1ère excursion de notre week-end du patrimoine, la possibilité de visiter un site templier animé par des connaisseurs à Challans.
Ce qu'il faut savoir :
- Les premiers dons ont été faits entre 1128 et 1130 à Hugues de Payns, fondateur et premier maître du Temple (1070-1136), l'un des plus importants Seigneurs de La Garnache.
- En 1166, le cartulaire (www.templiers.net/cartulaires) indique que le site prend le nom de Commanderie de Coudrie.
- A vocation agricole, elle possédait de nombreuses terres, moulins, pressoirs, fours, marais salants, bois et métairies.
- La chapelle et le puits sont les seules traces de leur existence en ces lieux.
- La chapelle démontre les nombreux dommages, réparations, modifications et transformations du temps. De forme rectangulaire, elle est orientée d'Est en Ouest.
- Une pierre tombale a été découverte sur le site. Elle est actuellement entreposée dans les locaux de la Société d'Histoire de Challans. Celle-ci semblerait dater du 12ème siècle, c'est-à-dire aux premières heures de l'installation des Templiers à Coudrie.
- Les Guerres de Religions furent effacées par les Hospitaliers qui avaient pris la suite des Templiers.
- En 1794, une colonne républicaine détruisit par le feu l'ensemble de Coudrie, n'épargnant ni la chapelle, ni le logis.
- Les différents exploitants et propriétaires qui ont succédé ont continué à amputer les bâtiments qui avaient résisté à la furie révolutionnaire et aux Guerres de Vendée.
- Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1993, l'ensemble fut acquis par la Ville de Challans l'année suivante.
- Grâce aux travaux de restauration, la chapelle fut sauvée et classée en 1995.
A l'extérieur :
A l'intérieur :
Animations du jour :
- Une marche des Templiers en costumes d'époque s'est déroulée en partant de la Commanderie des habites.
- Des ateliers à thème se sont déroulés l'après-midi : L'équipement militaire ; l'hygiène ; la chirurgie et la médecine ; le travail du cirier ; les échanges culturels et alimentaires entre l'Orient et l'Occident.
Pour notre 2ème excursion, nous partons à la découverte du Château d'Apremont. Située à vingt kilomètres du littoral, Apremont se niche dans un écrin de verdure escarpé, traversé par la rivière la Vie. Les tours de son château Renaissance se dressent fièrement au cœur de cette ancienne cité castrale. 
Place forte dès l’Antiquité, Asper-Mons qui signifie "Mont sauvage" se situe sur le réseau secondaire des voies romaines reliant Saint-Gilles à l’axe principal Nantes-Saintes. On dit qu'au XIIIème siècle avant JC, les Phéniciens habitaient déjà ses collines ainsi que les Romains qui y établirent leur camp 3 siècles avant JC. Campée sur un éperon rocheux de part et d’autre du petit fleuve la Vie, qui sépare la ville en deux quartiers, l’un des XIème et XVIème siècles, l’autre des XVIIème et XVIIIème siècles, elle doit son identité à ces deux éléments naturels qui ont de tous temps suscité l’intérêt.
Démonté pierre par pierre en 1733, il ne reste du château que les remparts, deux belles tours et une impressionnante rampe cavalière unique en France. Cette voûte creusée dans la pierre permettait de mettre en scène l’arrivée des visiteurs
Depuis les années 1960, le château appartient à la commune d’Apremont qui l’a reçu en legs de Monsieur et Madame Georges Thébault (49 Trélazé). Depuis le 1er janvier 2020, c’est la communauté de communes Vie et Boulogne qui en a repris la gestion.
Vous avez un circuit qui vous est proposé à l'office du tourisme.
Petite anecdote, la petite cité d'Apremont a été le lieu de tournage du film "Les Vieux de la Vieille" en 1960 avec Jean GABIN, Pierre FRESNAY et Noël Noël.
3ème excursion : Visitons le Château de Commequiers
L'enceinte primitive (château à motte) a été construite au 11ème siècle en même temps que celles de La Chaize-le-Vicomte et Tiffauges, sur l'initiative du Vicomte de Thouars dont le pouvoir s'étendait sur tout le Nord de l'actuelle Vendée. Son emplacement reste cependant inconnu.
A la fin du 15ème siècle, Louis de Beaumont, puissant Seigneur et fidèle de Louis XI entreprend la grande reconstruction dont il reste les ruines aujourd'hui. Il se présente sous la forme d'une motte de terre entourée d'eau, cerclée d'une enceinte octogonale flanquée de 8 tours reliées par des courtines.
Le château est démantelé sur ordre du Cardinal de Richelieu en 1628.
Aujourd'hui, le château appartient à la Commune et est animé par l'Association des Amis du Vieux Château de Commequiers (www.amisduchateau.com), qui organise diverses manifestations, comme les Journées du Patrimoine et "Les médiévales", chaque premier week-end d'Août, dans lesquelles plus de 500 figurants évoluent dans le campement en costumes d'époques. 2 jours dans le passé avec des tournois équestres et d'archerie, des combats à l'épée, défilés de troubadours et ménestrels...
Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1926 et un projet de financement est ouvert par la Fondation du Patrimoine missionnée par Stéphane BERN.
Pour préserver ce précieux héritage, une restauration est nécessaire. Il est important que l'Histoire ne s'efface pas.
Pour notre 4ème excursion, nous allons à Foussais-Payré, petite Cité de Caractère, classée depuis 2002. Elle est située à l'Est de la forêt de Mervent, entre Fontenay-le-Comte et la cité médiévale de Vouvant.
De l’ancien prieuré qui abrite l’actuelle mairie, à l’église romane Saint-Hilaire au portail historié, en passant par le temple protestant, Foussais-Payré a de quoi séduire les amateurs de patrimoine religieux.
Un personnage historique est né en 1540 à Fontenay-le-Comte, c'est François Viète. À Foussais-Payré, les Viète possédaient bien une propriété. Grand mathématicien. Il est l'inventeur de l'algèbre moderne.
L’historien TELLEMENT des RÉAUX nous le présente ainsi :
« jamais homme ne fut plus né aux mathématiques; il les apprit tout seul ; car, avant lui, il n’y avait personne en France qui s’en mêlât. Il en fit même plusieurs traités d’un si haut savoir qu’on a eu bien de la peine à les entendre ».
Comme je le disais de nombreux édifices et maison de caractère.
- La maison de François Laurens,
- L'auberge Sainte-Catherine,
- Le Grand Logis
- Les Halles,
- L'ancien prieuré des bénédictins,
- L'église romane.
Édifiée en 1552 pour un marchand de Foussais, cette maison est un très rare exemple de l’architecture urbaine du XVIe dans un bourg rural. Elle est constituée d’un grand corps d’habitation. Autrefois une tour s’élève dans l’angle. La façade donnant sur la place de l’église conserve ses percements d’origine, avec notamment une fenêtre à meneaux et une porte à fronton.
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| L'église romane |
Le Grand Logis
| L'auberge Sainte-Catherine tenue par la famille VIETE |
Vous avez des sculptures sur bois dans le village. Tous les ans, au mois de juillet, se tient le symposium de sculptures à la tronçonneuse. L’évènement réunit des sculpteurs de toute la France pour donner une nouvelle vie à des arbres. Les plus remarquables de ces œuvres monumentales sont exposées à différents endroits du village de Foussais-Payré. La dame nous expliquent que cela n'a pas eu lieu depuis 2 ans, mais espère que cela se fera l'année prochaine.
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En voici quelques unes.
Oh j'allais oublié de vous parler des fours à chaux de Payré-sur-Vendée. Ces fours à chaux construits vers 1860 par la Société des Houillères et Verrerie de la Vendée. Inscrits à l’inventaire des monuments historiques, ils présentent une construction sur deux niveaux, dont le premier est surmonté d’une petite tour octogonale.
5ème excursion : Finissons en beauté avec Vouvant
Au creux d’un anneau de rivière, Vouvant, cité fortifiée unique en Vendée, offre un site naturel exceptionnel entre marais et bocage. Pétri de piété et de légendes, le bourg invite à une déambulation historique et bucolique à travers ses ruelles médiévales. Le village, ramassé sur lui-même, est toujours limité à ses fortifications; Les maisons, bâties sans alignement précis, bordent des ruelles étroites et tortueuses, dont l'une mène à la Poterne, superbe porte dans la muraille de schiste.
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| La Poterne, seul rescapée des 3 portes médiévales de Vouvant |
Le bourg de Vouvant est édifié au début du XIème siècle en bordure d’un massif forestier, par Guillaume le Grand, duc d’Aquitaine, qui souhaite asseoir son autorité sur le Bas-Poitou. Il choisit alors ce site pour sa situation privilégiée : un éperon rocheux entouré d’eau, la Mère, affluent de la rivière Vendée, difficilement accessible. Il confie aux moines de Maillezais l’édification d’une forteresse seigneuriale et d’un ensemble monastique.
Au XIIIe siècle, la seigneurie de Vouvant devient propriété de la famille Lusignan qui construit un nouveau château. La cité s’entoure d’un système de défense comportant des remparts et une trentaine de tours. Trois portes seulement y donnent accès. La citadelle est alors séparée du bourg fortifié par un fossé. Il reste de cette époque une grande partie des fortifications, ainsi que la porte de la Poterne et la tour Mélusine, donjon de petit diamètre symbole du pouvoir royal. Cette tour est originale pour l’époque de par sa hauteur exceptionnelle et sa forme circulaire. La légende veut que, par une nuit sombre, la fée Mélusine, d'une dornée de pierres et une goulée d'eve", bâtit le château. De son sommet, la vue panoramique aide à comprendre l’intérêt stratégique de l’implantation de cette cité.
L’église romane du XIIe siècle est accolée à celle du IXe siècle (dont il reste 3 travées, dites « Nef Théodelin » et occupées par des expositions d’œuvres d’art contemporaines contestables). Elle reçu en 1242 la visite du roi Saint Louis et en 1715 celle de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort. Une étonnante restauration intérieure, avec un autel transparent, permet aux fidèles de voir la crypte depuis la nef.
