restée sans voix, les yeux grands écarquillés et totalement
émerveillée par le spectacle.
C'est l'un
des plus beaux du Portugal. C'est un chef-d'oeuvre de l'art de l'azulejo. Ses
murs sont en effet couverts d'immenses fresques retraçant des scènes de la vie
populaire ou les grandes périodes de l'histoire portugaise du XIIe au XVe
siècle.
Après cette magnifique visite de la gare, nous partons visiter une cave. Il s'agit de chais (caves en portugais, d'où la méprise) situés non pas à Porto mais sur la rive gauche du Douro, en face de Porto, à Vila nova de Gaia. «C'est là, par une lente élaboration, que le raisin récolté sur les versants du Haut-Douro, se transforme en porto. Plus de 58 maisons de porto y sont représentées. Autrefois, c'est en bateau, (les barcos rabelos en portugais), que les vins du Haut-Douro parvenaient après 150 kms de navigation, jusqu'à ces chais où ils étaient transformés en porto. Aujourd'hui, les camions-citernes viennent déverser leur précieuse cargaison dans des cuves en inox. Les grandes marques ont cependant conservé face à leurs chais quelques barcos rabelos chargés de tonneaux. Une quinzaine de chais se visitent, dont ceux de Taylor, Offley, Sandeman, Ramos, Pinto et Ferreira. La visite des chais permet de suivre les étapes de l'élaboration du porto. Le vin est stocké plusieurs années dans d'immenses cuves contenant jusqu'à 1000 hectolitres puis soutiré dans des tonneaux de 535 litres dont la porosité du bois accentue son vieillissement. Seuls les vins authentiques contrôlés par l'Institution du Vin peuvent pénétrer dans ces chais.» On nous explique les différents procédés d'élaboration des portos blancs, des ruby (rouge), des tawny, des vintages, des Late Bottled Vintage et des colheita. Évidemment, ces visites se terminent par une dégustation... et quelques achats... !
Nous partons déjeuner à 14 h 45, puis
départ à 15 h 30 pour aller visiter l’église de Saint-François. L’intérieur est
revêtu de sculptures en bois doré, style baroque, je n’aime pas du tout. Cet
édifice religieux bâti en 1233, appartient à l’origine aux frères franciscains.
La construction avança lentement parce que l’architecte ne voulait pas risquer
la faillite en se pressant. La façade est percée d’un magnifique portail du
XVIIème et XVIIIème siècle. Sur le côté sud, à intervalles réguliers, s’ouvrent
des fenêtres de style Manuelin. L'église a trois nefs, avec une croisée de
transept, une abside et un haut chœur. Le plus remarquable est l’énorme rosace
gothique située sur le portail, sous laquelle se trouve l’image de Saint François,
puisque cette église a été construite sur le terrain d’un ancien couvent
franciscain. Elle fut déclarée Monument National. Après cette visite, petit
moment de liberté dans Porto jusqu’à 16 h 45. Puis départ pour l’hôtel. Arrivée
à 20 heures, dîner et spectacle folklorique.
Samedi 20 septembre
2014
Petit déjeuner à 7 h 15, puis départ pour la
croisière sur le Douro à 8 h 15. Le Douro est un fleuve qui naît en Espagne à
2060 m d'altitude. Il serpente à travers l'Espagne pendant 525 kms, puis sur
112 kms, il marque la frontière entre les deux pays. Sur ses derniers 215 kms,
il devient complètement portugais et il défile entre des parois de granit et de
schiste avant d'arriver dans l'estuaire de Porto.
«Dieu
créa la Terre et l'homme le Douro.» dit-on ici. Il faut avoir vu les rives du Douro complètement sculptées en hauts
gradins soutenant chacun quelques rangs de vigne pour comprendre l'immense
travail réalisé par les hommes depuis plus de vingt siècles ici. Sur près de 40
000 hectares répartis dans la région délimitée du Douro, des vignes sont ainsi
cultivées.
