Festival de Confolens 2017




Durant une semaine au mois d'Août et ce depuis 60 ans, le Festival de Confolens rayonne de couleurs, de joie et de partage.

Venus de partout, les artistes défilent, jouent, dansent et partagent leur culture.

Cette année, sa dernière journée était au couleur du soleil. Nous nous sommes donc parées de jaune et avons déambulé dans la Ville en fête, savourant chaque minute.

Pour l'occasion, le Bagad de Lann-Bihoué a ouvert le défilé comme en 1957.








D'autres groupes venus de France et d'ailleurs ont suivi :
La Serbie



Ensemble Lo Gerbo Baudo


 L'Ossétie du Nord


Le Canada
Le Kénya


La Bolivie

Lous dé Bazats
            
                                           L'Italie                                                                 La Nouvelle-Zélande


Le Mexique



Un petit tour au Marché du Monde





Des luthiers ont exposé leurs créations  :




Les artistes ont dansé sur des musiques traditionnelles éparpillés sur plusieurs scènes. Nous avons choisi celle du Kénya, la Serbie et la Nouvelle-Zélande. Et avons réussi à voir l'Ossétie du Nord.
Des spectables tout aussi beau les uns que les autres.

Kénya
Serbie
Nouvelle-Zélande
L'Ossétie du Nord
Les rues étaient parées de photos des artistes présents les années précédentes.



Tous les ans, c'est une semaine de Paix, de Fraternité entre les peuples et de tolérance universelle. Alors que ce soit pour une journée ou plus, c'est un grand bonheur d'y participer.

Une magnifique vidéo a été réalisée pour cette occasion et mise en ligne sur le site du festival. Un grand BRAVO à tous ceux qui ont contribué à cette magie.






Les Côtes d'Armor 2017





Saint-Malo, la cité corsaire !



Pour beaucoup Saint-Malo reste synonyme d'aventures et d’exotisme. Qui, en arpentant  ses petites rues pavés, n'a jamais imaginé marcher sur les traces des plus grands corsaires tel René Duguay-Trouin ou robert Surcouf ? Mais saviez-vous que Saint-Malo fût également le lieu de départ de Jacques Cartier, le découvreur du Canada ? Un passage par la cité corsaire est obligatoire pour découvrir le métier de ces hommes partant pêcher la morue au large de Terre-Neuve !
Jacques Cartier sur les remparts



Vaisseau de pierre sur l'embouchure de la Rance, Saint-Malo dresse fièrement ses remparts dessus ses plages et de son port. Les façades et tours émergeant des fortifications donnent à la ville sa silhouette unique. Pour aborder la cité malouine, le chemin de ronde offre des vues imprenables !






Surcouf sur les remparts











Une ville d'hommes libres


Saint-Malo est né à Alet, un siècle av. J-C.  Le port gallo-romain laisse la vedette à une cité fondée sur un îlot au 12ème siècle, Jacques Cartier par découvrir le Canada, et des armadas de pêche regagnent Terre-Neuve.

Les remparts de Saint-Malo

Ecumant les routes maritimes, les armateurs assurent la fortune de la ville. Ils prospèrent à l'abri des remparts, agrandis par les disciples de Vauban. Au 18ème siècle, les corsaires Duguay-Trouin et Surcouf confirment le prestige de Saint-Malo, dont l’étendard flotte au-dessus du drapeau français. 

Des remparts très accueillants


Le tour des murs mène au bastion en tour. D'un côté, les rues étroites de la ville. De l'autre, de magnifiques panoramas sur les plages, le port et les forts. De la porte Saint-Vincent, à l'entrée de la cité, se déploient les bassins portuaires et Saint-Servan. Entre les bastions St-Louis et St-Philippe, la vue s'ouvre sur l'estuaire et Dinard. Jusqu'à la tour Bidouane, les plages s'allongent au pied des remparts.


Accessible à pied à marée basse, Le fort du Petit Bé




et le fort National occupent des situations exceptionnelles.
De ces îlots, une vue inoubliable s'étend sur 360°




Jadis, la cité malouine était protégée par une meute de dogues lâchée à la nuit tombée sur la grève entourant les remparts.
Le port était en effet plus vaste que de nos jours, et à marée basse, les bateaux restaient échoués jusqu'à la marée suivante ; leurs cargaisons faisaient une proie tentante pour les voleurs. Les habitants étaient prévenus que les portes allaient fermer et les chiens être libérés par la cloche de la cathédrale. Le matin, une trompette prévenait qu'on les avait rentrés. Les chiens étaient entretenus par une taxe communale, le « droit de chiennage », et des « chiennetiers » étaient chargés de les nourrir, les dresser, les lâcher le soir et les enfermer le matin dans leur chenil. Celui-ci, situé d'abord près de la porte Saint-Thomas, a été déplacé au Bastion de la Hollande lors de sa construction en 1674. Les chiens du guet auraient inspiré la chanson populaire, « Bon voyage, Monsieur du Mollet, A Saint-Malo débarquez sans naufrage », allusion aux mollets que les chiens étaient susceptibles de mordre.

Blason de Saint-Malo, entouré des chiens du gué
Elle cessa en mars 1770 où les chiens tuèrent un jeune officier de marine, Ansquer de Kerouatz, qui tentait de rentrer dans la ville en traversant le port à marée basse après avoir rendu visite à sa fiancée de la ville voisine de Saint-Servan. La municipalité décida alors de les éliminer. Sur les armoiries de la ville, les dogues continuent de figurer.

A l'intérieur des remparts, la promenade se poursuit entre les hautes demeures. En admirant leur allure, difficile de croire que la plupart ont été reconstruites après les bombardements de 1944 ! 

La tour Quic-en-Groigne, la maison Pélicot bâtie comme un château arrière de navire, les demeures d'armateurs. Quelques curiosités au détour des petites ruelles comme par exemple des portes travaillées.
Porte arrière du Tribunal


Porte (Rue du Gras Mollet)
 ou des noms de rues amusants


comme, la Rue de la pie qui boit, Rue du chat qui danse.




