Beynac et son château aux 9 siècles d'histoire (24)




Ses murs gardent le souvenir de ceux dont il a croisé l'histoire : Richard Cœur de Lion, Simon de Montfort, les Seigneurs de Beynac et les 4 baronnies du Périgord.

Une fois dans ses murs, laissons nous guider en savourant chaque endroit :

Le Donjon bâti au 12ème siècle, il est la tour la plus haute construite au Moyen-Age. Il abrite la salle des gardes et la salle des Etats

La Salle des Gardes (salle basse du logis seigneurial). Le Seigneur, ses hommes et leurs montures y pénétraient.


La Salle des Etats. Elle tient son nom des réunions qu'y tenaient certainement les 4 barons au 15ème siècle.


L'oratoire  

L'escalier Renaissance conçut pour desservir les appartements méridionaux.

Les salons aux boiseries ornées de lambris peints jusqu'au plafond.

La chambre de Richard Cœur de Lion. Adémar de Beynac meurt en 1194 sans héritier. À cette époque, Richard est le Roi d'Angleterre, Duc de Normandie et Duc d'Aquitaine par sa mère, Aliénor. Il offre légitimement la Châtellenie à l'un de ses plus fidèles compagnons : Mercadier

La terrasse de l'Eperon qui offre une vue imprenable depuis la hauteur de la forteresse.


La cuisine réservée au château et aux grandes abbayes. Construites au XIIIème siècle. La pièce est de belle taille et la reconstitution soignée.

 L'entrée en était bien gardée : une "barbacane", c'est à dire un système de défense venait en appui du pont-levis.

Vues prises du château

L'Église Notre Dame de l'Assomption : L'église recèle une Chaire du XVIIème siècle ainsi qu'un monumental retable de la même époque, classé au titre des monuments historique. Mesurant 6,5 mètres de large sur 5 de haut, le retable en bois présente deux statues de Saint Jean-Baptiste et Saint-Paul et expose en son centre une peinture représentant l'Assomption réalisée par François Joseph Vaincque en 1715, d'après une œuvre de Rubens.





Enigmes au château de Beynac (24)

Lors de notre visite, nous avons pu constater qu'il y avait beaucoup de serrures différentes. À vous de retrouver celles qui correspondent aux différents coffres du château.

Serrures de 1 à 8









Coffres de A à H














SARLAT LA CANÉDA (24)

Sarlat, est une petite ville médiévale qui est remplie d’histoire. La ville existait déjà au IXème siècle, elle possède aujourd'hui la plus grande concentration de monuments historiques. Celle-ci est née autour d'une Abbaye Bénédictine.

Partez à la rencontre de cette ville d’autrefois qui est tout simplement magnifique. Chaque ruelle et chaque recoin offrent tout ce qu’ils ont de plus beaux. Vous y verrez plus de 250 maisons datant de la renaissance. Tout le centre ville est interdit à la circulation, ce qui contribue à l'ambiance médiévale. L'été, il y a trop de monde. Pour vraiment profiter de Sarlat, il vaut mieux y aller au printemps ou en automne. 

La Lanterne des Morts. Elle se situe derrière la cathédrale, et on raconte que cette tour a été construite en mémoire de la mort de Saint Bernard. 
Ce Saint venu à Sarlat en 1147, aurait béni des pains dont la vertu miraculeuse guérissait les malades qui s'en nourrissaient. 
Cette légende lui a valu aussi le nom de Tour Saint-Bernard.

Par delà le temps, on a perdu le souvenir de l'usage de cet édifice et on s'interroge sur son utilité. C'est devenu énigmatique.

La cathédrale Saint-Sacerdos. Elle est située dans la partie sud de la vieille ville. Plusieurs styles d'architectures sont visibles. Vous pouvez entrer par la porte du clocher, qui date du XIIème siècle. L'église contient des peintures, des magnifiques vitraux, un orgue en surplomb de 1770, des statues, etc...
Le Manoir de Gisson. L'une des plus belles bâtisses de Sarlat. Elle se situe sur la place du Marché aux Oies. Aujourd'hui, c'est un musée, mais autrefois, cela appartenait à une riche famille noble. Elle date du XIIIème siècle. Tout son état est d'origine. Vous pourrez admirez un escalier superbe, des caves voûtées, ainsi qu'un cabinet de curiosités.


En 1962, la création du Festival des Jeux du Théâtre donne un nouvel élan à la ville. Des personnalités prirent conscience de l’intérêt de son patrimoine, redécouvert par les gens du spectacle et du cinéma. Sarlat fut la première ville à appliquer la « loi Malraux » votée en 1962 pour réhabiliter les centres historiques, « les secteurs sauvegardés ». Ce fut une seconde renaissance.
Depuis, s’est créé un Festival du Film pour les futurs cinéastes et techniciens.

François Fénelon (1651 – 1715). Né au château de Sainte-Mondane, il est ordonné prêtre par son oncle, évêque de Sarlat qui lui cède le doyenné de Carennac (que nous avons élégamment visité). Connu pour ses écrits de morale chrétienne, il devient le précepteur du dauphin, le duc de Bourgogne, et écrit Télémaque en 1699. Bossuet et la Cour le prennent à partie. Archevêque de Cambrai, il est interdit à Paris. Télémaque était trop en faveur du partage des pouvoirs.

Voici quelques photos de la ville.