Les vendanges ont lieu à la fin septembre. Les grappes sont encore transportées
à dos d'homme compte tenu du terrain accidenté qui ne permet pas à la
machinerie d'y accéder. Le foulage mécanique a remplacé le foulage au pied qui
demeure toutefois, pour certains vins particuliers. Le moût fermente dans la
vallée du Douro jusqu'au printemps. Il faut ensuite le transporter jusqu'à Vila
Nova de Gaia car, en été, les températures chaudes de la vallée, parfois
jusqu'à 40 degrés, ne sont pas propices à l'élaboration du vin. Jusqu'en 1964,
ce transport s'effectuait à bord des pittoresques barcos rabelos, (bateaux
à fond plat) qui pouvaient sauter les rapides et descendre le Douro sur 150 kms
avant d'atteindre Peso da Régua.
De la vigne partout, partout !
De nos jours, on s'attache à tirer parti de
la précieuse réserve d'énergie, que représente le bassin du Douro pour le Portugal et aussi l'Espagne, grâce à la
construction de plusieurs barrages.
En
outre, les lacs de retenue permettent d'assurer l'irrigation d'environ 11 000
ha de terres cultivables. Le système d'écluses dont sont pourvus les barrages a
permis la reprise de la navigation sur le Douro, favorisant ainsi
l'exploitation des nombreuses ressources du sous-sol.
Carrapatelo barrage a été construit sur le fleuve Douro entre Porto et Viseu, Il appartient à la municipalité de Marco de Canaveses. Sa construction a commencé en 1965 et fini 1972, il est donc le premier projet hydroélectrique construite dans la partie nationale du fleuve Douro. Ce barrage, long de 170 m, comporte une usine hydro-électrique et une écluse à poissons sur la rive gauche. L'écluse navigable, longue de 90 m, présente sur la rive droite une dénivellation de 43 m. Nous avons mangé sur le bateau, et nous sommes arrivés à 16 h 30 à Peso da Régua. C’est une municipalité du Portugal, située dans le district de Vila Real et la région Nord
Peso da Régua est nichée dans une vallée,
entourée de collines couvertes de vignes. Porte du vignoble, la ville organise
l'expédition par voie ferrée des vins du « Haut Douro » à destination de Porto - Vila Nova de Gaia.
Nous nous dirigeons vers la Serra da Estrela pour visiter une fromagerie locale, qui fait du fromage de brebis. Dégustation, puis départ vers notre hôtel. Dîner à 20 h 30.
Dimanche 21 septembre
2014
Petit déjeuner à 7 h 30 et départ de l’hôtel
à 8 h 30 pour la découverte du parc National de Buçaco. La guide nous explique
la bataille de Buçaco.
« La bataille de Buçaco est une bataille de
la guerre d'Espagne et du
Portugal, disputée par les
forces britanniques et portugaises sous le commandement d'Arthur Wellesley de
Wellington le 27 septembre 1810, afin d'arrêter l'avancée des Français dans leur troisième tentative d'envahir le Portugal. Les troupes
françaises fortement éprouvées lors de cette bataille, croyant tout de même
pouvoir atteindre Lisbonne avant les troupes anglo-portugaises, viendront s'écraser
contre les lignes fortifiées de
Torres Vedras. Après deux vaines
tentatives d'envahir le Portugal, une troisième invasion est décidée par les
troupes françaises de Napoléon commandées cette fois
par Masséna. Depuis 1809, Wellington dresse en secret une ligne défensive autour de Lisbonne en prévision d'une nouvelle
invasion.
Masséna arrive à Salamanque
le 28 mai et décide d'entrer au Portugal en suivant l'axe Ciudad
Rodrigo – Almeida -
Coimbra.
Après le siège de Ciudad Rodrigo,
les premiers combats en terre portugaise se déroulent près de la Côa, avant que ne débute
le siège d'Almeida.
L'objectif de Wellington est alors de gagner du
temps pour permettre l'avancée des travaux de Torres Vedras
et d'éviter un engagement direct et définitif.
Ces victoires éphémères permettent à
l'Armée du Portugal de poursuivre sa route en direction de Coimbra.