La maison et le jardin de « la Houxaie » ou  Houssaye sont mentionnés dans les plus anciens comptes de la ville depuis la fin du 15e siècle.
Les détails d’architecture du logis à tourelle  situé au n°2 remontent à cette époque et permettent de le considérer comme la plus ancienne maison de la ville. La tradition prétend qu’Anne de Bretagne y aurait séjourné lorsqu’elle vint inspecter les travaux du château. 
A la fin du 16e siècle, cette maison comprenait un jardin et des dépendances qui rejoignaient le mur d’enceinte primitif de la ville et qui ont disparu pour faire place à des maisons plus récentes. 

la Maison de la Houssaye survécut miraculeusement aux combats pour la libération de la ville de Saint-Malo, comme elle avait survécu à la destruction du Château Gaillard à la fin du XVIe siècle. En 1955, alors que la Reconstruction de la ville arrivait à son terme, le maire Guy La Chambre, chef d'orchestre de la renaissance de Saint-Malo, décida de remettre la maison en état et de lui redonner son lustre d'antan.


Petite escapade vers les rochers sculptés de Rothéneuf



Non, ce n'est pas un mirage si vous voyez des monstres marins sur le littoral

















de granit de la côte d'émeraude

Oeuvre de 15 ans de travail de l'Abbé Fouré (1839-1910). Ce prêtre, sourd et muet, a choisi la sculpture comme nouvelle expression et va se réfugier dans les Rochers pour commencer un long dialogue avec le granit avec seulement marteau et burin.








Au temps de l’abbé, les sculptures étaient peintes. Mais la peinture a disparu depuis longtemps comme sur la façade et à l’intérieur des églises médiévales. Dans l’histoire officielle de l’art, Adolphe Fouré n’a guère laissé de traces. Mais l’autodidacte intéresse et interroge les passionnés d’art brut. Depuis cent ans (l’abbé est mort en 1910), le vent et les tempêtes, l’air marin, les marées, les lichens et le passage incessant des visiteurs, effacent peu à peu ses œuvres.

Dinard

Situé en face du port de Saint-Malo, Dinard est surtout réputée pour ses plages et ses villas. C'est le Saint-Tropez de la côte d'émeraude.
C'est à la belle époque que Dinard prend son essor. Dès les années 1850, de riches familles s'entichent de l'endroit et y font construire de somptueuses villas. Aujourd'hui, avec casino, galeries d'art et beaux hôtels, "Dinard l'élégante", reste une station balnéaire très prisée. Vous connaissez sans doute son célèbre Festival du film britannique qui attire de nombreuses célébrités chaque automne. Pour succomber au charme de Dinard, perdez-vous dans les ruelles et arpentez le chemin des Douaniers.























Une végétation méditerranéenne

Entre la plage du Prieuré et la pointe du Moulinet, la promenade du Clair de Lune bordée de jardins aux notes méditerranéennes invite à la détente. La vue est superbe sur la baie de la rance et sur Saint-Malo. La végétation est magnifique, les maisons en hauteur pleine de charme, le port de plaisance et le va et vient des voiliers. 

Les soirs d'été, vous êtes accompagnées par de la musique... le parcours est illuminé et agrémenté de musique.
Un petit coin de paradis loin du flot touristique.














































Un petit coin de paradis loin du flot touristique

Eglise Anglicane de Saint-Bartholémy
Dépaysant et rafraîchissant. Quel petite beauté , un écrin anglais, un confetti du Royaume Uni. De la couleur, un côté familial avec ses coussins de prière tricotés, un orgue coloré, mais surtout un coin de jeux pour les enfants.  Une manière particulière d'accueillir des enfants dans une église qui tranche avec celle de l'église romaine. Enfin un prêtre, le Révérend Gareth Randall qui donne vie à cette église. Merveilleux.
Activité gratuite, pas de pourboire, mais un tronc qui n'attend que vos dons pour continuer à vivre.


Les coussins de couleurs chaudes

Véritable havre de paix, l'église est ouverte tous les jours, toute l'année. A l'arrière se trouve une bibliothèque de livres anglais ouverte aux résidents et aux vacanciers. Seul édifice religieux anglican de l'ouest de la France, Saint-Barthélémy, qui va fêter ses 140 ans, fait partie de la communauté chrétienne de Dinard. L'église St-Barthélémy ne reçoit aucune aide, ni aucun subside d'aucune source que ce soit, et elle est entièrement indépendante financièrement.

La pointe de la Garde Guérin à Saint-Briard-sur-Mer

S’avançant dans la mer à la manière d’une presqu’île, la pointe de la Garde Guérin est occupée par les hommes dès l’Antiquité. Cette butte rocheuse de 48 mètres d’altitude sert ensuite de poste de garde. Un télégraphe aérien y est même installé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande y construit une imposante batterie côtière. Composée de blockhaus reliés par plus de 400 mètres de galeries, elle permet de défendre l’accès au port de Saint-Malo. Quelques vestiges témoignent encore de ce dispositif détruit par les Américains en 1944.




La flore et la faune sont typiques des côtes bretonnes. Landes et fourrés alternent avec les pelouses des falaises littorales. Le panicaut de mer, l’œillet ou le fenouil sont typiques de la végétation maritime. La lande se couvre au printemps d’ajoncs et de bruyère. A signaler : l’orchis à larges feuilles, une orchidée protégée. La végétation abrite de nombreux oiseaux (bouscarle de Cetti, tarier pâtre, fauvettes grisette et pitchou) et des insectes dont trois espèces de phasmes. Les blockhaus abritent plusieurs espèces de chauves-souris, toute protégées en Europe, parmi lesquelles le grand murin et le grand rhinolophe
Le Département a aménagé et sécurisé l’ensemble du site. Il a en particulier réalisé un sentier d’interprétation afin de découvrir l’histoire, la faune et la flore de ce site remarquable. Il s’appuie sur une application mobile qui délivre des informations tout au long des 12 étapes du parcours.



Ses vagues consistantes et l'absence de courants gênants en font un spot de surf fréquenté. Une école et un centre nautique y sont d'ailleurs implantés. Bordée par l'espace naturel de la Pointe de la Garde, la plage fait aussi le bonheur des familles et des promeneurs.

Ploubalay

Ploubalay vient du breton "ploe" (qui signifie paroisse), et de "Saint-Balay ou Valy". Ce Saint était seigneur de Rosmadec et se fit moine à Landévennec. Ploubalay est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Poubalay, ceux de Lancieux, Trégon, Créhen, Saint-Jacut-de-la-Mer et le Plessis-Balisson.


