Cimetière de Confolens 2017


Si vous traversez Confolens (Charente), vous y trouverez en son cimetière un tombeau très original.
Sa légende est d'ailleurs assez mystérieuse :





A droite de l'entrée principale du cimetière, se dresse depuis plus de 120 ans un imposant et insolite monument funéraire en granit. Son aspect est celui d'un dolmen (3,20m sur 1,50m) sur lequel fut hissé le cercueil de l'épouse d'un sous-préfet de Confolens, Jean-Amédée Gontier, morte à 21 ans en 1884. On dit qu'une plaque de verre lui sert de couvercle pour qu'elle puisse continuer à contempler la nature et les oiseaux. A ses pieds fut enterré son mari.

Le dolmen d'origine est situé sur un plateau dominant le hameau de Périssac et la vallée de la Vienne. Il a été sérieusement endommagé. Une partie de sa table a été transportée en 1885 dans le cimetière de Confolens, sur l'initiative de Jean-Amédée Gontier, pour édifier un tombeau original pour sa défunte épouse.

Fort heureusement, le mégalithe a été décrit avant d'être ruiné. La table aurait eu une longueur de 3,47m, une largeur de 1,60m et une épaisseur incroyable de 1,16m. Celle-ci était supportée par 3 piliers de 1,05m de hauteur. Cette table en granit a été partagée en 2 morceaux.

L'un est au cimetière de Confolens et l'autre sur lequel des traces de coups de burins sont visibles, repose à quelques mètres des piliers qui étaient complètement cachés par une végétation très dense de genêts et de ronces.

La destruction du dolmen et l'utilisation d'une partie de la table pour bâtir ce tombeau, le transport pénible et difficile de celle-ci par 18 chevaux, ne fut pas sans frapper l'imagination des habitants de Périssac et des hameaux voisins, car, selon eux, l'entrepreneur sacrilège qui détruisit le mégalithe fut condamné ainsi que ses chevaux, à errer pour toujours autour des ruines, où ils manifestent leur présence à minuit. On raconte également que si l'on frappe avec une pierre la partie restante de la table et que l'on applique l'oreille sur celle-ci, on entend le galop des chevaux damnés !

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