Le 21 septembre, certain de
l'itinéraire des Français, Wellington
choisit de prendre position sur les hauteurs de Buçaco –
une crête de 16 kms de long environ aux pentes escarpées, couverte d'une
végétation basse – avec 25 000 soldats britanniques et autant de soldats
portugais. Il veut y affronter les Français. Dans la partie nord-est de ces
hauteurs se trouve un mur de 3 mètres de hauteur qui inclut le Couvent de Santa
Cruz de Buçaco.
Les Français avancent
jusqu'à Viseu sur des terres désertées par la population . Il faut préciser que Wellington mène la politique de la terre brûlée, demandant à la
population de détruire tout ce qui peut servir à ravitailler les troupes ennemies.
Dès le 26, les troupes de Wellington occupent les positions.
Affrontements
Les Français se heurtent une première
fois aux troupes anglo-portugaises dans le Buçaco, le 27 septembre 1810. Wellington
est attaqué cinq fois de suite par les 65 000 Français.
Masséna n'a aucune certitude
concernant le déploiement et le nombre des forces adverses. Wellington
les a déployées sur la pente opposée de la crête, là où elles ne peuvent être
aisément vues ni même affaiblies par un bombardement d'artillerie. Les assauts
sont livrés par les corps d'armée du maréchal
Ney et du général Reynier,
mais malgré un combat extrêmement violent, les Français ne parviennent pas à
déloger les forces alliées et sont repoussés avec des pertes se montant à 4 500
morts ou blessés, contre des pertes anglo-portugaises d’environ 1 250 hommes. Masséna ordonne alors un
mouvement tournant autour de la crête pour prendre la position de flanc, et Wellington
reprend le 10 octobre
la marche de retraite de son armée vers les lignes de Torres Vedras
préalablement fortifiées. Trouvant ces fortifications trop puissantes pour être
attaquées, Masséna se retire dans ses
quartiers d’hiver. Manquant de vivres pour ses troupes et harcelé par les raids
des Britanniques, il perd 25 000 hommes, capturés par les alliés ou morts de
faim et de maladie, avant de se résigner à la retraite en Espagne au début de
1811. »
Arrivée au Parc à 10 heures. Le Park National
de Buçaco est un jardin plein d'arbres monumentaux introduits de l'étranger par
les navigateurs portugais, plus de 700 espèces (chênes, pins, cèdres du
Mexique, séquoias, fougères géantes, sapins de l’Himalaya, etc…). On y trouve
des fontaines d'eau froide cristalline. Il a été un parc fermé jusqu'au début
du siècle XIX, utilisé pour la méditation par les moines d'un ordre religieux
espagnol (Carmélites) qui ont construit leur couvent et une collection de
petites chapelles avec autorisation spéciale de Philippe III d'Espagne (Felipe
II de Portugal).
|
Construit entre 1888 et 1907, il a été
commandé par le roi D. Carlos I,
l’architecte italien Luigi Manini, qui a
réalisé un véritable pastiche de l’art manuélin, et on pourra y reconnaître des
familiarités avec la tour de Belém.
La décoration intérieure de Jorge Colaço se
veut un chant d’exubérance d’azulejos, à la gloire des batailles historiques du
Portugal ainsi que de panneaux représentant les passages des poèmes de Luis Vaz de
Camões.
À l’intérieur, un mobilier de pièces portugaises, indo-portugaises et chinoises, mises en valeur par des tapis somptueux et un magnifique plafond mauresque.
Malheureusement nous n’avons pas pu visiter l’intérieur, le château étant privé, il a été transformé en hôtel.
Ayant appartenu au Couvent de Santa Cruz du
Buçaco, de l’Ordre des Carmélites
Déchaussées
et fondés en 1634, les jardins sont devenus propriété de l’État quand l’ordre a
été dissous, en 1834. Le parc est un endroit merveilleux, isolé et sauvage. La
visite vaut vraiment le coup. De magnifiques cascades, des étendues d'eau, des
variétés d'arbres diverses.