Ville très fleurie
















Pied en bois sculpté de l'autel Saint-Pierre


















Saint-Jacut-de-la-Mer

Petit bijou de la Côte d'Émeraude, Saint-Jacut est assurément l'un des villages les plus charmants et authentiques de ce territoire. C'est à la mer - et aux onze plages qui bordent la terre - que vous mènent toutes les rues et ruelles du bourg, autrefois village de pêcheurs. C'est la mer, elle-même, qui donne à la presqu'île son caractère, sa beauté et alimente, encore aujourd'hui, une large part de son activité, entre conchyliculture, nautisme et tourisme. Il y a ici de la douceur, de la surprise et du bonheur à contempler les métamorphoses d'un paysage inlassablement redessiné par les marées.



















Prenez le temps de flâner dans les rues du bourg à l'ambiance singulière. Ici, les maisons, alignés et rangées sont construites tout en longueur. Une tactique de se protéger du vent.
Le sentier touristique mène jusqu'à la pointe de la Garde. Ce quartier abrite de magnifiques villas.















Dans l'église Notre Dame, on peut y voir un grand vitrail du Maître verrier Rault, où des marins s'adressent à Vierge.




Dinan

Une bien belle ville agglutinée et maçonnée en surplomb sur un précipice, comme un nid d'hirondelle. Cette ancienne cité des Ducs est située au fond de l'estuaire de la Rance ouvrant sur la Côte d'Eméraude, entre Dinard et Saint-Malo.
C'est autour d'un château féodal, au croisement d'une voie navigable et d'une voie terrestre, qu'est fondée la ville au XIème siècle. Ses murailles "les plus importantes, conservées aujourd'hui au nord de la Loire" ceinturent un petit centre préservé, avec ses maisons à pans de bois (XV-XVIIème) et ses hôtels particuliers (XVII-XVIIIème) bordant des ruelles pavées et des places aux noms pittoresques : "Marchix, Cordeliers, Merciers, Saint-Sauveur..."



Les maisons à pans de bois typiquement dinanaises des 15è,16è et 17è siècles se côtoient.

Les plus courageux partent à l'assaut d sommet de la tour de l'horloge (XVème), beffroi aux allures de clocher et de donjon. Gravir ses 158 marches permet d'y admirer une mer de toits d'ardoises, des clochers.
La Tour de l'Horloge

Vous serez surpris par ses particularités. l'asymétrie qui la distingue, au point que l'on s'étonne qu'elle soit toujours debout ! Ses fondations sont, comme la plus grande partie du patrimoine médiéval de la ville, à la merci d'un dégradation insidieuse, "l'eau". Se sont des canalisations enfouies au cours des ans puis dégradés, voire oubliées, elle s'attaque aux murs de la bâtisse, la lézardant progressivement. Depuis 2003, certaines de ses pierres s'en détachent, défigurant petit à petit l'ancienne tour de guet.
C'est aux pieds de la ville qu'il faut démarrer : en montant vers la ville haute qu'une bonne partie de l'histoire de cette ancienne citadelle va se dérouler sous vos yeux ... 





Les maisons à pans de bois et à pignons pointus témoignent de la richesse passée de la ville. Du 14ème au 18ème siècle, elle grouillait de tisserands, de  tanneurs, souffleurs de verre, potiers, ébénistes, peintres, sculpteurs...
L'essor de Dinan devait passer par une voie de communication la reliant à la mer : ce fut la Rance.
L'encaissement et l'étroitesse de la vallée étaient tels que le développement de la ville ne pouvait se faire que sur les hauteurs. Et c'est par cette rue sinueuse et raide que s'effectuait la liaison ... 





A pans de bois ou a encorbellement, certaines d'entre-elles voisinent de petites cours ou patios fleuris, parfois bordés de minuscules venelles désormais presque toutes devenues inaccessibles.














Ces façades souvent ornées de minuscules fenêtres à vitraux

C'est un retour dans l'histoire, entre les façades des bâtiments à colombages, les sculptures, les richesses que nos yeux découvrent au hasard de promenade, c'est super. Sans compter les animations de rues comme par exemple cette femme habillée en tenue d'époque qui joue de 5 instruments en même temps...
La porte du Jerzual qui protégeait autrefois l'entrée de la ville a été construite du 14ème au 15ème siècle. Elle se prolonge, de part et d'autre, de remparts imposants dont une partie est accessible au public.
Ce qui donne à Dinan son caractère médiéval c'est en particulier son Château ! Lieu empreint d'histoires et d'aventures dès le XIVème siècle, le château regroupe trois éléments : "la porte du Guichet", "la tour de Goëtquen" et le "Donjon". Autrefois, le château était une résidence ducale puis complexe défensif et prison.
Le point fort de ce lieu, outre son ensemble remarquable de gisants, c'est la vue que l'on a du Donjon. En parcourant les impressionnantes salles du château, découvrez l'ingéniosité de l'architecture militaire et le raffinement de la vie quotidienne des chevaliers du Moyen-Âge. A la nuit tombée, les vieilles pierres du donjon de Dinan s'animent pour vous faire découvrir le quotidien du duc de Bretagne Jean IV, de ses chevaliers et de ses serviteurs.


La tour de la Duchesse Anne, désormais appelée Tour ducale, a été construite sous Jean IV, de 1382 à 1387.. Haute de 34 mètres, elle comporte en son sommet une terrasse panoramique d'où la vue sur Dinan et ses environs est imprenable.
Dans l'enceinte du château, à quelques pas, se trouve la tour Coëtquen datant du 15ème siècle. La partie la plus importante, accessible en descendant un étroit escalier menant à différentes petites pièces en était la salle dite "des gisants". L'atmosphère du lieu, éclairé chichement, était particulièrement impressionnante. Ces statues funéraires ont été déplacées en 2017 vers la basilique Saint-Sauveur et l'église Saint Malo.
La salle des gisants, sombre et humide, invite au silence et au recueillement

A la fin du XVIème siècle, Dinan devient un place-forte de la Ligue catholique et, sous l'impulsion du Duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne, d'importantes modifications sont entreprises. Afin de réunir le Donjon à la tour Coëtquen tour d'artillerie érigée à la fin du XVème siècle), une gaine militaire dite "le souterrain Marcoeur" est aménagée, entraînant la condamnation de la porte du Guichet qui est alors murée.


