Saint-Pierre de Maillé (86)



 

Saint Pierre du Maillé est l'un de ces villages dont les richesses patrimoniales et historiques sont remarquables.
Depuis l'époque préhistorique, le pays a conservé les traces du passage et du séjour des hommes. Les Gaulois y ont vécu puis les Romains ont occupé le territoire. Les Mérovingiens y ont taillé la pierre.
- La grotte des Cottets fouillée à plusieurs reprises a révélé un outillage important.
- Des carrières de sarcophages exploitées par les Mérovingiens sont encore visibles sur les falaises des vallées de la Gartempe et de l'Anglin.
- Un trésor de pièces de monnaie gauloises découvert à la Guignoterie est déposé au musée Ste Croix de Poitiers.



   


L'église Saint-Pierre fut rebâtie en 1651 à son emplacement d’origine remontant vraisemblablement à l’époque carolingienne. Il subsiste des vestiges de l’ancienne église médiévale dont un pan de mur dans lequel est enchâssé un morceau de colonne cannelée gallo-romaine. Dans la cour du presbytère, vous remarquerez un sarcophage mérovingien découvert autour de l’église, son couvercle présente une double croix en relief, il est orné de rosaces et de motifs géométriques.


On compte huit blasons différents. Les armoiries montrent les alliances familiales. Les familles résidaient dans les châteaux de St-Pierre-de-Maillé : Puygirault, Foix, La Roche-à-Guet, les Cottets..
Le soubassement de la verrière de st Hyacinthe est orné de deux écussons supportés par deux lions, surmontés d'une couronne. Le blason d'azur à la bande d'argent et trois losanges d'or, est celui de la famille Lichy de Lichy, anoblie par Henri IV. 

La devise : "Aussi noble que Henry aussi brave sur lui".

Le blason à trois bourdons est celui de la famille Du Pin de la Guérivière . La devise : "FIDEM PEREGRINAS TESTOR", qui signifie "Peregrine, LA FOI FAITES"



Les vingt vitraux posés entre 1891 et 1895 proviennent essentiellement de l’atelier Fournier à Tours. Trois vitraux du chœur ne sont pas datés ni signés.
St Georges, en armure, tient une lance et une roue. Il terrasse le dragon.


Magnifique petite église, elle a du charme. Très belle peinture murale, très fine, très claire. Nous nous sommes régalées.



La femme se coiffant
Œuvre du sculpteur Louis Dideron réalisée en 1955.

Erigé d'abord en Algérie puis rapatriée en 1962, elle fut installée sur la place de l'Etoile en 1971 sous le mandat du Maire Emile Massé. Elle est connue par les Maillois sous le pseudonyme d'Emilienne.


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