Le Puits d'Enfer (Exireuil 79)

A proximité de la ville de Saint-Maixent, vous allez découvrir un lieu insolite pour randonner, le Puits d’enfer… qui ne mérite pas un tel nom !

Le Puits d’enfer, une balade insolite en sous-bois

C’est dans un paysage vallonné. Environ 1 à 2 heures de marche, selon votre rythme et vos envies de faire des pauses. Si les moustiques ne sont pas vos amis, pensez à vous protéger car cette zone humide peut en abriter en grand nombre.
Vous avez un grand parking, et vous pouvez même pique-niquer, tout est prévu.

Empruntez le sentier qui descend jusqu'au cours d’eau. Là pour traverser, à vous de trouver les bonnes pierres pour changer de rive. Agrippé une branche, et vous voilà de l’autre côté sans vous être mouillé les pieds. Ceci dit, moi j'ai mis mes pieds dans l'eau, c'était très agréable, un peu froide mais très agréable. 
Vous avez des chemins étroits, qui s'alternent avec des passages pentus dans des marches de petits rondins et des passages plats dans des racines d’arbres.
En sous bois, l’eau est omniprésente. Cette eau est un doux murmure à mes oreilles. On se croirait seul au monde.
Vous allez admirez de jolis points de vue, tel que l'eau qui dévale la pente à travers des rochers. 

Vous avez la possibilité de prendre un chemin plus sûr, et plus large pour rejoindre le Puits d'Enfer. Vous avez une passerelle qui vous mène à l’autre rive pour explorer un autre coin de nature. Moi, j'ai préféré continué par des chemins de travers. 
Voilà, j'ai atteint mon but. Le PUITS D'ENFER. Je voulais voir le lieu, d'où la légende est née. Je vous la raconte :


"Un brave paysan d’Exireuil possédant des prairies à Nanteuil vint, un dimanche matin, jeter un coup d’œil, juste avant la messe, sur le champ qu’il avait fauché la veille. L’herbe était belle et bien sèche. Elle serait d’un bon profit pour ses bêtes et pour la vente. Mais, voici qu’à l’horizon paraît un petit nuage noir présageant l’orage. C’était le dimanche, le jour du Seigneur. Allait-il perdre toute la récompense de son travail ? Non, c’était impossible ! Alors, le voici revenant en hâte à l’écurie et attelant ses bœufs. Or, à cette époque, pour aller de sa ferme à son pâturage, il fallait traverser le ruisseau du Puits d’Enfer, au-dessus de la chute et les eaux étaient encore grandes. Le voyage aller se passa fort bien ; le chargement aussi. Au retour, le soleil qui avait disparu n’ayant pu sécher toutes les gouttes d’eau sur les rochers, l’un des bœufs glissa, entraînant l’autre animal, la charrette, la récolte et le brave paysan.

Le tout tomba dans le "Puits d’Enfer " et personne ne les revit jamais."


Ma curiosité étant récompensée, je vais reprendre mon chemin à travers les rochers et les branches d’arbres. Je descends  donc, de mon promontoire, et me dirige vers le chemin que j'ai vue un peu plus loin.  
En continuant le chemin, vous allez faire la connaissance d'un chêne âgé de plus de 250 ans. Il est magnifique. Caresser-le. Il fait un tour de taille de 4 mètres. Son âge reste approximatif car des hommes lui ont coupé la tête de nombreuses fois, pour se chauffer l'hiver. Il a aujourd'hui, de belles cicatrices qui sont décorées par de jolies fougères.  

Sa grosse tête creuse fait 7,2 m de tour. Ce n'est pas rien. Il est penché sur le sentier pour mieux écouter les promeneurs qui viennent. Ah ! Il a dû en voir passer des gens sur ce chemin. 250 ans de vie, ce n'est pas rien, entre les révolutionnaires épris de liberté, les soldats des 2 guerres venus en permission, les résistants cherchant des cachettes pour leurs armes,  etc. 



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