Depuis la fin du 20ème siècle, un ennemi autrement plus sournois que les envahisseurs d'antan : l’urbanisation et ses "commodités"... Les soubassements du donjon, déjà relativement fragiles en raison des caractéristiques géologiques du site, se voient engorgés d'une humidité qui sape les fondations de la forteresse : des lézardes apparaissent depuis la fin du 20ème siècle, mettant inexorablement en péril un patrimoine qui a pourtant défié l'histoire depuis plus de 500 ans. Les eaux souterraines de canalisations anciennes et parfois oubliées, dont on peut constater la résurgence en certains endroits, minent progressivement un des fleurons du patrimoine de la vallée de la Rance.
J'ai passé  jours à Dinan, et cette ville recèle de nombreux trésors, une très belle basilique, la Basilique de St-Sauveur, avec des vitraux qui valent le coup d'oeil.
L'église Saint-Malo avec ses nombreuses chapelles dont celle dédiée à Sainte Jeanne Jugan.
Il y a à l'intérieur, un magnifique vitrail que l'on reconnait facilement, parce que l'on y voit la rue et la porte de Jerzual, les remparts de Dinan ainsi que la Basilique Saint-Sauveur. Le tympan du vitrail semble figurer des épisodes de la vie de St-Malo.

Léhon

Est très jolie coin, caché en pleine nature. Un village qui a l'air de ne pas avoir pris une ride depuis sa création, de superbes bâtisses vous y attendent ! D'une beauté et d'un calme absolue, on y part ressourcer. Son abbaye est entourée de plantes aromatiques avec chacune leur conseils d'utilisation. Il faut flâner dans les petites ruelles, des fleurs, des plantes partout. Un régal pour les yeux !



A 1 km en amont de Dinan, se dresse, l'abbaye royale Saint-Magloire de Léhon, dans le site de la vallée de la Rance. Fondée en 850 par le roi de Bretagne Nominoë et 6 moines bâtisseurs. La 1ère abbaye sera brûlée par les Normands. Reconstruite dès le XIIème siècle, elle sera abandonnée à la révolution. La restauration commencée au XIXème siècle se poursuit de nos jours.



Magnifique village de caractère.

Plancoët

Plancoët vient du breton Plé an coat signifiant le peuple des bois.
L’événement principal du XVIIème siècle est la découverte de la vierge de Nazareth en 1644, qui est à l'orignine de l'église Notre-Dame de Nazareth (1649, agrandie en 893) et du couvent dominicain (1688), des pèlerinages et des assemblées.


Plancoët est un port, un port de fond de ria. Les bâteaux (cabotage vers St-Malo de l'isle) attendaient la marée à l'embouchure de la rivière pour remonter jusqu'à Plancoët. On y importait des matériaux et de chauffage ainsi que la tangue de mer pour l'amendement des sols. On exportait des produits agricoles locaux. Les quais furent érigés entre 1826 et 1840.

Saint-Briac-sur-Mer

Après la plage de la Garde, qui prend naissance au pied de la pointe du même nom, le sentier remonte quelque peu la falaise pour replonger aussitôt vers celle de Port-Hue. Les rochers qui la bordent à l'ouest se prolongent au ras de l'eau pour remonter, un peu plus loin, vers la presqu’île Dame Jouanne. Entre les deux, il existait une pêcherie artisanale, il y a bien longtemps. La seule trace encore visible de cette ancienne activité est la digue, traversée par une petite voûte, qui part de la plage vers la presqu'île. En son périmètre, celle-ci est ceinte d'une muraille basse, comme une ancienne fortification. Elle est prolongée d'un dernier caillou dont l'accès périlleux était autrefois permis par une passerelle aujourd'hui disparue.


Au bout de la plage, le sentier remonte un peu mais pas en suivant le bord de mer : la falaise en est inaccessible, le chemin s'arrête à la limite d'une propriété privée.
De l'autre côté, le chemin bordant la plage "du Tertre Pelé" remontera ensuite en direction en direction de la Pointe de la Haye, ultime et superbe avancée du territoire de Saint-Briac-sur-Mer vers la mer.


Magnifique randonnée à Saint-Briac. Entre le centre historique, les ruelles toutes plus charmantes les unes que les autres, tantôt sur les hauteurs, tantôt dans des rues étroites aux vieilles pierres fleuries, ainsi que son moulin à vent.

Saint-Lunaire

Cette commune fait partie de Dinard. Son bourg s'étend sur les dunes sablonneuses accumulées entre deux massifs de granite et de grès, se jetant de manière subméridienne vers la mer de la Manche, les pointes du Nick, du décollé et de la Garde Guérin.
Saint-Lunaire (ou Léonor), l'un des fils de Hoël 1er et de Sainte Pompée (ou Coupaia), frère de Saint-Tugdual et de Sainte-Sève, accompagné de moines et de laïcs, pénétra vers 535 dans une vaste forêt, la déficha, y construisit une chapelle, à l'endroit où se trouve actuellement la Vieille Eglise, qui sera érigée par les seigneurs de Pontual au XIème siècle.

Cap Fréhel

Des falaises spectaculaires et un fort historique. Dominant la mer de plus de 70 mètres, les falaises de schistes et de grès rose du Cap Fréhel offrent l'une des plus belles vues de Bretagne. Site d'exception, réserve ornithologique, entre ajoncs et bruyère, la promenade mène jusqu'à l'illustre fort La Latte.
Je suis sur l'un des plus impressionnants sites de la région. Surplombant une mer d'émeraude, battu par les vents, le Cap Fréhel enchante par sa beauté et ses couleurs chatoyantes. Ses falaises, à pic abritent des centaines d'oiseaux nicheurs.




Par temps clair, on peut admirer le panorama qui s'étend depuis le Cotentin et Jersey jusqu'à Paimpol. Après un détour par le phare actuel construit dans les années 50, j'emprunte le sentier côtier jusqu'au fort. 1 heure 30 de balade jusqu'à ce monument historique, dont la visite vaut vraiment le détour.




Sensations garanties ! Le phare (145 marches), construit en 1950, est en réalité le troisième édifice. 
Le premier a été construit par Vauban en 1694. Il sera allumé en 1702 et uniquement les mois d'hiver. En 1774, un réverbère de 60 réflecteurs sphériques remplace le brasier. Placé dans une lanterne, ce système devient tournant en 1821. La portée du feu passe de 15 à 21 milles. 
Le second phare est envisagé vers 1840, devant l'état de l'édifice. Le projet est un nouvel édifice octogonale de 22 m de haut pouvant supporter une optique de Fresnel. La portée du feu passe alors à 25 miles




Maintenant direction le Fort La Latte.