Départ du parc à 10 h 30 pour la
ville de Coimbra. Coimbra est la ville universitaire la plus ancienne du Portugal. C'est une ville
importante dans le pays, elle est située dans le centre en surplombant le
fleuve Mondego.
C’est à Coimbra que fut construite la première université portugaise, l'université de Coïmbre. Elle compte parmi les plus anciennes d'Europe avec la Sorbonne, Bologne, Oxford ou Salamanque. Le groupe Coimbra, fondé en 1985, rassemble des universités européennes.
La ville reste peuplée de très
nombreux étudiants venus de tout le Portugal y faire leurs études. Ils
entretiennent des rituels et des traditions étudiantes, comme celle appelée la
«praxe»* (qui signifie pratique).
Le costume traditionnel des étudiants est un complet noir pour les garçons, un tailleur
noir pour les filles, tout cela avec une cravate et une cape noires.
L'aire urbaine de Coimbra compte
environ 220 000 habitants, soit plus de la moitié de la population du district.
C’est là que nous allons, à l’université.
L'université de Coimbra, l'une des plus vieilles au monde, a fait la réputation de la ville. Il
faut dire que cette université recèle des joyaux comme la bibliothèque Joanine
qui renferme quelques dizaines de milliers de livres anciens….
La bibliothèque Joanine, l'une des plus somptueuses du monde, vaut le détour. Elle abrite près de
200 000 livres anciens du 16e, 17e et 18e siècle savamment rangés. Pour
résister au temps et aux insectes "papirophages", l'édifice est
construit avec des murs de plus de 2 m de largeur et les livres sont entreposés
dans des bibliothèques en bois de chêne aux vertus "insecticides".
D'ailleurs, il paraît même qu'une colonie de chauve-souris peuple la
bibliothèque pour anéantir toute éventuelle intrusion d'insectes dans ses murs.
La culture est bien gardée !
La bibliothèque Joanine et sa magnifique porte
La faculté a été créée dans la ville
dès 1290 - à l'initiative du premier roi du Portugal - elle n'a été installée
dans ses locaux actuels - l'ancien palais royal - qu'à partir de 1540. Seuls
des cours de lettres, de médecine et de droit y seront tout d'abord délivrés,
et ce jusqu'en 1770 – « date des
réformes Pombal », relatives à l'élargissement des enseignements. Certaines traditions estudiantines ont
perduré dans le temps. Les étudiants continuent, en fin d'année, à
brûler des rubans de trois couleurs qui, à l'origine, servaient à différencier
les élèves des trois disciplines enseignées.
Après cette visite, départ pour la vieille ville.
La vieille ville est située sur la
colline de l'Alcaçova ; on y accède par un enchevêtrement de ruelles étroites
et pittoresques, parfois entrecoupées d'escaliers au nom significatif (« escadas de Quebra-Costas » :
« escaliers brise-dos »). Après
cette visite nous partons déjeuner à 13 h 30. Ensuite, nous partirons pour la
visite du Monastère de Sainte-Claire.
Aujourd'hui classé monument national,
le Monastère Sainte-Claire-la-Vieille a abrité pendant près de quatre
siècles l'Ordre des sœurs clarisses.
Lors de sa construction en 1283, le bâtiment prend la fonction de couvent. En 1330, la Reine Sainte Elisabeth fait construire une nouvelle église de style gothique. Mais la construction souffre rapidement des inondations, lorsque, en hiver, le Mondego sort de son lit. En 1677, les sœurs emménagent dans la nouvelle église nommée Sainte-Claire-la-Nouvelle, sur les hauteurs de Santa Clara. Départ à 15 h 20 du Monastère. Très courte visite.
Lors de sa construction en 1283, le bâtiment prend la fonction de couvent. En 1330, la Reine Sainte Elisabeth fait construire une nouvelle église de style gothique. Mais la construction souffre rapidement des inondations, lorsque, en hiver, le Mondego sort de son lit. En 1677, les sœurs emménagent dans la nouvelle église nommée Sainte-Claire-la-Nouvelle, sur les hauteurs de Santa Clara. Départ à 15 h 20 du Monastère. Très courte visite.
