Mairie de Tours (37)

L'Hôtel de Ville de Tours est une bâtisse ancienne dont le charme est incontournable avec ces sculptures réalisées par Victor LALOUX. Contrairement à d'autres édifices de la ville qui sont sobres, celle de Tours par exemple, reste dans la même veine que la gare, ces sculptures représentent des torses d'hommes supportant avec virilité tout le poids de l'édifice, avec ces nombreuses colonnes précises. Ces frontons richement décorées ou bien cette tour finement sculptée que l'on aperçoit de loin. Bref, voilà une mairie que j'ai pris plaisir à scruter pendant de longues minutes, à la recherche du moindre détail visible seulement par un œil attentif. 

Sur la façade, on trouve quatre atlantes de François Sicard. À gauche et à droite de l'horloge, deux statues (le Jour et la Nuit) sont de Émile Joseph Nestor Carlier (1849-1927). Les deux personnages allongés représentent la Loire (à gauche) et le Cher. Ils sont de Jean-Antoine Injalbert. 


L'intérieur est encore plus magnifique avec sa coupole, ainsi que son escalier monumental en pierre qui abrite un monument aux morts. 



Au premier étage, la salle des fêtes et la salle des mariages sont abondamment décorées. La salle du conseil municipal est ornée d'un triptyque sur la vie de Jeanne d'Arc par Jean-Paul Laurens. Encore un monument rempli d'histoire à visiter absolument. 

Photos de la salle des fêtes. Le plafond est superbe, par contre les deux cheminées monumentales, stucs. Je n'aime pas du tout. Les toiles peintes au plafond sont superbes.   

         







Gare de Tours (37)

Mise en service en 1846, la gare de Tours a été construite par l'architecte Victor Laloux et est inscrite aux monuments historiques depuis 1984.

Elle possède une façade assez impressionnante, dominée par 4 statues représentant les allégories de Bordeaux, Toulouse, Limoges et Nantes.

À l'intérieur, des panneaux en faïences peintes ont été réalisée entre 1896 et 1898 par Eugène Martial Simas, peintre, décorateur de théâtre, architecte d'intérieur, cartonnier et illustrateur.



4 statues qui dominent l'édifice. 2 ont été réalisées par Jean-Antoine Injalbert (allégories de Bordeaux et Toulouse), et 2 réalisées par Jean-Baptiste Hugues (allégories de Limoges et Nantes).

Le bâtiment fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments Historiques depuis 1984.

Sur le parvis, les voyageurs ont directement accès au tramway, bus, vélolib.

Au-dessus de l'accès aux sous-sols, une magnifique fontaine avec une coque de verre, créée en 1984 par l'architecte Jean Nouvel et le paysagiste Yves Brunier, orne le parvis. Comme beaucoup d'autres, elle subit des dégradations volontaires qui entraînent régulièrement des réparations.

C'est un endroit surprenant qui mérite le détour.


Cimetière de La Salle à Tours (37)

Sur une surface de 13 hectares, le cimetière de La Salle est le plus ancien de Tours.

Un peu d'histoire : Il faudra attendre 1856 pour que la municipalité propose enfin une solution réalisable et convenable. Entre-temps, le choléra et plusieurs inondations avaient fait ravage. Notamment, l'inondation de 1856 ou la Loire était montée à près de 8 mètres. Les dégâts furent très importants, les cimetières impraticables et Napoléon III fit même le déplacement. C'est donc à ce moment-là que la municipalité se pencha sur ce terrain au nord de Tours. Après 2 ans de bataille juridique avec le propriétaire des lieux, la ville acquiert le terrain le 9 juin 1858. Le 29 juin de la même année, le cimetière est béni par les autorités ecclésiastiques.

Pour ceux qui aiment et respectent l'architecture funéraire, ce cimetière, surtout la partie basse qui est la plus ancienne, regorge de trésors. En voici quelques-uns.



Victor La Salle
Capitaine du 31ème régiment d'aviation
Officier de la légion d'honneur



Victor Laloux
Architecte de la Basilique Saint-Martin,
de la façade de la gare et de l'Hôtel de Ville

Obélisque en céramique rouge




accident de train fatal à François-Jean Boileau




La Basilique Saint-Martin et son tombeau à Tours (37)

L'ancienne église collégiale Saint-Martin-de-Tours datait du 11ème siècle. Elle a été vandalisée, transformée en écurie puis démolie en 1797. 2 tours ont cependant été conservées. La tour Charlemagne et la tour de l'Horloge.



Sa statue, haute de 4 mètres et pesant 2,4 tonnes, est hissée sur le dôme en 2016

Avant d'y entrer, contourner la basilique et admirer le parvis.


Reconstruite entre 1886 et 1902 par l'architecte Victor Laloux, l'actuelle basilique est de style néo-byzantin en calcaire, granit et marbre.

Les vitraux relatent la vie de Saint-Martin, mais aussi l'histoire de l'Eglise en Europe. On y trouve, notamment, un vitrail des papes venus en pèlerinage.
Tous les vitraux de la basilique sont une évocation des heurs et des malheurs de la basilique au cours des âges ! La partie basse montre les huguenots brûlent et saccagent la Collégiale (1562).
Au milieu, sous la Révolution, Martin Lhommais et Madeleine Brault se font remettre le chef de saint Martin.

Le vitrail des papes


Vitrail des Papes et Archevêques


La crypte et le tombeau ont été inaugurés en 1889. Le tombeau reconstitué contient quelques reliques et intentions de prière déposées par les fidèles. Les murs sont couverts d'ex-votos.








Cette basilique est tout simplement magnifique par sa beauté et sa plénitude. La crypte est impressionnante autant par le tombeau que par la multitude d'ex-votos. Asseyez-vous et lisez. Certaines sont surprenantes.