Château de la roche Guyon est l'un des châteaux privés les plus visités de Bretagne. Situé dans un cadre exceptionnel, un piton rocheux bravant l'océan, le Fort la Latte est unique et majestueux. Le système défensif du 14ème siècle est toujours en place : courtines, tours, pont-levis, donjons, canon du 18ème sur double affût, Bricole (engin de guerre du 15ème siècle), arbalète à tour.







Four à rougir des boulets

Après ce panorama exceptionnel, direction Erquy. Petit port de pêche réputé pour la coquille Saint-Jacques et ses plages sauvages. J'ai mangé des "Coquille st-Jacques sauce au whiski et ses légumes. Un vrai régal.


Saint-Brieuc

Entre le port de Paimpol et les majestueux caps Fréhel et d'Erquy, découvrez une destination gourmande, forte en saveurs et en émotions.
A part la côte, il n'y a pas grand chose à voir, juste l'hôtel des ducs. Hôtel de 1572, dit des Ducs de Bretagne. Selon la légende, Jacques Stuart II, de la famille royale d'Ecosse et d'Angleterre, aurait logé dans cet hôtel, situé au n°9 de la rue Quinquaine. Sur la façade, on peut lire l'inscription suivante "ce présent bâtiment fut commencé par Yves Coulon le 7 mai 1572..."





Lamballe


Cité d'art et ville historique de Bretagne, Lamballe organise ses rues et ruelles sur les flancs de la colline Saint-Sauveur. Au cœur d'un pays d'élevage, légèrement en retrait de la côte de Penthièvre, elle doit aussi sa renommée au Haras National s'étendant dans le centre. Une allure authentique.
La maison du Bourreau, XVème siècle, se démarque par sa beauté.
  Ses colombages "sang de bœuf" attirent le regard




Cette demeure est mentionnée dès 1609, ce qui en fait une des plus anciennes de Lamballe. Cette funèbre appellation lui davantage de l’anecdote que d'un quelconque fait tragique. C'est au début du 20ème siècle qu'un photographe crut habille de transformer le nom des "Bourceau", premiers occupants de la maison, en"Bourreau" appellation autrement plus avantageuse pour vendre ses cartes postales.

La maison abrite aujourd'hui le musée d'art populaire 


Moncontour

Comment ne pas tomber sous le charme de Moncontour ? Perchée au sommet d'une colline, entourée de ses remparts des XIIIème et XIVème siècle, elle mérite bien son titre de petite cité de caractère. J'ai adoré flâner dans ses ruelles au charme médiéval, découvrir son histoire marquée par chouans et me balader dans sa paisible campagne.
Au confluent de l'Evron et du Ruisseau de l’Étang, Moncontour a joué un important rôle militaire dès le 12e siècle. Elle est alors une des places fortifiées du Duché de Penthièvre. Après avoir subi sièges et assauts, la ville se tourne vers le commerce de toiles qu'elle exporte vers l'Espagne et les Indes !


Eglise Saint-Mathurin

D'un point de vue architectural, le village compte parmi les plus beaux monuments, qui offrent un patrimoine riche et varié, tel que l'église Saint-Mathurin de Moncontour. Pour plus d'explications et d'anecdotes, il est également possible de faire une visite guidée du village.
Si l'on veut se restaurer, certains lieux restent incontournables. C'est le cas du Chaudron magique qui sert des spécialités traditionnelles médiévales. Une maison datant de la fin du XIVème siècle, bâtie sur les remparts et labellisée "Café de Pays". Cet établissement offre ainsi un panel de produits locaux.


Assiette de différentes gourmandises


Le restaurant qui joue sur l'ambiance médiévale et est spécialisé dans la cuisine d'antan. La carte emmène ses clients dans un voyage hors du temps et fait découvrir des plats d'autrefois : soupe d'herbes fraîches et légumes, brouet blanc de volaille bretonne, andouillette à la ficelle bretonne...
Saint-Jacques à l'ail avec ses légumes d'autrefois
Après cet excellent repas, suite de la visite de Moncontour.  








Moncontour de Bretagne
Moncontour est le cinquième village de Bretagne et le premier village des Côtes d’Armor a recevoir ce label national. Ancienne forteresse médiévale, la cité est construite sur un éperon rocheux d’une hauteur de plus de 80 m, entourée de remparts, la rendant quasiment imprenable. C’est un point fort naturel : les vallées, les grands domaines boisés, les hameaux, le milieu rural traditionnel forment un écrin autour de la cité.
Malgré sa petite taille, la ville possède un patrimoine historique et architectural aussi dense que remarquable, maison en pas de bois avec motifs en feuille de fougère ou croix de Saint-André, hôtels particuliers aux portes à fronton sculptées. Moncontour fût un des haut lieux de la production des toiles "Bretagnes" et de cette période florissante subsistent encore de belles demeures bourgeoises, l’hôtel de ville…


Ile de Brehat

Surnommée "l'île aux fleurs" car la douceur du climat océanique y est particulièrement propice au développement d'une foison de fleurs (agapanthes, hortensias,...) et, plus généralement, de plantes et d'arbres dont certains, tropicaux, vous étonneront par leur acclimatation à la Bretagne !
On accède à l'île depuis l'embarcadère proche de Paimpol (à 40 minutes du village) : en saison, des bateaux assurent tous les quarts d'heure la liaison entre la côte et l'île, distante d'à peine 2 kilomètres.
Avant de débarquer sur l'île, j'ai opté pour en faire le tour. Le tour de l'île, d'environ 40 minutes, est commenté et permet de bien appréhender l'île et d'apprécier sa beauté.




L'île de Bréhat est en fait séparée en deux parties :
Au sud, l'île sur laquelle les habitats se sont développés, formant un petit bourg typique et parcouru de ruelles pittoresques. C'est là que l'on débarque, au pied des premiers commerces, restaurants, crêperies et loueurs de vélos, car l'île étant dépourvue de voitures. Elle constitue une occasion idéale pour pédaler en famille ! Plus à l’écart, on découvrira la chapelle St-Michel, surplombant l'île depuis une étonnante colline arrondie. Un ancien "moulin à marée" (le Birlot), qui utilisait l'énergie des marées pour actionner sa meule, ainsi qu'un ancien for et prison, abritant aujourd'hui des verreries d'art très célèbres, que vous pourrez visiter.