Óbidos vient du latin Oppidum qui signifie "ville
fortifiée". Elle est d'origine romaine. La ville fut occupée par les
Maures jusqu'en 1148. Fortifiée en 1527, la ville occupe la même superficie que
maintenant.
Au 13ème siècle, Isabelle, reine du
Portugal, passa dans la ville d’Obidos et s’émerveilla de sa beauté, aussi son
mari, le roi Denis, lui en fit tout simplement cadeau. Et pendant des siècles,
les rois du Portugal suivirent son exemple, offrant cette pittoresque petite
ville à leurs reines en cadeau de mariage. Avec ses bâtiments blancs aussi
beaux qu’à l’époque, la cité fortifiée d’Obidos est l’un des sites préférés des
touristes, sa situation au milieu des collines offrant de magnifiques points de
vue sur la région environnante d’Estremadura. Le château médiéval est l’un des
principaux attraits touristiques de la ville.
Lundi 22 septembre 2014
Réveil à 8 heures pour aller prendre un bon petit déjeuner, et aller se promener vers le bord de mer. La plage de Peniche est une des meilleures du Portugal pour la pratique du surf (elle a accueilli en octobre 2009 la compétition de surf Rip Curl Pro Search). Superbes falaises rocheuses, longues plages de sable fin… on découvre un littoral sauvage qui ressemble un peu à la Bretagne.
Retour à l’hôtel pour partir à l’aéroport de Lisbonne pour faire l’enregistrement des bagages. Après, visite de la gare ferroviaire de Lisbonne et le centre commercial de Vasco de Gama. Il pleut à verse, mais tant pis nous avons 5 heures de liberté avant le départ.
La gare ferroviaire
et le centre commercial Vasco de Gama de derrière.
|
La gare Internationale de Lisbonne est une des gares
ferroviaires et routières les plus importantes. Le projet a été confié à
l’architecte espagnol Santiago Calatrava,
et il fut achevé en 1998 pour l’Expo '98. Elle dessert maintenant le
parc des nations.
Le complexe inclut
une station de métro sur les deux premiers niveaux, un espace commercial et une
gare routière sur les deux niveaux suivants. Les deux derniers niveaux sont
occupés par la gare ferroviaire, utilisée par les chemins de fer portugais
comme gare de correspondance de banlieue, ainsi que pour les dessertes moyennes
et grandes lignes. Étant visible de tous côtés, la couverture de verre ressemblant
à une palmeraie cristalline de la partie supérieure de la gare.
Centre commercial
éblouissant par son architecture et l'originalité de la décoration (impression
d'être dans un aquarium dans certains couloirs avec une moquette bleue océan et
des poissons dans des aquariums).
Cette cathédrale
architecturale de verre et de béton a été construite à l'occasion de
l'exposition internationale de 1998. Exposition qui a métamorphosé complètement
l'image poussiéreuse de cette ancienne zone industrielle, que l'on pourrait maintenant
vaguement comparer dans l'esprit au quartier Parisien de la Défense. On
arpentera les étages comme les ponts d'un navire. Même les toilettes vous
réservent des surprises au niveau décoration.
On aimera faire une pause sur la terrasse du café qui donne sur le Parc des Nations et
se restaurer au dernier étage où vous n’aurez que l'embarras du choix.
Vers 13 heures, nous allons déjeuner au 3ème étage dans un des nombreux restaurants. Morue grillée. Excellente. Puis retour à la gare ferroviaire à 14 h 30 pour rejoindre l’aéroport et prendre notre avion à 18 heures.
Il pleut toujours autant. Nous passons au contrôle, je me fais fouiller sur toutes les coutures.
Nous prenons l’avion avec plus d’une heure de retard. Arrivée à Nantes à 22 heures. Nous prenons nos bagages avant de retrouver notre chauffeur qui nous ramène à Niort.
Voici quelques photos vues
de l’avion. Nous sommes au-dessus des nuages et quel bonheur de voir ce soleil.
Très très agréable séjour au Portugal.
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