Petite chapelle à l'abandon dans le nord de l'île. Elle se trouve au bout de l'île, le phare du Paon, n'étant très loin.
Très sauvage, landes et rochers se dresse.






Magnifique côte de Granit rose








Le phare est situé à l'extrémité de la pointe Nord de l'île. Il est relié à la terre par une chaussée et un escalier en granite et ciment, puis un sorte de rampe de 9 mètres de long, équipée d'un parapet (récemment restauré après les dernières tempêtes). L'édifice se situe dans un site classé. 


Le Fanal est établi sur plate-forme dallée, épousant les formes du rocher, d'où les visiteurs peuvent jouirent d'une vue panoramique sur la côté déchiquetée, le gouffre et les rochers de granit rose, composant le paysage environnant. Le fanal est distant d'environ 1600 mètres du phare du Rosédo, avec lequel il forme un alignement.


















Magnifique !!! Excellente journée sur l'île. Il y a de nombreux sentiers de marche tout autour de l'île qui permettent de la découvrir tranquillement. Il est nécessaire d'y passer toute la journée afin d'y savourer toutes ces richesses. 
L'île est d'un autre temps sans voiture, les paysages sont différents, plus sauvage, plus agréable et sans pots échappements.


















                                                                                  Tréguier

Errer dans les venelles et placettes de cette petite cité de caractère, enlacée par les rivières de Jaudy et du Guindy, est une vrai béatitude.



                                                                                                   


















Une pittoresque maison d'armateur à pans en bois. Bienvenue devant la demeure natale d'Ernest RENAN (1823-1892) qui renferme des objets, documents et souvenirs de l'écrivain qui y passa les 15 premières années de sa vie. Libre penseur, revendiquant le droit de libre expression pour la critique historique et religieuse.




Construite à la fin du XVIème siècle, cette typique de l'architecture de Trégor, est acquise en 1780 par les grands-parents du savant. 





Dans la cathédrale St-Tugdual de Tréguier, j'ai pu admirer trois vitraux commémorant la Première Guerre mondiale.
Une partie des vitraux on été détruits lors des guerres. Ici , la grande verrière représente une vigne mystique qui se mêle aux fondateurs des sept évêchés breton ainsi qu'aux saints du terroir et aux métiers bretons.

Vitraux de la Chapelle St Yves


Magnifique vitraux commémorant ici la chapelle Saint-Yves.
Certains de ces vitraux ont été exécutés par Hubert de Sainte-Marie, originaire de Quentin, en 1970.

Voici le seul vitrail qui a résisté à la guerre.
Je l'ai photographié de la sacristie. Il est vraiment magnifique, et ce bleu, d'un bleu profond, ne rend pas ici à cause du soleil.

Après cette visite très intéressante de la cathédrale et de cette cité de caractère, direction vers le restaurant qui se trouve autour de la cathédrale Saint-Tugdual.
Coquilles St-Jacques poêlées avec ses petits légumes. Un vrai régal.

Plougrescant
















En aval de la cité médiévale de Tréguier, le Jaudy se perd dans un estuaire parsemé d'îlots. Sa rive gauche borde la presqu'île de Plougrescant. La terre s'avance doucement vers la Manche, dans une mosaïque de champs, de landes et de bosquets, ponctuée d'étonnantes cheminées de granit, se dévissant du sol. D'ailleurs, le site entier semble avoir des penchants pour les formes fantaisistes.




En poursuivant le long des grèves roses et grises, d'autres délirants amas rocheux semblent surgir de quelque caprice tellurique.

Sur le site du gouffre, la mer déferle furieusement dans une profonde entaille ouverte dans un enchevêtrement de pans de falaises.






Belle promenade vivifiante, revigorante . Le site est magnifique. C'est vraiment très joli à marée haute et à marée basse. Très belle côte de granit rose. 
Le sentier mène vers le gouffre. 
S'enfonçant un peu plus dans la mer devant un amas chaotique, "le vrai" Gouffre ouvre sa gueule tel un dragon tapis dans les entrailles du granit rose qui caractérise la côte. Surnommé gouffre de la Baie d'Enfer, il est formé d'un enchevêtrement d'amas de falaise écroulés il y a bien longtemps.





















C'est un panorama vraiment magnifique, qui semble ne plus vouloir s'arrêter. Des vagues déferlantes se ruent avec une violence décuplée entre les énormes rochers, soulevant des gerbes d'écumes. 


Ploërmel

Une ville au cœur du pays de Brocéliande, son dynamisme économique, sa situation géographique (entre Rennes, Vannes et Lorient), son cadre de vie (étang, forêt, chemin vert, etc). La ville de Ploërmel est l'une des plus anciennes et des plus pittoresques de Bretagne. Ses maisons superposées sur le versant d'une colline. Ploërmel doit son nom à un pieux missionnaire, Saint-Armel, qui, venu d'Angleterre vers l'n 525, reçut d'un seigneur, nommé Guy, un territoire aux confins de l'antique forêt de Brocéliande, et y fonda un ermitage et une église, qui fut le noyau de la cité d'Armel : "Plou-Armel". Ce seigneur Guy demeurait das un lieu nommé "Jerguy", "Kerguy" (bourg de Guy - Guybourg), situé à 4 km au Sud-est de l'emplacement actuel de la ville de Ploërmel.



















Maintenant Direction vers l’Horloge Astronomique. Elle a été construite de 1850 à 1855 par le Frère Bernardin. Elle est remarquable.








Cette horloge astronomique comporte 200 pignons qui commandent d'une part 10 cadrans et d'autre part le système solaire.
Elle indique l'heure moyenne, la date, les phases de la Lune, les saisons, l’Équation du Temps, les positions de la Lune, de la terre et du Soleil, l'aspect de la voûte céleste pour Ploërmel. Sur le système planétaire, on retrouve la Terre, la Lune, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et le Soleil. Elle est classée Monument Historique en 1982.



L’horloge est située dans l'enceinte de la Maison de la congrégation des frères de Ploërmel, en plein centre ville, dans un kiosque octogonal vitré. 

C'est une visite incontournable !



Paimpont

Après cette visite très instructive, direction vers la forêt de Brocéliande. Paimpont est un village paisible au bord d’un vaste étang dans lequel se mire l’Abbaye datant du 13ème siècle. Le territoire de cette (petite) commune est le plus étendu du département d’Ille-et-Vilaine. Sur près de 11 000 hectares, elle englobe la presque totalité du massif forestier de Brocéliande.



Après Paimpont, je me dirige vers le forêt pour rendre visite au tombeau de Merlin ainsi qu'à la fontaine de Jouvence.
Le tombeau de Merlin

Les trois dalles de schiste du Tombeau de Merlin sont depuis quelques milliers d'années plantées dans la terre de Brocéliande, au nord est de la forêt. Des milliers de visiteurs y viennent chaque année, dans l’espoir de retrouver là un peu de l’esprit de l’Enchanteur, l’implorant – ou le remerciant pour son aide bienveillante, 
déposent quotidiennement petits mots, menus cadeaux, couronnes et bouquets de fleurs.





Après la visite au tombeau, direction la fontaine. Elle et remplie d'une eau vaguement croupissante et qui sentais assez fort le soufre.






Mythe ou réalité. Peu importe. C'est un endroit empli de mystère. Brocéliande et synonyme de fées, d'elfes, de farfadets... Génial. Sauter à pieds joints dans une Bretagne de légendes

Le château de Trécesson  imposante façade cette altière demeure, logent plusieurs fantômes.




Ses légendes sont liées au château. La plus connue est celle de la Dame Blanche, mais il y a aussi celle du Curé sans tête, un fantôme qui rôderait dans les prairies autour du château près du calvaire qui borde la D312.


Parfois, autour des douves du Château de Trecesson, près de Paimpont, on voit une ombre blanche flottée, le fantôme d'une dame qui hante ces lieux, voici son histoire.
Vers 1750, en automne, un braconnier embusqué dans le parc du château pour y attraper quelques gibiers, entendant des bruits et craignant d'être découvert, se cacha dans un arbre. Au bout du parc, dans la grande allée, un carrosse tiré par des chevaux noirs apparut. Des hommes, munis de pelles, suivaient...
Puis, la voiture s'arrêta, une dame en descendit, poussée violemment par deux gentilshommes. Cette dame, vêtue de soie blanche, portant une couronne et un bouquet de fleurs paraissait être une fiancée se rendant à son mariage. Mais son air était apeuré et ses yeux plein de larmes.
D'un geste, Ces princes ordonnèrent aux domestiques, de creuser une fosse. La dame hurlait de terreur, et suppliait, ceux qu'elle appelait "ses frères" de la laisser en vie. "Vous nous avez déshonoré, Madame." et ils la poussèrent dans la fosse qui fut rapidement recouverte de terre. Puis, tous s'éloignèrent.
Ne sachant quoi faire et affolé, il se précipita chez Mr de Trécesson et lui raconta ce qu'il venait de voir. Plein de doute, Mr de Trécesson se décida à se rendre sur les lieux mais ce ne fut qu'à l'aube, que lui et ses gens arrivèrent près de la fosse. Dès qu'ils eurent enlevé la terre et découvert la  jeune dame, celle-ci ouvrit les yeux puis mourut.
Mr de Trécesson fit de nombreuses recherches pour connaître le nom de cette dame et pourquoi un sort si cruel lui avait été réservé. Mais elles furent vaines. Alors, il fit déposer le corps de la jeune fille dans la chapelle du château qui resta exposé jusqu'à la révolution.
Nul ne sait encore aujourd'hui, qui fut cette dame et quel crime, elle avait commis pour être ainsi suppliciée, mais peut-être cherche-t-elle  à nous le dire en apparaissant régulièrement dans les brumes de Trécesson.


Les Landes de Monteneuf

Les landes bretonnes sont aujourd'hui des milieux rares, fragiles et plus particulièrement dans les terres intérieures comme à Monteneuf. Héritage de nos ancêtres, elles constituent, avec le site mégalithique des Pierres Droites, un des paysages les plus emblématiques de la région.
Un incendie en juillet 1976, révéla quantité de blocs rocheux couchés sur le sol... Voilà pour le hasard. Mais le regard décisif fut celui du maire de l'époque, M. OHAN. Passionné d'archéologie, il sut reconnaître des vestiges préhistoriques là où d'autres n'auraient vu que de grosses pierres. Il alerta immédiatement le Direction des Antiquités de Bretagne.





















En étoile autour des blocs de pierre, des chemins balisés s'aventurent dans la forêt et traversent parfois une voie romaine. Ils entrent dans le monde insolite des contes et des légendes de Brocéliande. Des circuits de 1.5 à 15 kms suivent les affleurements de la roche qui percent le sol herbu. 





Magnifique randonnée de 14 kms dans cette forêts des landes entre farfadets et autres korrigans. 
Site exceptionnel !!! au coeur des 400 pierres dissimulées sous un océan de bruyères et d'ajoncs.
Cette randonnée permet de découvrir les richesses de Monteneuf.




Abbaye La Joie Notre Dame à Campénéac

Au cœur de la Bretagne, à proximité de la forêt de Brocéliande, entre landes rases et terres de granit, plus de trente moniales sont réunies dans cette Abbaye.
Les bâtiments dans leur ensemble et les lieux sont accessibles aux visiteurs. Le porche indique une demeure, Marie discrète présence maternelle veille. Elle est Reine de ce lieu. L'abbaye toute blanche sous ses ardoises bleues dit ainsi son nom : La Joie Notre-Dame.


Leur magasin à l'entrée de l'Abbaye nous propose les produits de leur fabrication, mais aussi ceux de d'autres monastères (miel et confitures, pâtes de fruits, produits bio, produits d'hygiène, fromage, bonbons).
Maintenant direction vers le village de Tréhorenteuc et l'église du Saint-Graal.


L'Église du Saint-Graal.

Cette église se trouve dans la forêt de Brocéliande, haut lieu des légendes bretonnes (celles de Merlin l'enchanteur, la fée Morgane... L'église de Tréhorenteuc rénovée par l'abbé Gillard, évoque dans ses vitraux et tableaux les légendes de la Table Ronde et la quête du Graal. J'ai regardé aussi une remarquable mosaïque d'un cerf blanc au collier d'or.
J'ai adoré cette visite entre ces mythes et foi chrétienne.



Le principal attrait de l'église réside dans l'évocation des légendes de la Table Ronde et du mystère du Graal. Il semble que Tréhorenteuc soit le seul sanctuaire à avoir ainsi célébré la coupe mystérieuse. 


Les deux tableaux évoquent les grands thèmes légendaires de Brocéliande. Autour de Barenton s'ordonnent Yvain et le bassin d'or, Viviane enchantant Merlin, Ponthus combattant pour la main de la belle Sidoine, et Éon de l'Étoile. 
Au val sans Retour, Lancelot et Morgane se défient, entourés des chevaliers prisonniers qui vivent leur songe doré, hors du temps...et le ciel est plein des terrifiants prodiges de l'enchanteresses.

J'ai adoré cette excellente visite très mystique, et maintenant direction vers une petite auberge familiale, où j'ai mangé des raviolis maison. Un vrai régal pour les papilles.

Josselin



C'est plus de mille ans d'histoire. Un patrimoine culturel et architectural hors du commun, un des haut-lieux de pèlerinage de Bretagne. Une cité pleine de charme.


 Près de 50 maisons à pan de bois très bien conservées offrent un témoignage d'autrefois. 
La plus ancienne de ces maisons, réparties au cœur de Josselin et dans le quartier Sainte-Croix, date de 1538.







Cette ville très fleurie est célèbre pour son somptueux château, propriété des Rohan depuis le XVème siècle.


Vannes

La ville est assez étendue mais la plus jolie partie est assez ramassée. Allez ce perdre dans  les petites rues, montez sur les remparts, flâner dans les jardins des remparts ou le long du canal du port.
Vannes, une ville close, fortifiée et deux fois millénaire. La ville fut fondée par les Romains après leur victoire sur les vénètes, en 56 avant JC. Les armées de Jules César, victorieuses conquirent toute l'Armorique. Darioritum (premier nom de Vannes) se développe sur une colline (aujourd'hui le quartier St Patern). 




Vannes, une ville close, fortifiée et deux fois millénaire. La ville fut fondée par les Romains après leur victoire sur les Vénètes, en 56 avant JC. Les armées de jules César, victorieuses conquirent toute L'Armorique. Darioritum (premier nom de Vannes) se développe sur une colline (aujourd'hui le quartier St-Patern). Dès le IIIème siècle un camp fortifié  est construit afin de protéger les habitants des menaces des Barbares. Après la chute de l'empire romain au Vème siècle, Vannes remplace Darioritum, la ville antique est abandonnée et devient un faubourg. La ville médiévale se développe pau à peu à l'intérieur des fortifications. C'est à cette époque que Vannes devient un évêché (un des  premiers de Bretagne).

Entre 1341 et 1364 les guerres de succession ruinent l'économie de duché de Bretagne.

Deux familles se disputent le titre de Duc. Vannes est assiégée plusieurs fois. JeanIV, victorieux, fait construire le château de l'Hermine,


et agrandit les fortifications, vers le quartier du port alors sen pleine activité. En 1532 François 1er, séjourne à Vannes pour préparer le traité d'union entre la Bretagne et la France. A la fin du XVIIè siècle, l'éxil des parlementaires Bretons, sur ordre de Louis XIV donne un nouvel essor à la ville. On construit de nombreux hôtels particuliers et la ville s'étend à l'extérieur de l'enceinte.


Le blason,  

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Ces armoiries sont connues depuis le XVème siècle. L'hermine, popularisé par le duc Jean IV qui baptisa de ce nom le château qu'il 
 bâtit à Vannes et l'ordre de chevalerie qu'il fonda en 1381, est traditionnellement attribuée à la Bretagne, dont Vannes a été l'une des capitales. L'écu est surmonté d'une couronne murale à quatre tours, rappelant que Vannes est la préfecture du Morbihan. Deux lévriers en supports à l'écu, symboles de fidélité et de noblesse, rappellent ceux qui furent offertes à François 1er lorsqu'il vint  à Vannes le 4 août 1532 pour le traité d'union perpétuelle, unissant la Bretagne à la France.
Au gré de mes pas je découvre les nombreux parcs et jardins qui embellissent Vannes, qui lui permettent d'être classée 4 fleurs. La nature n'est jamais loin du centre-ville et il est très facile de s'évader le long des sentiers.










La ville est si multiple ! Capitale du Morbihan, port de plaisance, place fortifiée, cité médiévale, ville d'art et d'histoire... Des quais bordés d'arbres aux maisons du 15ème siècle, les rues fleurent bon la douceur de vivre.
















Ce lavoir se trouve sur les bords du Sené. Situés en contrebas des remparts et devant le bastion de la Garenne (1626-1628), le lavoir se reflète dans la Marle. Sous la galerie couvertes d'ardoises, les laveuses prenaient place sur les dalles de pierre suivant la courbure de la rivière. Ce lavoir daterait du 15ème et 17ème siècle soit avant la vague de constuction de lavoirs du 19ème. A l'étage se trouvaient les tanneurs.




Vannes est certainement une des plus belles villes de Bretagne. Son centre historique est très bien préservé avec de très jolies maisons à colombages de toutes les couleurs. Le centre étant en grande parti une zone piétonnière, cela rend la balade d'autant plus agréable.




Maison de vannes et sa femme. Sculptés à l'angle d'une maison à pans de bois du XVIè siècle, ces 2 personnages de granit amputés de leurs mains étaient sans doute une ancienne enseigne. Ce couple souriant a été nommé ainsi à la fin du XIXè siècle. Plus haut sous la toiture une statue en bois de St-François d'Assise. La ville médiévale est bordée de maisons à pans de bois, typiques de l'habitat urbain à cette époque. Construites en pierre, bois et torchis, ces maisons se distinguaient par leur couleur et

leur décor. La place Henri IV est bordée de maisons à pans de bois. La construction en encorbellement fait que deux d'entre elles se touchent presque. A partir du XVIIè siècle on abandonnera progressivement ce type de construction pour une construction en pierre.




Château Gaillard
Aujourd'hui musée d'histoire et d'archéologie, cette demeure urbaine toute en pierre fut construite par Jean de Malestroit, évêque de Nantes et chancelier du Duc Jean V, dans la première moitié du XVè siècle. Il s'agit de